Ce que Jésus a ensuite dit : Va en paix

Et il lui dit : « Ma fille, ta foi t'a guérie. Va en paix et sois guérie de ton fléau » (Marc 5:34).

Bien que les circonstances décrites dans Marc chapitre 5 soient si différentes, il y a des similitudes remarquables. La guérison de Légion est dramatique et très publique. Mais elle se termine par un grand calme comme l'a fait la tempête du chapitre précédent. La guérison de la timide malade était silencieuse et serait passée inaperçue si le Seigneur ne s'était pas arrêté et n'avait pas demandé : « Qui a touché mes vêtements ? » (v.30). Tout le monde a vu les effets de la tempête maléfique dans le cœur de Légion. À part le Sauveur, personne ne connaissait la douleur cachée dans le cœur de la femme. Un besoin peut être évident, et il peut être invisible.

Au début de son ministère dans la synagogue de Nazareth, Jésus lisait dans Ésaïe 61:1, qui dit : « Il m'a envoyé pour panser ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers l'ouverture de la prison » (Luc 4:16-20). Le Sauveur a accompli ce ministère dans la vie de Légion et dans la vie de la femme timide. Parfois, un cœur brisé crie, mais le plus souvent, il souffre en silence. Après avoir guéri le cœur brisé d'une autre femme dans Jean chapitre 4, Jésus dit à ses disciples : « Ne dites-vous pas : ‘Il y a encore quatre mois, et la moisson vient’ ? Voici, je vous dis, levez vos yeux et regardez les champs, car ils sont déjà blancs pour la moisson ! » (v.35). Ils ont vu une personne qu'ils méprisaient. Christ a vu une âme perdue qui deviendrait un adorateur de Dieu le Père.

Le Seigneur ne s'est pas arrêté pour dire : « Qui a touché mes vêtements ? » parce qu'il ne savait pas qui était la femme. Il voulait qu'elle sache qu'il la connaissait. Il voulait aussi que nous comprenions sa grâce. Il y a plus de cœurs brisés que de corps brisés. Le Sauveur veut que nous ayons des cœurs compatissants et que nous soyons constamment exercés à savoir comment nous pouvons transmettre l'Évangile de sa grâce.

Le Seigneur s'arrête immédiatement après que la femme soit guérie par une simple touche de foi. Ensuite Il parle non pas pour identifier sa cachette dans la foule mais pour l'inviter à sortir au grand jour pour raconter son histoire. Elle sortit « craignant et tremblant » pour adorer le Sauveur et expliquer ce qui s'était passé. Ce que Jésus a ensuite dit était : « Ma fille, ta foi t'a guérie. Va en paix et sois guérie de ton fléau ». Le Sauveur lui parle affectueusement et encourage sa foi. Il a enlevé le chaos dans le cœur de Légion pour le remplir de sa paix. Jésus a libéré la femme de sa maladie, de sa timidité et de sa peur pour remplir son cœur de sa paix et de l'assurance de sa guérison. La maladie ne reviendrait pas.

Le Seigneur ne fait pas que sauver ; Il envoie aussi. À Légion, il a dit : « Va le dire à tes amis ». Le témoignage de Légion était expansif et puissant. Il dit à la femme : « Va en paix ». Son témoignage était doux et puissant. Les deux avaient leur sphère de témoignage. Et nous avons le nôtre.

Gordon D Kell