Le Feu de l'Eternel et La Pluie de l’Éternel

Alors le feu de l'Éternel tomba et consuma l'holocauste, le bois, les pierres et la poussière, et il lécha l'eau qui était dans le fossé. Lorsque tout le peuple vit cela, ils tombèrent sur leurs faces ; et dirent : « L'Eternel, c'est lui qui est Dieu ! L'Eternel, c'est lui qui est Dieu ! »
(1 Rois 18:38-39).
Le bruit d'une abondance de pluie (1 Rois 18:41).

Dans 1 Rois 18, nous lisons le récit remarquable de la façon dont, sous la main de Dieu, le prophète Élie parle au cœur de la nation d'Israël au mont Carmel. Au moment de l'offrande du sacrifice du soir (v.36), Élie pria Dieu. Tous les sacrifices institués par Dieu dans l'Ancien Testament concernaient le seul sacrifice parfait révélé dans le Nouveau Testament : le sacrifice du Seigneur Jésus comme l'Agneau de Dieu. Tout l'amour et la bénédiction de Dieu sont démontrés par son sacrifice. Dieu le Père a donné le Fils, et le Fils de Dieu s'est donné lui-même. Nous avons la vie parce que le Seigneur Jésus s'est sacrifié lui-même pour nous. Élie a prié le Dieu vivant, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob (Matthieu 22:32). Il demande simplement : « Écoute-moi, Eternel, écoute-moi, afin que ce peuple sache que toi, tu es Éternel, tu es Dieu, et que tu as ramené de nouveau leurs cœurs vers toi » (v.37). Sa prière est basée sur qui est Dieu.

La réponse de Dieu à sa prière fut aussi instantanée que puissante. Que cela se soit produit si rapidement et si puissamment montre à quel point Dieu voulait que son peuple le connaisse. La puissance du feu du ciel était stupéfiante et a consumé le sacrifice, le bois, les pierres, la poussière et l'eau. Mais c'était aussi contrôlé. Le monde a connu de grands incendies, mais aucun n'est aussi puissant, aussi ciblé et contrôlé que celui-ci. Ni Élie, ni le peuple ni même les prophètes de Baal n'en ont été blessés. Pourtant, cela a consommé le sacrifice et tout ce qui y est associé. Au Calvaire, la puissance du jugement et de l'amour de Dieu sont visibles. A la croix, le Seigneur Jésus a porté dans son propre corps nos péchés. Le jugement de Dieu est tombé dans toute sa terreur, sa sainteté et sa pure puissance sur son Fils, Jésus. Le jugement de Dieu n'est pas tombé sur les Juifs dans leur rejet et leur haine, ni sur les Romains dans leur injustice et leur arrogance. Il n’est pas tombé sur les passants indifférents ou les disciples affligés ou les brigands mourants à proximité. Il est tombé complètement et entièrement sur notre Sauveur.

Ce qui vint ensuite du ciel dans (1 Rois 18:41) fut « le bruit d'une abondance de pluie ». Le feu du jugement qui est venu du ciel a été suivi par l'extraordinaire abondance et bénédiction de pluie du ciel. La vie a été donnée là où, pendant la sécheresse, la mort avait régné.

Mon père a fait son service militaire en Palestine et était en poste à Haïfa, sous le mont Carmel. De nombreuses années plus tard, je me tenais sur le mont Carmel, regardant la mer Méditerranée, pensant au jour où Élie a vu la pluie venir. Il a vu en type ce dont nous jouissons en réalité : les écluses des cieux se sont ouvertes et toutes les bénédictions spirituelles en Jésus-Christ (Éphésiens 1:3) se sont déversées sur nous. Et pourquoi ? C'est parce que le Fils de Dieu m'a aimé et s'est livré lui-même pour moi. Le cœur de Dieu déborde de bénédictions pour nous. La joie de l'adoration est que nos cœurs éclatent de louange et de gratitude envers le Sauveur dont l'amour sans fin repose sur nous.

Gordon D Kell