« Venez et Voyez » & « Venez et Mangez »

Les deux disciples l'entendirent parler et suivirent Jésus. Alors Jésus se retournant et, les voyant qu'ils le suivaient, leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui dirent : « Rabbi » (ce qui, interprété, signifie, Maître), « où demeures-tu ? »
Il leur dit : « Venez et voyez » (Jean 1:37-39).
Jésus leur dit : « Venez et dînez » (Jean 21:12).

L'évangile de Jean commence et se termine en regardant le Seigneur. Dans les premiers versets, nous voyons Christ dans la gloire de sa divinité. « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses furent faites par elle, et sans elle pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait » (Jean 1:1-3). Ensuite nous le voyons dans la gloire de son humanité, et la Parole s'est faite chair et habita au milieu de nous, et nous vîmes sa gloire, une gloire comme d'un Fils unique de la part du Père, pleine de grâce et de vérité (v.14). Jean-Baptiste nous présente Jésus comme le Sauveur du monde : « Voilà ! L'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » et comme notre Sauveur qui nous attire à Lui. Les paroles « Voilà l'Agneau de Dieu ! » ont conduit André et son ami à suivre le Seigneur et à être invités en sa présence avec les paroles : « Viens et voyez ».

A la fin de l'évangile de Jean, sept des disciples du Seigneur sont allés pêcher toute la nuit et n'ont pas attrapé de poisson. Le Sauveur ressuscité les a appelés à « jeter le filet du côté droit de la barque, et vous en trouverez ». Et leur filet était rempli. Jean, qui s'est toujours décrit comme le disciple que Jésus aimait, dit à Pierre : « C'est le Seigneur ». Et bientôt, ils se sont rassemblés autour du Sauveur, appréciant Sa communion.

Les thèmes de la divinité, de l'humanité, du salut, de la communion et de la présence du Christ devraient être tissés dans chaque jour de notre vie. Que le Fils de Dieu entre dans sa propre création pour révéler la plénitude du cœur de Dieu dans sa vie, sa mort et sa résurrection ne devrait jamais cesser d'attirer l'adoration de nos cœurs. Et la joie et la puissance de sa communion devraient être quelque chose que nous recherchons toujours. Jean écrira plus tard sur la plus capricieuse des sept églises, Laodicée. C'est à cette église que Jésus a donné l'invitation : « Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et qu'il ouvre la porte, j'entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3:20).

L'invitation de Christ « Venez et voyez » est une invitation ouverte mais qui exige une réponse. André et son compagnon disciple n'avaient pas besoin qu'on leur demande deux fois. Marie a tout arrêté pour s'asseoir aux pieds de Jésus. Zachée a été bouleversé et transformé par le Sauveur, qui lui a dit : « Aujourd'hui, il faut que je demeure dans ta maison ». Les cœurs brûlant des deux sur le chemin d'Emmaüs les ont obligés à inviter le Sauveur ressuscité dans leur maison. Sur les rives de la Galilée, Jésus dit à ses disciples fatigués et affamés : « Venez et dînez ». Les deux expressions « Venez et voyez » et « Venez et mangez » au début et à la fin de l'évangile de Jean expriment le désir du Seigneur de nous rapprocher de lui, de voir sa gloire, de comprendre la merveille de son amour et de sa grâce et d'être habilité à le suivre et à le servir.

Gordon D Kell