La Voix

C'est ici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des lévites, pour lui demander : « Toi, qui es-tu ? Il confessa, et ne nia pas, et confessa : « Moi, je ne suis pas le Christ » ... Il dit : « Moi, je suis la voix de celui qui crie dans le désert » : « faites droit le chemin du Seigneur » (Jean 1:19-23).

Le puissant ministère de Jean-Baptiste annonçait la venue de Jésus-Christ. Il était le dernier de la lignée des prophètes de l'Ancien Testament et se concentrait entièrement sur la proclamation du Sauveur. Il était la première personne à identifier « l'Agneau de Dieu » dans le désert d'une nation si éloignée de Dieu. Il a accueilli le Seigneur parmi un peuple qui a rejeté son Messie, et Ses paroles ne seront jamais oubliées : « Voilà ! L'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » (Jean 1:29). Ils résument l'émerveillement et la révélation de l'amour de Dieu. C'était un émerveillement joyeux que Jean a ressenti d'abord dans son propre cœur lorsqu'il a tressailli de joie dans le ventre de sa mère avant sa naissance (Luc 1:44). Mais non seulement il a dirigé les cœurs vers le Sauveur pour le salut, mais comme l'objet constant de notre foi. « Et regardant Jésus qui marchait, il dit : ‘Voilà l’Agneau de Dieu !’ » (Jean 1:36). Il a allumé une lumière dans les cœurs de ses propres disciples pour suivre Jésus (v.37). C'était une lumière qui brûle encore aujourd'hui dans les cœurs du peuple de Dieu.

Le ministère de Jean-Baptiste était si puissant qu'il a amené les gens à penser qu'il pourrait être le Christ, ou Élie revenu, ou le grand prophète promis par Moïse (Deutéronome 18:18). Mais l'apôtre Jean rapporte les premières paroles de Jean-Baptiste comme suit : « Je ne suis pas le Christ ». Et ils lui demandèrent : « Et quoi donc ? Es-tu Elie ?’ Il répondit : ‘Je ne le suis pas.’ ‘Es-tu le Prophète ?’ Et il répondit : ‘Non’ » (vv.20-21). Puis il répondit à la question « Qui es-tu » par les parole « La voix de celui qui crie dans le désert : « Faites droit le chemin du Seigneur ». C'était une voix qui se concentrait entièrement en déclarant le Sauveur et préparant les cœurs à le recevoir. Jean a vécu une vie désintéressée de service et de sacrifice. Et il n'a jamais cessé d'utiliser sa voix pour proclamer le Messie et défier la corruption, ce qui lui a finalement coûté la vie.

Jean-Baptiste a été choisi par Dieu pour révéler Christ à son peuple. C'était une voix remarquable. Mais chacun de nous a une voix. Et comme Jean, cela ne se limite pas à ce que nous disons mais à qui nous sommes par la grâce de Dieu. C'est une voix qui se fait entendre dans nos paroles et nos actions quotidiennes. C'est une voix qui devrait être caractérisée par l'humilité et la grâce. Nous vivons dans un monde qui est un désert spirituel où de moins en moins d'attention est accordée à Dieu et à sa parole. Le Sauveur est toujours rejeté. Mais Jean n'a pas permis à l'hostilité du monde d'étouffer sa voix. Il n'avait pas peur d'y entrer habillé en prophète, mangeant un régime différent, voyageant dans une direction différente mais avec un profond souci du bien-être spirituel de son peuple (Matthieu 3:3-5). Jean n'a jamais vécu pour être témoin de la mort, de la résurrection et de l'ascension de Jésus et entendre la promesse de son retour. Par la foi, nous connaissons l'effusion de l'amour de Dieu. C'est un amour qui nous donne une voix dans le désert et nous amène à « présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est votre service intelligent. Et ne vous conformez pas à ce monde, mais soyez transformés par le renouvellement de votre entendement, pour que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, bonne et agréable et parfaite » (Romains 12:1-2).

Gordon D Kell