Vivre en Liberté

Car pour moi, vivre c'est Christ (Philippiens 1:21).

Il est toujours utile de lire la lettre de Paul aux Philippiens avec le récit de sa visite dans la ville dans Actes 16 clairement dans nos esprits. On nous donne un aperçu de l'état des cœurs des gens qui est encore visible aujourd'hui. Le cœur de Lydie était prêt à s'ouvrir. Le cœur de la jeune fille était asservi. Le cœur du geôlier Philippien était dur. Mais chacun de ces cœurs était ouvert à l'amour du Christ et libéré. Dieu a envoyé Paul, Silas et leurs amis dans la ville et les a amenés dans un lieu de prière, la place du marché et la prison. Chaque jour, nous croisons des gens avec des cœurs similaires, inconnus de nous mais connus de Dieu. Le Sauveur trouve les perdus tout au long de son ministère et les ramène à lui. Je parlais récemment à un ami qui visite les prisons. Après un service, un prisonnier s'est approché de lui et lui a expliqué qu'il avait trouvé un Nouveau Testament de Gédéon abandonné, qu'il a commencé à lire. Cela l'a conduit au Seigneur. Il est maintenant libre, marié et heureux, en communion avec le peuple de Dieu et engagé à tendre la main aux ex-délinquants.

Le cœur de Paul était aussi rempli de prières et de louanges lorsqu'il écrivait sa lettre à l'église de Philippes qu'il l'avait été dans une sombre cellule de prison à Philippes toutes ces années auparavant avec son ami Silas. « Je rends grâces à mon Dieu pour tout le souvenir que j'ai de vous, dans chacune de mes prières, faisant toujours des supplications pour vous tous avec joie » (Philippiens 1:3-4). Il a écrit l'épître en tant que prisonnier à Rome. Mais au lieu de son emprisonnement confiner l'Evangile, c'est devenu un moyen de faire avancer l'Evangile.

Nous ne sommes peut-être pas en prison, mais nous pouvons nous sentir confinés et limités par nos circonstances. Jésus a déclaré dans Luc 4 qu'il était venu « pour proclamer aux captifs la délivrance et aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres ceux qui sont opprimés » (v.18). L'apôtre devait encourager les Galates à « Tenir donc fermes dans la liberté par laquelle Christ nous a affranchis, et ne plus être retenus sous un joug de servitude » (Galates 5:1). Dans leur cas, c'est le légalisme qui les a privés de la liberté qu'ils avaient en Christ. Paul dit simplement : « Car pour moi, vivre c'est Christ ». Avant de venir à Christ, Paul avait vu la réalité de ces paroles alors qu'il regardait Étienne brutalement assassiné tout en affichant la paix et la liberté de sa vie en Christ.

Le Sauveur veut que nous vivions dans la puissance de la liberté que nous avons en lui : « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (Jean 8:36). La Personne qui nous libère est la Personne qui nous garde libres. Seul le Christ peut faire en sorte que les circonstances de la vie, qui peuvent être si contraignantes, deviennent le moyen par lequel nous exprimons notre liberté en Christ. Au lieu d'être écrasés par les circonstances, nous devenons « plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » (Romains 8:37). L'essentiel de cette expérience est de vivre par la foi dans la connaissance consciente de l'amour de Dieu, sachant que notre temps est entre ses mains et que rien « ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:39). Et en écoutant l'invitation du Seigneur : « Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est aisé et mon fardeau est léger » (Matthieu 11:28-30).

Gordon D Kell