33ème COMMUNAUTE EVANGELIQUE REGION SANKURU

33ème C.E.R.S

B.P. 1673 KANANGA

"Sur ce roc je bâtirai mon assemblée,..." Matthieu 16v18

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Le cœur du Père

« Mais le père dit à ses esclaves : Apportez dehors la plus belle robe, et l'en revêtez ; et mettez un anneau à sa main et des sandales à ses pieds ; et amenez le veau gras et tuez-le ; et mangeons et faisons bonne chère ; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils se mirent à faire bonne chère » (Luc 15:22-24).

Dans la dernière parabole de Luc 15, le Seigneur Jésus nous donne un bel aperçu du cœur de Dieu. Mais l'histoire commence par ce qu'il y avait dans le cœur du plus jeune des fils : « Père, donne-moi... » Ces trois mots décrivent clairement la façon dont le plus jeune fils voyait son père – uniquement comme un donateur. C'est une image révélatrice de la vision que les gens ont de Dieu. Ils veulent que Dieu leur donne exactement ce qu'ils veulent et qu'Il n'intervienne pas dans leur vie. Je ne sais plus combien de fois les gens m'ont dit : « S'il y a un Dieu, pourquoi est-ce qu’il ne… » Ce qui est extraordinaire dans cette histoire, c'est que le père a donné à son fils tout ce qu'il demandait. Et la première chose qu'il a faite, c'est de partir.

Nous pensons que nous pouvons faire beaucoup mieux par nous-mêmes, malgré les preuves accablantes du contraire. Le plus jeune fils illustre les conséquences d'une grande distance entre lui et le père qui l'aimait. Il n'a pas tout perdu, il a tout dépensé. Personne ne lui a retiré son héritage, il l'a dilapidé. Il était responsable de sa perte. Et quand il n'a rien obtenu, il a appris l'amère leçon que le monde ne lui donnerait rien. Mais c'est la perte de tout qui a transformé sa vie. Je me souviens d'un frère qui m'a raconté comment il avait grandi dans un foyer chrétien et avait tourné le dos à la foi de ses parents. Il s'est réveillé une nuit, dans le caniveau, après un nouvel épisode de consommation excessive d'alcool, étant, comme le dit Luc 15, « revenu à lui-même ».

Le fils n'a jamais compris le cœur de son père tant qu'il vivait à la maison. C'est lorsqu'il est revenu à la maison, en haillons et repentant, qu'il a fait l'expérience de l'amour profond que son père avait pour lui. Le père avait attendu le retour de son fils et la vitesse à laquelle le père courut vers son fils fut bien plus grande que la vitesse à laquelle le fils s’approcha de son père. Le fils était envahi par un sentiment d'indignité. Mais le père ne lui a jamais permis de dire : « traite-moi comme l'un de tes mercenaires ». Le fils voulait seulement être en sécurité ; il ne s'attendait pas à l'amour qui le submergerait. Mais il n'est pas entré dans la maison du père comme un serviteur. Il est entré comme un fils bien-aimé, vêtu, non pas de haillons, mais de la plus belle robe ; non pas dans la pauvreté, mais avec un anneau à la main ; non pas dans la honte, mais avec des sandales aux pieds. Le fils découvrit à quel point son père était un grand donateur, et il comprit pour la première fois la source de ce don : un amour qui s'est occupé de son besoin et de son péché ; un amour qui l'a transformé par sa puissance. C'est une image étonnante de l'amour de Dieu pour nous.

Pourquoi les publicains et les pécheurs se sont-ils approchés de Jésus au début de Luc 15 ? Ils connaissaient le vide dans leur cœur, mais le vide non pas de ce qu'ils avaient perdu, mais de ce qu'ils avaient accumulé. Comme Zachée, ils ont été attirés vers le Sauveur par ce vide, sans jamais réaliser que le Sauveur était venu à leur rencontre. Comme tant d'autres, y compris nous-mêmes, ils ont connu une époque où ils ne comprenaient pas l'immensité des étapes que Dieu le Fils, Dieu le Saint Esprit et Dieu le Père ont franchies pour nous racheter et nous transformer en enfants de Dieu. Le Père nous a revêtus de la justice de Christ, Il nous a scellés du Saint Esprit et Il nous a fait marcher comme Ses enfants. Étonnamment, il est possible d'oublier à quel point je suis aimé de Dieu. Dans ces moments-là, nous pouvons remercier le fils prodigue de nous rappeler le cœur du Père. C'est une découverte que nous devrions partager.

Gordon D Kell

145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)

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