La promesse de la présence du Sauveur

« …car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d'eux » (Matthieu 18:20).

« Mais le Seigneur s'est tenu près de moi » (2 Timothée 4:17).

« Le soir donc étant [venu], ce jour-là, le premier de la semaine, et les portes [du lieu] où les disciples étaient, par crainte des Juifs, étant fermées, Jésus vint, et se tint au milieu d'eux. Et il leur dit : Paix vous soit ! Et ayant dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples se réjouirent donc quand ils virent le Seigneur » (Jean 20:19-20).

Au cours de la semaine écoulée, les craintes d'une nouvelle propagation du Covid-19 se sont accrues. Des mesures sont prises pour réimposer des restrictions afin de contrer cette augmentation. Dans de telles circonstances, nous pouvons nous demander si notre vie reviendra un jour à la normale. Nous nous sentons tellement limités. Nous ne pouvons pas rendre visite ou être proches de notre famille élargie ou de nos voisins, et nous ressentons tout particulièrement les limites imposées à la communion chrétienne. J'ai l'habitude de parcourir plus de 40 000 km par an. Depuis le confinement, j'ai parcouru 5600 km. Tout ce qui était prévu dans notre circuit annuel de ministère a été annulé. Mais ce qui m'a tellement encouragé, c'est de comprendre que le Seigneur ne peut jamais être limité.

En Matthieu 18:20, le Sauveur décrit les plus petits groupes : deux ou trois. Et Il promet d'être au milieu d'eux. Lorsque nous évoquons ce verset, nous pensons souvent à la petitesse du nombre. Cependant, Matthieu 18:20 ne parle pas de notre petitesse, mais de la grandeur du Seigneur : la puissance de Son omniprésence. Il peut embrasser tout Son peuple dans Son amour et Sa grâce au même moment. Il est simultanément au milieu de chaque groupe qui se réunit simplement en Son nom. Il ne cesse d'être le Berger tout-puissant de l'unique troupeau.

Mais que se passe-t-il si nous ne faisons pas partie du plus petit groupe ? Et si, ce matin, nous étions entièrement isolés – seuls ? C'est ce que Paul a ressenti lorsqu'il a écrit : « Dans ma première défense, personne n'a été avec moi, mais tous m'ont abandonné » (2 Timothée 4:16). Mais au verset suivant, il écrit : « Mais le Seigneur s'est tenu près de moi ». Lorsque le Seigneur dit : « Je ne te laisserai point et je ne t'abandonnerai point » (Hébreux 13:5), Il s'adresse à chaque enfant de Dieu. Il se peut que nous ne puissions plus profiter de la communion fraternelle comme autrefois, mais le Seigneur vient là où nous sommes. Il l'a fait pour nous sauver, et Il continue à venir là où nous sommes tout au long de notre vie.

Il y a des siècles, les disciples étaient restreints et effrayés alors qu'ils se réunissaient le premier jour de la semaine derrière des portes closes. Ces circonstances n'ont pas empêché Jésus de venir à eux. Il a rempli leurs cœurs de Sa paix, de la réalité de Son amour et de Sa joie. Ce matin, quelles que soient les restrictions qui nous sont imposées, le Seigneur veut que nous connaissions Sa présence. Il veut que Sa paix règne dans nos cœurs et que Son amour, qui l'a conduit au Calvaire, nous envahisse de joie et d'adoration. Et Il veut que ce soit notre expérience, que nous soyons seuls ou rassemblés dans les groupes les plus petits ou les plus grands, jusqu'au jour où Il nous fera entrer dans Sa présence éternelle.

Gordon D Kell