33ème COMMUNAUTE EVANGELIQUE REGION SANKURU

33ème C.E.R.S

B.P. 1673 KANANGA

"Sur ce roc je bâtirai mon assemblée,..." Matthieu 16v18

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Le temps

« Il y a une saison pour tout, et il y a un temps pour toute affaire sous les cieux. Il y a un temps de naître, et un temps de mourir ; un temps de planter, et un temps d'arracher ce qui est planté » (Ecclésiaste 3:1-2).

Le cœur humain est un organe incroyable. À l'âge de soixante-six ans, il aura effectué environ deux milliards et demi de battements. Ce qui est également étonnant, c'est que votre cœur commence à battre vingt-et-un jours après votre conception dans le ventre de votre mère ! Les battements de cœur marquent le passage du temps. Chaque seconde, minute, heure, jour, mois et année ne pourra jamais être répétée. Ils jalonnent le parcours unique de notre vie et mesurent nos journées.

L'auteur de l'Ecclésiaste aborde le sujet du temps. Il commence ainsi : « Il y a une saison pour tout, et il y a un temps pour toute affaire sous les cieux ». Nous associons les saisons (printemps, été, automne, hiver) à la nature. Le cycle de la vie s'exprime par la naissance et le développement, la maturité et la fécondité, le vieillissement et enfin la mort. Ce que nous voyons dans la nature, nous le voyons aussi dans notre expérience humaine. L'auteur de l'Ecclésiaste comprenait ce schéma, et il comprenait l'expérience humaine.

Mais la Bible apporte une autre dimension : la dimension spirituelle. L'Ecclésiaste enseigne qu'il y a un temps pour tout et qu'il y a un but à tout. Dieu nous permet de passer par toute une série d'expériences, mais celles-ci ne sont pas aléatoires ou accidentelles. Elles ont un sens et un but. « mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon [son] propos » (Romains 8:28).

Le début et la fin de la vie sont soulignés au verset 2 : « Il y a un temps de naître, et un temps de mourir ; un temps de planter, et un temps d'arracher ce qui est planté ». Ce verset fixe les deux limites de la vie humaine : le « temps de naître » et le « temps de mourir ». Il implique également une récolte, lorsque la valeur d'une vie est réalisée. L'auteur dépeint l'image d'un agriculteur qui plante une graine et reçoit ensuite une récolte. Il est beau de voir Dieu comme l’agriculteur, la semence comme notre vie et la récolte comme notre mort. Ce n'est pas seulement que la vie commence et se termine, mais qu'elle a un but, celui de produire du fruit pour Dieu : « En ceci mon Père est glorifié, que vous portiez beaucoup de fruit ; et vous serez mes disciples » (Jean 15:8).

Le Seigneur Jésus utilise la même illustration de la plantation et de la récolte pour décrire Sa propre expérience de la vie, de la mort et de la résurrection. « Et Jésus leur répondit, disant : L'heure est venue pour que le fils de l'homme soit glorifié. En vérité, en vérité, je vous dis : À moins que le grain de blé, tombant en terre, ne meure, il demeure seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean 12:23-24). Le Fils éternel de Dieu est entré dans le temps et a traversé le cycle de la vie naturelle que nous connaissons. Il décrit Son œuvre parfaite de salut en termes de grain de blé, planté dans la mort et produisant une glorieuse récolte à la résurrection. Notre vie pour Lui suit le même modèle. Nous avons reçu la vie en Lui. Elle nous a permis d'entrer en communion avec Dieu et nous a donné la capacité de vivre une vie fructueuse pour Lui. Nous possédons la vie éternelle. Nous en jouissons maintenant et nous entrerons dans toute sa plénitude dans un jour éternel à venir.

La question est de savoir comment nous utilisons le temps dont nous disposons pour répondre au Sauveur qui a vécu, est mort et revit pour nous.

Gordon D Kell

145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)

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