33ème COMMUNAUTE EVANGELIQUE REGION SANKURU

33ème C.E.R.S

B.P. 1673 KANANGA

"Sur ce roc je bâtirai mon assemblée,..." Matthieu 16v18

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Un jet de pierre

« Et il s'éloigna d'eux lui-même environ d'un jet de pierre, et s'étant mis à genoux, il priait, disant : "Père, si tu voulais faire passer cette coupe loin de moi ! Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui soit faite" »
(Luc 22:41-42).

L'Esprit de Dieu a conduit Luc à mentionner la courte distance que le Seigneur Jésus a placée entre Lui et Ses disciples dans le jardin de Gethsémané : un jet de pierre. Alors que le Seigneur priait, Il était en vue de Ses disciples. Il a demandé à Pierre, Jacques et Jean de veiller avec Lui alors qu'Il ressentait dans Son cœur le poids du Calvaire. Un peu plus tard, un ange viendra le fortifier. L'hymne de C. A. Coates met devant nos âmes le Bon Pasteur qui allait mourir pour Ses brebis :

« Ta grâce, ô Seigneur, qui a mesuré une fois l'abîme

des malheurs du Calvaire, pour chercher et sauver tes brebis,

a touché nos cœurs et a fait qu’ils te désirent,

Toi-même, notre trésor et notre tout »

(traduit depuis l’anglais)

Le jardin d'Eden nous enseigne le rejet de la volonté de Dieu. Pendant des milliers d'années, les conséquences de cette décision ont affligé le monde. En Luc 4, dans les premiers mots de Son ministère public, Jésus décrit un monde rempli de pauvres, de cœurs brisés, d'esclaves, d'aveugles et d'opprimés. Ce monde n'a pas changé. Les paroles de Jésus mesuraient la distance qui séparait les gens de Dieu. Agenouillé à Gethsémané, le Seigneur Jésus a mesuré le coût de notre rédemption.

Avant d'entrer dans la vallée d'Ela, David avait tué le lion et l'ours. Avant d'aller au Calvaire, Jésus avait détruit les œuvres du diable. Il a guéri, libéré, ouvert les yeux, pardonné et apporté la paix. Mais ces belles œuvres ne pouvaient pas sauver le monde. Il devait prendre la coupe que le Père lui avait donnée. Lors de la Cène du Seigneur, nous nous souvenons de l'amour du Sauveur qui l'a conduit dans la « vallée » du Calvaire.

David est allé à la rencontre de Goliath, du troupeau de son père, vêtu comme un berger, mais dans toute la puissance du Dieu d'Israël. Le Sauveur se lève de la présence du Père, non pas dans la faiblesse, mais dans toute la puissance de l'amour divin, pour dire : « la coupe que le Père m'a donnée, ne la boirai-je pas ? » (Jean 18:11).

Nous attendons avec impatience que les restrictions sanitaires soient levées et que nous puissions à nouveau jouir d'une communion chrétienne normale. Les mesures à prendre pour y parvenir sont soigneusement étudiées. Le fait de pouvoir chanter ensemble nous a beaucoup manqué. Alors que nous nous souviendrons du Seigneur Jésus le prochain jour du Seigneur, puisse un chant s'élever de nos cœurs au-delà de toutes les restrictions physiques qui nous sont imposées, pour dire au Seigneur que nous sommes remplis de gratitude pour Son amour rédempteur. Il a mesuré la distance qui nous séparait de Dieu. Il a mesuré le coût de la suppression de cette distance. Il s'est donné pour nous. Aujourd'hui, il n'y a plus une distance d'un jet de pierre entre le Seigneur et nous. Nous sommes en Christ. Nous ne pouvons pas être plus proches. Et rien ne peut empêcher le chant nouveau qu'Il a mis dans nos cœurs d'être entendu avec joie par Lui.

Gordon D Kell

145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)

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