Des promesses qui mènent à la paix

« Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix »
(Jean 14:27).

Ma belle-mère avait l'habitude de dire : « Vos promesses sont comme des pâtes à tartes : elles se brisent toujours ». Je m'empresse d'ajouter que cela ne s'adressait pas à moi personnellement ! J'ai souvent pensé à la justesse de ces paroles. Tenir ses promesses est un défi et nous nous apercevons souvent que nous sommes incapables de tenir notre parole.

En Jean 14, nous découvrons que Jésus Christ fait et tient des promesses extraordinaires. Jean est le seul auteur de l'Évangile à nous donner un compte rendu aussi complet des paroles et des actions de Jésus la nuit de la Pâque, avant qu'Il ne soit arrêté et crucifié. Bien que la croix soit devant Lui, Ses paroles, contenues dans les chapitres 13 à 17, ne sont pas remplies de tristesse et de désarroi. Ce sont les descriptions les plus convaincantes de l'amour du Seigneur pour nous et des promesses qu'Il nous a faites, promesses qu'Il a pu tenir. Il commence par se présenter comme l'objet de notre foi : « croyez aussi en moi » (verset 1). Il n'est plus l'objet de la vue de quelques fidèles sur la terre, mais l'objet de la foi dans le ciel pour les millions de personnes qui lui font confiance et le suivent. Au verset 2, Il promet une place préparée pour nous dans le ciel : « je vais vous préparer une place ». Les disciples avaient cherché un royaume terrestre, mais Christ a promis un héritage dans les cieux. Nous sommes des citoyens du ciel, et la force de vivre sur terre vient de notre lien avec Christ au ciel. Le Seigneur Jésus promet, au verset 3, Son retour personnel du ciel : « je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi ». Il a promis de revenir et de les emmener personnellement dans la maison du Père dans les cieux. À la fin du même verset, Il promet Sa présence : « afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi ». Sur la croix, le Seigneur a promis au malfaiteur mourant et repentant qu'il serait avec Lui au paradis.

Dans ces quelques versets, le Seigneur fixe notre foi et notre espérance sur Lui-même au paradis. Les chrétiens peuvent être vagues au sujet du paradis. Le Seigneur met les choses au point : il s'agit de la Personne qui s’y trouve. De même que nous avons vu l'amour, la grâce et la puissance de Dieu en Jésus sur terre, de même nous connaissons ces caractéristiques dans notre Sauveur vivant et tout-puissant au ciel.

Cela nous conduit à l'ici et maintenant. Au verset 13, le Seigneur leur présente la puissance de la prière en son nom : « Et quoi que vous demandiez en mon nom, je le ferai ». L'amour de Dieu pour le monde s'est manifesté à la croix. Le nom de Jésus a été écrit sur cette croix. C'est ce même nom qui est « au-dessus de tout nom » (Philippiens 2:9). Jésus est à la fois notre Sauveur et notre Seigneur. De même que nous sommes venus à Lui pour être sauvés, nous nous adressons à Lui pour tout, en demandant en Son nom. Dans les versets 16 et 17 de notre chapitre, le Seigneur Jésus promet le Saint Esprit comme aide : « …je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, pour être avec vous éternellement, l'Esprit de vérité ». Jésus n'allait pas les laisser orphelins. Il allait leur envoyer un autre Consolateur de la même nature. Si nous voulons savoir à quoi « ressemble » le Saint Esprit, regardons Jésus. Il est en nous et Il est avec nous. Enfin, au verset 27, le Seigneur Jésus promet la paix : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne. Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif ». Alors que la tempête du Calvaire était en vue, Jésus a promis la paix à Ses disciples. Il est le Prince de la paix.

L'œuvre de Christ est achevée, notre salut est assuré et notre destinée est garantie. C'est ici et maintenant que nous prouvons la réalité de ce que nous avons en Christ. Nous le faisons en faisant confiance au Sauveur et en marchant avec Lui, en nous laissant guider et habiliter par le Saint Esprit de Dieu, et en nous libérant de l'anxiété pour connaître la paix de Dieu dans toutes les circonstances de la vie.

Gordon D Kell