Marcher dans les bonnes œuvres

« …car nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l'avance, afin que nous marchions en elles » (Éphésiens 2:10).

La première fois que Paul utilise le mot « marcher » dans son épître aux Éphésiens, c'est pour décrire leur vie passée. En revanche, la mention suivante de ce verbe est liée aux bonnes œuvres. Ils ont été délivrés du pouvoir des ténèbres, et transportés dans le royaume du Fils de Son amour (Colossiens 1:13). La Genèse décrit Énoch, Noé, Abraham et Isaac comme des hommes qui « marchaient avec Dieu ». Paul n'utilise pas le mot « marcher » pour décrire un acte physique. Il l'utilise comme une métaphore de la vie chrétienne quotidienne en communion avec Dieu. Il est réconfortant de voir l'œuvre de Dieu dans la gloire de la création. Nous le voyons dans les merveilles de notre univers et dans l'étonnante diversité, complexité et beauté de la planète Terre. Mais Paul parle aussi de l'œuvre de Dieu dans Sa nouvelle création en Christ et des bonnes œuvres qui la manifestent.

Un phare a été construit sur le Bell Rock (« rocher de la cloche ») dans la mer du Nord, à 17 km à l'est de l’estuaire du fleuve Tay. Chaque pierre a été façonnée sur terre, transportée en mer et assemblée sur le Bell Rock jusqu'à ce que la structure atteigne sa hauteur de 35 mètres. C'est là que le phare de Bell Rock brille de sa lumière pour la sécurité de la navigation depuis plus de 200 ans. Un jour, Christ se présentera Son Eglise à Lui-même. Elle sera composée de tous les saints rachetés par Son sang. Paul écrit que Christ a aimé l'Assemblée et s'est donné Lui-même pour elle, et qu'un jour on la verra dans toute sa perfection et sa gloire (Éphésiens 5:25-27). Elle est bâtie sur Christ : « …sur ce roc je bâtirai mon assemblée » (Matthieu 16:18). Jusqu'au jour de la présentation, en tant que membres de cette même Église, nous devons briller pour Christ, à la fois individuellement et ensemble dans la communion fraternelle. Nous brillons par l'œuvre de la grâce de Dieu en nous, « créés dans le christ Jésus pour les bonnes œuvres ».

Parce que nous sommes sauvés par la grâce, nous sommes presque effrayés par l'idée des bonnes œuvres. Cependant, celles-ci ne sont pas faites pour obtenir le salut, mais pour montrer que nous sommes sauvés. Le monde a inventé l'expression de « bienfaiteurs » pour déprécier la droiture. Mais lorsque Pierre s'est adressé à un auditoire païen dans la maison de Corneille, il a fait référence à Jésus de la manière suivante : « Dieu l'a oint de l'Esprit Saint et de puissance, lui qui a passé de lieu en lieu, faisant du bien, et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance ; car Dieu était avec lui » (Actes 10:38). Pierre implique l'ensemble de la Trinité dans le ministère de bienfaisance et de guérison du Seigneur Jésus. En tant que chrétiens, nous devons comprendre à nouveau comment Dieu veut agir dans nos vies pour le bien. Dieu l'avait prévu à l'avance. Dans le Nouveau Testament, il y a tant d'exemples de personnes que Jésus a sauvées et qui ont immédiatement témoigné de leur salut par de bonnes œuvres. Zachée a dit : « Voici, Seigneur, je donne la moitié de mes biens aux pauvres » (Luc 19:8). Jésus ne lui a pas dit de faire cela, mais c'est le salut qui a produit la bonne œuvre. Les bonnes œuvres spirituelles sont des actes désintéressés. Parfois, elles émergent spontanément de nos cœurs pour répondre à un besoin que Dieu nous présente. Parfois, Dieu nous incite à faire quelque chose pour le reste de notre vie. Elles caractérisent notre service et naissent d'un désir sincère de plaire au Seigneur en profitant aux autres. Ce sont des offrandes volontaires. Et Dieu se réjouit de voir le ministère du Seigneur Jésus exercé par Ses enfants lorsqu'ils s'emploient à faire le bien.

Chaque jour est une nouvelle occasion : « Confie-toi en l'Éternel et pratique le bien » (Psaume 37:3).

Gordon D Kell