Marthe sert

« Jésus donc, six jours avant la Pâque, vint à Béthanie où était Lazare, le mort, que Jésus avait ressuscité d'entre les morts. On lui fit donc là un souper ; et Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui étaient à table avec lui. Marie donc, ayant pris une livre de parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus et lui essuya les pieds avec ses cheveux ; et la maison fut remplie de l'odeur du parfum » (Jean 12:1-3).

L'histoire de Marthe commence et se termine par un repas pour Jésus. À chaque fois, Il est l'invité d’honneur. Entre ces deux repas, nous assistons à une belle transformation. Ce matin, nous voyons la paix là où il y avait des problèmes et de l'anxiété. À la place de la discorde, il y a l’harmonie. L'activité intense et l’esprit interrogatif de Marthe ne sont plus évidents. Au contraire, le calme et la joie du sacrifice s'expriment : « Marthe servait ».

L'Esprit de Dieu rapporte, dans le repas de Béthanie, les grandes caractéristiques du vrai christianisme. Le Christ au centre : « On lui fit donc là un souper ». Le service sacrificiel : « Marthe servait ». La communion fraternelle : « Lazare [était] à table avec lui ». Et l'adoration : « Marie donc, ayant pris une livre de parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus et lui essuya les pieds avec ses cheveux ; et la maison fut remplie de l'odeur du parfum ».

La place que le Seigneur occupe dans nos cœurs détermine la valeur et la puissance de notre service. Nous ne devons jamais sous-estimer l’importance que le Seigneur accorde à un véritable service dont Il est le modèle. Paul nous rappelle dans Hébreux 13:16 : « Mais n'oubliez pas la bienfaisance, et de faire part de vos biens, car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices ». Nous sommes dans une communauté de vie en Christ. Notre expérience de cette communion vient de la communion avec Jésus, « la Résurrection et la Vie ». Plus nous sommes proches de Lui, plus nous sommes proches les uns des autres.

L'adoration jaillit de cœurs submergés par l'amour et la grâce du Christ. Marie, dans le silence le plus complet, l'a exprimé avec force en oignant les pieds du Sauveur, et l’odeur du parfum a rempli la maison. Dans l'Ancien Testament, les sacrificateurs n'avaient pas le droit de s’oindre d'encens. Mais chaque fois que l'encens était brûlé, son parfum reposait sur eux. Lorsqu'ils quittaient la maison de Dieu, les gens s'en rendaient compte et en profitaient. L’odeur du parfum de nard avec lequel Marie a oint les pieds du Seigneur lors de l'adoration remplissait la maison. Dans cette atmosphère, il reposait aussi sur Marthe, Lazare et Marie, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de leur maison. Puisse cette expérience être la nôtre.

Gordon D Kell