« Fait d'une femme »

« Mais quand la plénitude des temps fut venue, Dieu envoya Son Fils fait d'une femme, fait sous la loi, pour racheter ceux qui étaient sous la loi, afin que nous puissions recevoir l'adoption des fils ».
(Galates 4: 4)

Récemment, j'ai vu quelque chose dans cette Écriture dont je n'avais jamais remarqué la signification avant même s'il s'agit d'un passage familier, et cela a commencé une heureuse méditation que je voudrais vous transmettre. Nous commencerons et finirons dans Galates 4, mais entre les deux, nous couvrirons d'autres écritures.

La phrase particulière qui m'a frappé était les mots « fait d'une femme », je me demandais simplement pourquoi l'Esprit de Dieu devrait trouver nécessaire de dire qu'Il était fait d'une femme. Chacun de nous est fait d'une femme, il n'y a rien d'inhabituel à cela, en fait vous pouvez retracer toute l'histoire de l'homme et à part Adam et Eve, tout le monde est fait d'une femme. Alors pourquoi est-il particulièrement rapporté du Seigneur qu’Il était « fait d’une femme »? La réponse vient clairement des paroles qui précèdent « Dieu a envoyé Son Fils ».

Nous avons commencé notre vie à la naissance, nous n'avions pas d'existence avant cela, mais voici Celui qui était fait d'une femme, mais Il était de l'éternité. Il est le Fils. En tant que Fils, Il a été nommé Héritier de toutes choses. En tant que Fils, Il a créé le monde, et était ici dans le monde, fait d'une femme.

Ces paroles de Salomon ne cesseront jamais de m'étonner: « Dieu habitera-t-il réellement avec les hommes sur la terre ? Voici le ciel et le ciel des cieux ne peuvent te contenir combien moins cette maison que j'ai bâtie ! » 2 Chroniques 6:18. L'homme le plus sage qui ait jamais vécu ne pouvait jamais envisager le fait que Dieu pouvait venir dans ce monde et y habiter, et pourtant Il l'a fait, Il était fait de femme. Nous avons besoin d'une révélation de l'Esprit de Dieu pour comprendre la merveille de l'incarnation.

Pensez à ce champ à Bethléem lorsque les bergers ont vu les anges. Abraham avait vu un ange, Gédéon avait vu un ange, Manoah, il y en a d'autres dans l'Ancien Testament qui avaient vu un ange, mais ces bergers ont vu le ciel plein, une multitude de l'armée céleste, mais ils se détournent de cette vue et ils s'en vont à Bethléem et ils voient un bébé couché dans une crêche. Pourquoi considèrent-ils cela comme le plus grand spectacle ? Ici ce n'était pas une créature, la multitude d’armées célestes n'étaient que des créatures, mais ici ils ont vu le Créateur, leur Créateur, couché dans une crêche.

Merveilleux de penser à la révélation qui a été donnée à Jean que c'était Celui qui était de l'éternité et bien qu'ils n'aient eu aucune confirmation, ces bergers avaient la foi de regarder dans cette crèche et de reconnaître qui Il était. Il était le Sauveur. Israël avait auparavant des sauveurs. Il était le Christ, d'autres avaient déjà été oints, mais la fin du message aux bergers disait: Il était le Seigneur, et ces bergers l'ont reconnu comme Dieu manifesté dans la chair, et ils sont allés l'adorer. Nous ne savons pas s'ils ont vécu encore trente ans pour savoir quoi que ce soit de Sa mort sur la croix, mais combien leur foi en la révélation divine était grande dans leur cœur alors qu'ils contemplaient la merveilleuse vérité de l'Homme qui était avant eux.

« Voir dans la crèche, Dieu, sur terre un étranger !
Comme un bébé dans des bandes emmaillotées,
Le créateur du monde couché.
Par le grand négligé, au mépris soumis,
Malgré la hâte de des ange de se régaler de Lui, leurs yeux saints ».

Lui, le Fils, Celui qui était au commencement avec Dieu est ici, fait d'une femme, née de Marie, le Créateur, la Soutien de toutes choses.

Lorsque le Seigneur était ici, nous lisons dans Matthieu 22, les pharisiens, les sadducéens et les hérodiens, sont venus et l'ont défié, ils Lui ont posé des questions pour l'éprouver. Il pouvait répondre à toutes leurs questions, mais Il leur a posé une question à laquelle ils ne pouvaient pas répondre: Le Messie, de qui est-Il le fils? Ils ne pouvaient pas donner de réponse, ils sauraient qu'Il était le fils de David, mais ils ne pourraient jamais apprécier le fait que le fils de David n'était autre que le Seigneur de David. Il s'est tenu devant eux, ils ont vu son humanité, mais ils n'ont jamais reconnu Sa divinité, ils n'ont jamais reconnu sa personne éternelle ou l'ont reconnu comme tel.

J'en viens à une autre écriture. Colossiens 1 est ce chapitre où nous découvrons qu'Il est le Créateur de toutes choses. Il a tout fait, tout a été fait par Lui, et pour Lui, visible, invisible, trônes, dominions, principautés, puissances, tout a été fait par Lui, tout consiste par Lui, et puis Paul continue en disant dans ce chapitre que la plénitude habite en Lui. Qu'est-ce que cela signifie quand il est dit que la plénitude habite en Lui ?

Chacun de nous a certaines caractéristiques, certains traits, certaines façons dont nous sommes comme nos parents, mais personne n'est exactement comme un seul parent. Quand nous venons au Seigneur, nous constatons qu'Il est la représentation exacte de Dieu. Il est la plénitude, chaque attribut, chaque caractéristique, chaque trait de Dieu ont habité en Lui dans un corps ici. C'est ce que les bergers ont vu lorsqu'ils sont allés à cette crèche. Ils ont saisi ce fait merveilleux que dans cette crèche n’était pas couché une créature mais le Créateur. Comme il est étonnant que le Créateur vienne ainsi ici dans ce monde et dépeint la plénitude de la Divinité, tout ce qu'est Dieu, s'est manifestée en Lui ici.

Nous pensons à la puissance de Dieu dans la création. Dans Jonas, il parle de Dieu créant un vent et Il a créé un poisson, pensez au Seigneur dans Son humiliation ici, Il avait le pouvoir sur la création physique, Il a dit : « Que la paix soit » et ils se sont demandé « quelle sorte d'homme est ceci, que même les vents et la mer Lui obéissent ? » Marc 4:41. Dieu pourrait commander les vents, de créer la tempête pour Jonas, mais Lui, en tant qu'Homme, pourrait commander le vent et cela cesse. Lorsque le vent s'arrête, les vagues se calment généralement avec le temps, mais dans ce cas, les vagues Lui ont également obéi et elles étaient instantanément immobiles.

Il avait le pouvoir sur la création physique, Il avait le pouvoir sur la création animée. Si Dieu a préparé un grand poisson pour avaler Jonas, le Seigneur pourrait ordonner à un poisson de venir à l'hameçon de Pierre, Matthieu 17:27. Peter avait déjà utilisé un filet, mais pas maintenant. Pierre n'a besoin que d'un seul hameçon parce qu'un seul poisson était nécessaire et Dieu s'en est occupé, ou le Seigneur a ordonné à ce poisson, qui avait avalé la pièce de monnaie, de venir à l'hameçon pour que Pierre puisse payer les impôts.

Il avait le pouvoir sur la création animale, l’âne, le petit d'une ânesse. Il avait le pouvoir sur les hommes. Il avait le pouvoir sur le corps des hommes. Il a guéri le lépreux, l'aveugle, le malade, le boiteux. Il a même ressuscité les morts. Il avait également du pouvoir sur les âmes des hommes, leurs émotions, Il pouvait apporter la paix au cœur brisé. Il pouvait chasser les démons, Il avait le pouvoir sur les pensées des hommes. Il avait le pouvoir sur l'esprit des hommes. Vous vous souvenez lors que c’est dit qu'il connaissait leurs pensées ? Il savait à quoi ils pensaient. L'homme n'avait pas besoin de parler en sa présence, mais Il pouvait répondre aux questions mêmes qui se posaient dans leurs esprits. C'est un autre attribut de la Déité, n'est-ce pas ? Nous pensons aux paroles du Psaume 44:21 « Dieu ne le saurait-il pas ? » Bien sûr, Dieu connaît les secrets des cœurs des hommes. Il connaît les secrets du cœur et du Seigneur, dans Son Humanité connaissait ici les secrets de leurs cœurs. Tout est nu et à découvert à Celui avec qui nous devons rendre compte, Hébreux 4:13, c'est un autre attribut de Dieu et pourtant Il connaissait les pensées et les intentions des hommes.

Jérémie 17:10 « Moi, le Seigneur, je sonde le cœur. J’essaie même de donner à chacun selon ses voies et selon le fruit de ses actes ». Moi, le Seigneur, je sonde le cœur – Lui, connaissant leurs pensées, Il percevait leur méchanceté. Ô que c’est merveilleux, le Seigneur, dans Son Humanité ici, connaissait toute chose comme Dieu. C'est le point que je veux faire valoir. Il pouvait afficher les attributs et les caractéristiques mêmes de Dieu. La Plénitude habitait en Lui. La merveille de l'incarnation est quelque chose qui dépasse complètement notre compréhension et nous ne pouvons vraiment que l'adorer quand nous le contemplons.

Voici Celui qui a créé toutes choses, manifestant Son pouvoir sur les corps, les esprits, les âmes et les pensées des hommes, mais l'homme n'est pas affecté, les hommes ne le reconnaissent généralement pas. Il y avait bien sûr ceux qui l'ont vu. Souvenez-vous des paroles de Jean écrites dans son Évangile: « Nous avons vu Sa gloire, la gloire de l’unique engendré du Père, pleine de grâce et de vérité » Jean 1:14.

Les cartes que nous recevons en ce moment pourraient dire : « un Sauveur vous est né ». D'autres diront : « Vous appellerez Son nom Jésus car il sauvera ». L'incarnation est nécessaire pour le salut. Il ne pourrait jamais mourir pour porter le jugement de Dieu pour les hommes, s'Il n'était pas un homme, mais avez-vous déjà pensé que non seulement sa position de Sauveur mais aussi Sa position de sacrificateur dépendait de Son Humanité ?

Il a la réponse à tous nos besoins. Il est Celui qui vit toujours pour intercéder, mais Il sait aussi ce que c'est que de vivre ici dans ce monde. Moïse n'a jamais été le prêtre d'une manière supportive. Moïse a été élevé dans le palais et était à l'arrière du désert. Aaron savait ce que c'était que de subir des épreuves dans les briqueteries égyptiennes. C'est celui qui a souffert avec le peuple qui a été fait pour être le sacrificateur pour supporter ses infirmités et nous avons un sacrificateur qui n'est pas seulement assis à la droite de la Majesté d'en haut, mais qui sait ce que signifient les épreuves les plus douloureuses, car Il a ressenti la même chose.

Il était fatigué, Il était las de son voyage, Il avait faim, Il avait soif. Quand nous sommes fatigués ou lassés, nous avons besoin de quelqu'un qui comprend et nous le trouvons là en Christ, Celui qui est capable non seulement de sympathiser mais capable de sauver, de délivrer, et ainsi nous voyons que Sa prêtrise actuelle repose sur son humanité.

Dans un jour à venir, Il jugera ce monde. Tout jugement a été confié à Lui, le Fils. Pourquoi ? Parce qu'il est le Fils de l'Homme. Celui devant qui nous comparaissons au Trône du Jugement de Christ, et Celui devant qui les hommes méchants se tiendront, et qui va juger les nations, va juger parce qu'il est le Fils de l'Homme. Il est Celui qui a foulé le chemin dans toute sa perfection, non seulement Il est capable de sympathiser, de secourir, mais le moment venu, Il pourra exercer un jugement juste sur tous ceux qui se tiennent devant Lui. C’est basé sur Son incarnation.

Nous passons maintenant à une autre pensée dans Philippiens 2, Lui, étant sous la forme de Dieu - la nature essentielle de Dieu. Il est devenu un serviteur, trouvé à la mode en tant qu'homme, la forme d'un serviteur ayant pourtant la forme de Dieu. Il a été fait à la ressemblance des hommes. Il n'est pas le même que les autres hommes parce qu'Il est un homme d'un nouvel ordre. Le premier homme est de la terre - terrestre. Le deuxième homme est le Seigneur du Ciel, et bien qu'Il était à la ressemblance de la chair pécheresse, à la ressemblance des hommes, Il était sans péché. Il était fait d'une femme, non d'un homme.

Comment est l'homme ? Nous découvrons, en allant à la Genèse, que l'homme, Adam, a été fait à l'image et à la ressemblance de Dieu. Il a été fait pour représenter Dieu ici dans cette scène, pour présenter Dieu. Je suppose que la ressemblance de Dieu signifie qu'il était tripartite. Les plantes réagiront à l'environnement, elles n'en ont qu'une dimension, dirons-nous. Les plantes réagiront à l'environnement clair, sombre, froid, à la chaleur, au vent, à la pluie, etc. Un animal réagira à l'environnement, mais il réagira également à d'autres créatures, en deux dimensions. Adam a reçu une troisième dimension. Dieu a insufflé dans les narines de l'homme le souffle de vie et l'homme est devenu une âme vivante. Adam avait la capacité de communier avec Dieu.

Dieu avait mis de l'ordre dans sa création. Dieu, l'homme et ensuite les autres créatures. Adam a reçu la domination sur tout mais devait être soumis à Dieu. Ayant reçu la domination, c'est triste à dire, il l'a abandonnée. Au lieu d'écouter Dieu et de commander à la créature, il a écouté la créature, il a écouté le serpent et il a obéi au serpent et a désobéi à Dieu. Le monde a été bouleversé. Dans Actes 17, ils parlent de Paul qui a bouleversé le monde, mais Paul a essayé de le renverser dans le bon sens. Dans quel monde nous vivons, tout à l'envers parce que l'homme a écouté la créature plutôt que le Créateur et, par conséquent, a adoré la créature plutôt que le Créateur, Romains 1.

Nous venions tantôt de lire dans la Genèse que le Seigneur se repentit d’avoir fait l'homme. Dieu a vu la méchanceté des hommes, qu'elle était grande sur la terre et que toute imagination des pensées de son cœur n'était que continuellement mauvaise. Tout avait-il échoué ? Cela peut sembler ainsi, mais Noé a trouvé grâce aux yeux de Dieu. Noé et sa famille sont épargnés. En continuant, nous constatons que l'homme n'apprend pas la leçon. À partir de Babylone, ils ont adoré la créature plutôt que le Créateur. Ils adoraient le soleil, la lune, les étoiles. Ils ont loué les œuvres de leurs mains, parce qu'ils se sont d'abord détournés de Dieu, estimant l'homme supérieur à Dieu.

Nous voyons cela dans les circonstances présentes. Pourquoi aujourd’hui, les hommes ne se tournent-ils pas vers Dieu ? En Lui est le salut que les hommes recherchent. Le monde qui nous entoure est à la recherche d'un salut que les hommes fournissent mais l'homme ne peut pas se sauver lui-même.

Malheureusement, le monde est devenu pire et il fut un temps où Dieu a méprisé Son monde et Il a dit qu'ils sont corrompus, qu'ils ont fait des œuvres abominables, il n'y en a aucun qui fasse le bien. Le Seigneur a regardé du ciel sur les enfants des hommes pour voir s'il y en avait qui comprenaient et cherchaient Dieu. Ils sont tous séparés, ils sont tous ensemble devenus sales. Il n'y a personne qui fasse le bien, personne pas un seul.

Quel état horrible de ce monde hier et aujourd'hui. L'homme n'a pas retenu Dieu dans sa connaissance, il l'a mis de côté. La chose merveilleuse est que Dieu n'a pas oublié l'homme. Dieu a pensé à l'homme avant même que le monde ne soit. Nous repensons à Proverbes 8, « alors j'étais auprès de Lui, comme quelqu'un a grandi avec lui: et j'étais chaque jour son plaisir,… .. et mes délices étaient avec les fils des hommes ». Quel que soit l'homme, quel que soit ce que l'homme est devenu, nous trouvons dans une grâce merveilleuse que notre Seigneur Jésus-Christ a été trouvé à la manière de l'homme, Il est venu où nous étions et nous avons la réponse pour savoir pourquoi, parce qu'il nous veut là où Il est.

Qui pourrait concevoir une telle pensée ? Rien ne contrariera les desseins de Dieu. L'homme était Sa joie avant de venir et Il nous a rachetés et pour cela je retourne à Galates 4 « Quand la plénitude des temps fut venue, Dieu envoya Son Fils, fait d'une femme,… .. afin que nous puissions recevoir l'adoption des fils ».

C'est l'objectif que Dieu a toujours eu à l'esprit, que nous devrions être comme le Christ ? S'il y a quelque chose qui peut se comparer à la merveille de l'incarnation, je crois que c'est la merveille du fait que Dieu nous a tellement aimés qu'Il nous aurait, pas seulement avec Lui, pas seulement pour Le voir, mais pour être comme Lui. Oui, comme Lui maintenant, nous échouons si misérablement en cela, mais nous allons être comme Lui dans ce lieu où le Seigneur est manifesté dans toute Sa gloire, nous serons manifestés avec Lui. Nous serons comme Lui.

Ô merveille, que nous créatures du temps, créatures de poussière, allons être conformes à l’image du Fils de Dieu. Pouvons-nous penser à quelque chose de plus grand ? Il est venu ici, fait comme nous afin que nous puissions être comme Lui dans ce lieu le plus béni.

Puis-je terminer par des vers de deux hymnes.

Comme Jésus dans cet endroit
De lumière et d'amour suprême !
Autrefois Homme de Douleur plein de grâce,
Thème le plus béni et sans fin du ciel  !

Comme Lui ! Ô grâce suprême !
Comme Lui devant ta face,
Comme Lui pour connaître ce rayon de gloire
Face à face sans entrave !

Oh mon Dieu ! la pensée était la Tienne,
(Elle ne pourrait être que la Tienne),
Fruit de la sagesse, amour divin,
Particulier à Toi :

David Hill