La Communion

 « Si je m'exclu de la communion, je suis exclu de la communion.  Si je suis exclu de la communion, je  m'exclu de la communion ».

 Attention, toutes les disciplines n'impliquent pas l'exclusion.  Comment l'Écriture considère-t-elle celui qui s'exclut ?  Comment doit-on voir quelqu'un qui s'exclut ?

 L'exclusion est une action délibérée d'un quorum scripturaire de  2 ou 3 ;  mais ce quorum a des termes de référence, Matthieu 16. Toute tentative d'obtenir 3 témoins qui sont d'accord, sans tenir compte des autres témoins, et n'établissant pas la vérité en accord avec ces termes de référence est une démonstration claire d'esprit de parti ou de sectarisme.

 Le légalisme est la chair religieuse en action.  Si nous agissions dans le même esprit que notre Seigneur Jésus, pas un seul trait ou titre de ses paroles et actions ou de celles de l'Esprit ne serait ignoré.

 Chaque croyant Lui est aussi précieux que moi, il n'y a pas de partialité avec Lui.  Il jugera sévèrement ceux qui abusent des siens.  Gardons à l'esprit ce qu'il a dit au sujet de ceux qui maltraitaient l'un de ses petits.  Ce serait mieux si une meule était suspendue autour de leur cou, etc. Le traitement que le Seigneur a réservé à Judas, qui n'était pas le sien, dépasse de plusieurs ordres de grandeur le traitement de certains lorsqu'ils traitent les frères bien-aimés du Seigneur.

 Beaucoup prétendent défendre la vérité lorsque leur cœur n'est pas plein d'amour pour l'objet de leurs attentions.  Le légalisme conduit souvent à la dureté et à la brutalité, et est souvent le produit d'une nature auto-juste et fière.

 Aucune vérité n'est plus grande que l'Amour (Agape).  Le jugement des soi-disant frères, peut être parce que nous prétendons aimer, alors que nos actions, aux yeux de Celui avec qui nous avons affaire, sont clairement perçues comme de la haine.  Souvenons-nous que l'amour et la haine dans les Écritures ne sont pas des émotions, mais des choix.  Je dois aimer le Christ (ce qui implique d'aimer les siens ; "Pourquoi me persécutes-tu ? Le Seigneur pourrait dire à Saul) et haïr mon père et ma mère ! Ce ne sont pas des sentiments mais des choix ; Christ et ses affaires, ses souhaits, sa volonté,  Ses désirs sont mon choix délibéré et conscient ; qui est du côté du Seigneur ? Pourquoi Dieu a-t-il haï Ésaü ? Nous devons en effet examiner le contexte de cela très attentivement. Cela a été dit de nombreuses années après la mort d'Ésaü. Quand Dieu a parlé à sa mère tout le contexte était les nations et non les individus Jacob et Esaü ; deux nations sont dans ton ventre, l'aîné servira le plus jeune s'applique également aux nations car Esaü n'a jamais servi Jacob selon les écritures. Quand Dieu parle d'aimer Jacob, cela fait souvent référence à sa progéniture, de même dans Malachie, il semble se référer à Edom, la progéniture d'Esaü. Le choix d'Esaü était contre tout ce que Dieu faisait, tout ce que Dieu offrait. Étudions l'effet du choix d'Esaü sur sa progéniture ! Le choix de Dieu était Jacob, Il a rejeté Esaü et surtout la voie d'Esaü.  Dieu se battra contre nous si nous rejetons sa parole et ses voies, et même avec les meilleures intentions « tendons la main pour toucher la charrette ».  Le peuple de Dieu a besoin de bergers, de pasteurs, d'enseignants, qui seront malgré tout comme Moïse, et travailleront parmi les siens ;  Moïse n'était-il pas séparé ?  Sommes-nous parmi ceux qui ont trouvé le peuple de Dieu trop difficile à aimer et à servir ?  Sommes-nous parmi ceux qui cherchent à diviser le peuple de Dieu et à lier les autres à nos voies et à notre leadership ?  Ce sont des questions difficiles qui nécessitent beaucoup d'introspection ;  fierté de lieu, fierté de naissance, fierté de nom, fierté de nos traditions, fierté de position, la liste est interminable ;  n'importe qui d'entre eux détruira une fraternité locale et internationale ;  Est-ce que je vais en faire partie, vais-je être un constructeur avec une truelle dans une main et une épée dans l'autre ?  Ou vais-je contribuer à l'élaboration d'une journée de petites choses, dont je pourrai ensuite me vanter ?

 Arthur G Hodgett