33ème COMMUNAUTE EVANGELIQUE REGION SANKURU

33ème C.E.R.S

B.P. 1673 KANANGA

"Sur ce roc je bâtirai mon assemblée,..." Matthieu 16v18

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« Il y a un garçon ici » (Jean 6:9)

Ma simple pensée est que, n’importe quoi que nous avons à offrir au Seigneur Jésus pour Son sevice, Il peut l’utiliser. Je vous propose un certain nombre d’exemples dans la Parole. Ce garçon, mentionné dans le miracle de l’alimentation des cinq mille personnes, n’avait que cinq pains (peut-être de petits biscuits plats) et deux poissons et on a apporté cela au Seigneur avec la suggestion que c’était de loin trop petit pour être utile dans une telle foule. Chaque mot ici est diminutif et de mauvaise qualité. Le garçon était jeune, les pains étaient d’orge, généralement mangés par les pauvres, et les poissons étaient petits, peut-être comme des sardines; c’était le pique-nique d’un garçon. Mais de cette petite offrande pauvre, le Seigneur Jésus a créé un festin pour plus de cinq mille personnes et il en restait beaucoup. Le fait est que ce n’est pas ce que j’apporte, mais ce que le Seigneur en fait. Le jeune garçon était, en plus, la seule personne là-bas avec de l’approvisionnement, si insignifiant soit-il, mais le Seigneur Jésus en a fait plus qu’assez pour répondre aux besoins.

Esther

Nous n’avons aucune difficulté à comprendre la situation grave dans laquelle se trouvait cette jeune femme, et il doit y en avoir peu qui seraient disposés à critiquer sa crainte. Un ennemi des Juifs qui était extrêmement puissant était bien placé et manipulait un monarque plutôt faible pour son propre avancement et son plaisir. Les Juifs étaient particulièrement haïs par lui, et Mardochée n’avait pas aidé leur cause en refusant de s’incliner devant l’homme et de lui offrir ce qui équivalait à des honneurs divins. Ainsi, utilisant à son avantage la préférence du roi pour lui et les lois très curieuses de la Perse et de la Médie, il a persuadé le roi que les Juifs étaient un peuple dangereux et qu’il fallait prendre des mesures contre eux. Le roi a accepté la proposition sans une enquête sur les raisons ni les conséquences et a scellé le décret, qui était une condamnation à mort pour les Juifs. Cela inclurait bien sûr Mardochée, et Esther elle-même ne s’échapperait pas. C’est alors que Mardochée, son oncle, lui a offert des conseils contenus dans ce verset. « Et qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci que tu es parvenue au royaume ? » (voir Esther 4:14) Cette belle jeune fille hébraïque, Esther était dans une position particulièrement favorisée juste à ce moment-là. De toutes les jeunes femmes choisies pour devenir les épouses du roi, Esther était la préférée. L’argument de son oncle était qu’elle avait été élevée peut-être pour cette situation d’urgence et que si elle n’utilisait pas l’occasion qui lui était offerte, des secours seraient apportés aux Juifs d’un autre côté. Donc, bien sûr, elle manquerait de profiter de l’occasion au maximum personnellement et raterait une occasion en or de servir son peuple. Les sages conseils de Madochée l’ont emportée contre ses craintes et Esther fut utilisée pour provoquer la chute de l’ennemi méchant des Juifs, (un type de l’antichrist) et pour apporter de l’aide et de la sécurité aux Juifs.

C’est une pensée fascinante qu’il puisse arriver,de temps en temps, un moment dans l’histoire où le Seigneur a un travail pour un homme ou une femme à faire qu’aucune autre personne sur la terre n’est aussi bien équipée, ou aussi bien placée pour le faire. L’Ancien Testament, en particulier, en donne un certain nombre d’exemples qui constituent une étude intéressante.

Joseph

Joseph était détenu dans la prison de Pharaon, sur des accusations montées contre lui par l’épouse offensée de son maître, qu’il avait servi fidèlement et dont il avait protégé les intérêts en refusant de répondre à ses propositions illicites. On comprend facilement combien le jeune homme a ressenti cet emprisonnement injuste, et en effet, l’un des Psaumes laisse entendre comment il a ressenti dans son âme la honte des fers. (Psaume 105:18) Mais il s’est rendu compte des possibilités que la situation lui offrait pour témoigner pour son Dieu, et pour servir ses compagnons malheureux. Bien qu’il n’en fût pas conscient à l’époque, et bien que son lit ait souvent été mouillé de larmes, il vivait dans la fidélité à son Dieu, qui, en fait, l’avait élevé pour un travail spécifique, qu’il avait été préparé à l’accomplir et il était à l’endroit idéal pour faire ce travail. Il n’est pas nécessaire de parler des détails, comme vous les connaissez si bien, mais le jeune serviteur de Dieu était en rapports constants avec son Dieu capable de comprendre Sa pensée, et capable de la communiquer et de donner des conseils sages. Joseph lui-même a compris que le Seigneur l’avait envoyé devant ses frères pour les conserver la vie par une grande délivrance.(Genèse 45:7)

Marie

Marie, la sœur de Moïse est devenue très bien connue aux lecteurs de la Bible. Quand il n’était plus possible pour leurs parents de cacher Moïse des regards indiscrets des fouineurs de Pharaon, on a posé l’enfant dans un panier en osier et on l’a fait flotter sur le Nil, parmi les roseaux, près de la rive, et Marie sa sœur était là pour veiller sur son petit frère. Moïse était cher à Dieu et il était également cher à sa famille. Ainsi, en ayant à cœur le soin de son frère, Marie peut-être sans le savoir, avait aussi à cœur les intérêts du Seigneur. Personne n’était mieux préparé pour cette tâche. La fille de Pharaon a trouvé l’enfant et Marie était sur place pour offrir une nourrice pour le bébé abandonné, la propre mère de l’enfant, en fait. Ainsi il serait élevé dans la connaissance et la crainte du Seigneur, bien qu’il fût également élevé dans le palais de l’ennemi des Hébreux et de leur Seigneur. La beauté merveilleuse de l’ensemble et de la disposition est l’une des histoires charmantes de l’Ecriture. La jeune femme était sur place au moment décisif pour servir le Seigneur et sa nation, au bon endroit et dans le bon esprit.

Abigail

Abigail était l’épouse pensive d’un idiot mufle fanfaron et ingrat et est une autre des femmes que le Seigneur avait élevées pour occuper un poste à un moment décisif. David, l’oint du Seigneur, et le jeune homme que le Seigneur avait choisi pour succéder à Saul le roi d’Israël rejeté, avait besoin de provisions pour son petit groupe de guérilleros, et il avait envoyé une demande de nourriture à Nabal qui l’avait rejeté péremptoirement. Pour lui, David n’était qu’un aventurier de plus et il n’était pas prêt à puiser dans son abondance pour subvenir aux besoins de David et ses hommes. Pourtant, David et sa bande d’hors-la –loi constituaient une protection véritable pour les Hébreux contre les bandes en maraude des tribus errantes. On avait averti Abigail de ce qui s’était passé et elle s’est dépêchée de ramasser des provisions et est partie à la rencontre de David qui était en route vers la maison de Nabal, afin de prendre sa revanche pour son rejet insultant. Mais Abigail était là pour le rencontrer et avec sa”réponse douce” qui a détourné sa fureur, a évité un incident malheureux et quelques victimes. Personne d’autre n’aurait pu réussir à apaiser le furieux David cette fois-là, mais elle était sur place douce, gentille, avec un ministère de réconciliation. Comme son intervention gracieuse était opportune et David lui-même en était reconnaissant.

Rahab

Il y a des autres que l’on pourrait mentionner mais peut-être nous ne devrions pas omettre Rahab. Deux choses, principalement ont rendu Rahab apte à la tâche qu’elle a accomplie avec tant de compétence. Elle était une femme de foi et gagne une mention honorable dans le chapitre de l’épître aux Hébreux qui s’agit de la foi. Ensuite, en plus, sa position était idéale, car sa maison n’était pas à l’intérieur de la ville mais en fait sur le mur. Alors que sa famille jouirait de la prise de Jéricho, on ne parle que de sa foi. Tous les habitants de Jéricho avaient entendu le rapport de ce que Jéhovah avait fait pour Son peuple, mais elle a répondu au rapport avec la foi. « La foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu » (Romains 10:17). D'autres avaient entendu le même rapport mais n’avaient pas répondu dans l’obéissance de la foi, mais Rahab l’avait fait. Donc elle est devenue une servante du Dieu vivant. Puis, après avoir caché les espions, elle a pu les envoyer en toute sécurité par raison de la position de sa maison. Chaque porte de la ville serait soigneusement gardée, mais le mur de la ville était un endroit idéal duquel on pouvait descendre les hommes en sécurité sur une corde. A part elle il n’y avait personne à Jéricho qui était d’accord avec Israël ou avait la foi dans le Dieu d’Israël. Si elle n’avait pas répondu aux besoins du peuple du Seigneur et leur avait fourni un refuge et une fuite de leurs ennemis, le Seigneur aurait sans doute fourni un autre moyen, mais elle n’aurait pas eu l’honneur d’être l’instrument de leur salut. Elle était dans la situation idéale au moment décisif et c’était avec la sagesse qu’elle a bien profité de son occasion.

David

Le jeune berger avait été envoyé par son père pour voir comment ses frères se portaient dans la bataille avec les Philistins, dirigé à cette époque-là par le géant Goliath qui effrayait tout l’armée hébraïque par son immensité et son agressivité forte. David est arrivé sur le champ juste au moment où Goliath avait défié les Israélites à lui donner un homme contre qui il se battrait. Mais l’armée entière était partie et a laissé le champ de bataille à Goliath et à son peuple. Mais quand David a vu la crainte de son peuple et la vantardise du géant païen, il ne pouvait pas s’abstenir de dire ce qu’il en ressentait. Ses propres frères étaient en colère contre lui mais quelqu’un a rapporté à Saul ce qu’il avait dit et Saul l’a appelé à sa tente. Saul n’a pas caché du jeune garçon la gravité de la tâche qu’il lui proposait, que lui, David, aille relever le défi du héros philistin. Saul était un homme gigantesque, David était un jeune garçon; il n’avait aucune chance contre le challenger. Alors Saul a tenté de le revêtir de son propre armure mais le garçon a refusé de sortir ainsi équipé et est parti armé de sa fronde de berger et cinq cailloux qu’il a ramassé du ruisseau qui coulait dans la vallée. De nouveau, tout est diminutif ou apparemment inutile contre la puissance du géant et la solidité de son armure. Mais le Seigneur a utilisé ce jeune garçon, plein de foi en Lui, pour abattre la puissance du champion des Philistins pour rendre à Israël une victoire éclatante.

La plupart d’entre nous ressentons probablement combien peu que nous avons qui pourrait être utile au Seigneur qui nous a tant bénis, et alors que nous voudrions Le servir, nous sommes souvent opprimés par le sentiment de notre faiblesse.Mais s’Il a du travail à nous confier, nous pouvons compter sur Lui pour subvenir à tous nos besoins. Quand Moïse a reçu son appel à aller en Egypte afin d’accomplir la délivrance d’Israël dans la puissance du Seigneur, il ressentait combien peu il avait à offrir. Il était déprimé alors qu’il considérait à quel point il pouvait être peu pour le Seigneur, mais il n’avait pas considéré à fond à quel point le Seigneur serait fort pour lui, et cela semble être le point essentiel. Paul le saisit admirablement dans cette expression bien connue; « Ce n’est plus moi … mais CHRIST » Il ne s’agit pas de ce que je peux être pour Lui, mais ce qu’Il peut être pour moi.

Certains autres saints de l’Ancien Testament viennent à l’esprit et de nouveau le même principe est illustré; Jaël, Ruth, la femme sage d’Abel (voir 2 Samuel 20:13-22) parmi sans doute des autres. Ils se trouvaient, des personnes de foi, dans certaines situations qui leur convenaient idéalement pour rendre service au Seigneur et à Son peuple, et ils ont saisi les occasions, ont simplement servi et ont continué leur chemin tranquillement. Que la grâce nous soit donnée, si peu doués que nous soyons, simplement de servir le Seigneur là où nous nous trouvons, et de profiter du lieu et de la situation pour servir pour Son plaisir.

145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)

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