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Et Caleb dit : « A qui frappera Kiriath-Sépher et la prendra, je lui donnerai ma fille Acsa, pour femme ». Et Othniel, fils de Kenaz, frère de Caleb, la prit ; et Caleb lui donna sa fille Acsa, pour femme. Et il arriva que, comme il entrait, elle l'incita à demander à son père un champ. Et elle descendit de dessus l'âne ; et Caleb lui dit : « Qu'as-tu ? » Et elle dit : « Donne-moi une bénédiction ; car tu m'as donné une terre du midi, donne-moi aussi des sources d'eau ». Et il lui donna les sources du haut et les sources du bas (Josué 15:16-19).
Le potentiel spirituel de Caleb ne se limite pas à sa jouissance personnelle de tout ce que Dieu lui a confié. Dès le début de son remarquable témoignage à Dieu, Caleb a toujours désiré la bénédiction du peuple de Dieu. C'est pourquoi il a risqué sa vie pour persuader le peuple de Dieu de ne pas se décourager, mais de se confier en lui pour accomplir sa promesse malgré tous les obstacles. Il s'est distingué par une fidélité silencieuse tout au long du long voyage dans le désert, avec un espoir et une assurance fermes qu'il vivrait assez longtemps pour voir les desseins de Dieu s'accomplir, non seulement pour lui-même, mais aussi pour tout le peuple de Dieu.
Ce témoignage a rayonné au sein de sa propre famille. Il souhaitait que la génération suivante fasse l'expérience de sa relation vivante avec Dieu. Ainsi, lors de sa conquête victorieuse du pays que Dieu lui a donné, il inspire les autres à partager cette victoire. Il le fait en mettant à l'épreuve la foi et le courage des autres. Et Caleb a dit : « A qui frappera Kiriath-Sépher et la prendra, je lui donnerai ma fille Acsa, pour femme ». Othniel, le neveu de Caleb, relève ce défi et remporte la bataille de Kiriath-Sépher (la Cité des Livres). Il convient de ne pas exagérer le sens des noms de lieux, mais il est intéressant de voir la foi en Dieu triompher d'une ville proclamant la sagesse humaine. La victoire d'Othniel contraste avec la défaite des fils d'Israël, qui ont douté de Dieu aux frontières de la Terre promise. Le peuple n'a pas écouté Caleb ; Othniel l'a fait. De cette manière puissante, Dieu démontre la véracité de ce que Caleb avait proclamé quarante ans auparavant, et les fruits de la foi sont visibles.
Le mariage d'Othniel avec Acsa est la rencontre d'un homme et d'une femme de foi. La foi d'Othniel s'est prouvée sur le champ de bataille. La foi d'Acsa s'est manifestée par la compréhension de la générosité de son père, qui partageait si généreusement ce que Dieu lui avait donné. Mais Acsa a demandé davantage. Parfois, nous hésitons à demander à Dieu. Acsa avait appris de son père à faire pleinement confiance au Dieu vivant. Elle avait vu la foi de son père depuis son enfance et avait été témoin de sa puissance tout au long de son voyage dans le désert. Elle avait mené une vie nomade sous la conduite d'un homme de Dieu. Lorsqu'elle s'est installé en Terre promise, elle a désiré jouir pleinement de la bénédiction divine et elle a eu la confiance de demander beaucoup à son père : « Donne-moi une bénédiction ; car tu m'as donné une terre du midi, donne-moi aussi des sources d'eau ». Et il lui donna les sources du haut et les sources du bas. Acsa voulait connaître la présence rafraîchissante et fructueuse de Dieu dans toutes les expériences joyeuses (haut) et éprouvantes (bas) du chemin de la foi, juste comme son père l'a fait. Les sources du haut nous rappellent également les bénédictions célestes, dont la jouissance influence profondément la qualité spirituelle de notre vie quotidienne, les sources du bas.
L'héritage de foi de Caleb se manifeste clairement chez sa fille et son gendre. Dans Juges chapitre 3, Othniel apparaît, rempli du Saint Esprit, comme libérateur et juge d'Israël (v.9-11). Il nous encourage à laisser un héritage de foi.
Gordon D Kell
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