33ème COMMUNAUTE EVANGELIQUE REGION SANKURU

33ème C.E.R.S

B.P. 1673 KANANGA

"Sur ce roc je bâtirai mon assemblée,..." Matthieu 16v18

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Caleb : La douceur de la victoire

« Et Josué le bénit, donna Hébron en héritage à Caleb, fils de Jephunné. C'est pourquoi Hébron appartient en héritage, jusqu'à ce jour, à Caleb, fils de Jephunné, le Kenizien, parce qu'il avait pleinement suivi l'Éternel, le Dieu d'Israël. Or le nom d'Hébron était auparavant Kiriath-Arba ; Arba était le grand homme parmi les Anakim. Et le pays se reposa de la guerre » (Josué 14:13-15).

C'était un jour de joie lorsque Caleb a rencontré Josué à Guilgal et s'est souvenu de la promesse que Dieu leur avait faite à eux deux : « Tu sais la parole que l'Éternel a dite, à mon sujet et à ton sujet, à Moïse, homme de Dieu à Kadès-Barnéa » (Josué 14:6). Ils avaient tous deux attendu si longtemps la réalisation de cette promesse. Caleb exprime sa tristesse de voir le peuple découragé par des dirigeants qui auraient dû l'encourager à prendre possession de la terre promise. Moïse a juré à Caleb : « Si le pays que ton pied a foulé n'est à toi pour héritage, et à tes fils, pour toujours ! Car tu as pleinement suivi l'Éternel, mon Dieu » (v.9).

Caleb témoigne de la fidélité de Dieu tout au long des années passées dans le désert caché : « Et maintenant, voici, comme il l'a dit, l'Éternel m'a conservé en vie ces quarante-cinq années, depuis que l'Éternel a dit cette parole à Moïse, lorsqu'il Israël marchait dans le désert ; et maintenant, voici, moi je suis aujourd'hui âgé de quatre-vingt-cinq ans » (v.10). Mais Caleb n'est pas entré dans le pays comme un vieillard frêle, prêt à mourir, mais avec la force intacte d'une foi victorieuse : « Je suis encore aujourd'hui fort comme le jour où Moïse m'envoya ; telle que ma force était alors, telle ma force est maintenant, pour la guerre, et pour sortir et entrer » (v.11). Il était un parfait exemple des thèmes du Psaume 92 : « Ils porteront des fruits encore dans la blanche vieillesse, ils seront pleins de sève, et verdoyants, afin d'annoncer que l’Éternel est droit. Il est mon rocher, et il n’y a point d’injustice en lui » (v.14-15). Sa vie avait démontré, comme les raisins d’Eschol, la grandeur de sa foi, comme les grenades le potentiel caché de sa foi, comme les figues, il avait savouré la douce victoire de la foi (Nombres 13:23-24).

Caleb se caract rise par la force et l’humilité. La terre qui lui avait été promise était la demeure de géants, mais il s’est appuyé totalement sur Dieu par la foi : « Peut-être que l’Éternel sera avec moi, et je les déposséderai, comme l’Éternel a dit » (v.12). Josué a béni son vieil ami et lui a donné Hébron parce qu’il « avait pleinement suivi l’Éternel, le Dieu d’Israël ». Hébron s’appelait alors Kiriath-Arba ; Arba était l'homme le plus important du gigantesque peuple des Anakim. Caleb en a chassé les trois fils d'Anak : Shéshaï, Akhiman et Thalmaï, enfants d'Anak (Josué 15:14). Il témoigne de la puissance de Dieu sur tous les ennemis que nous affrontons, aussi puissants soient-ils, et illustre ce que Paul et Jean écrivent : « Je puis toutes choses en celui qui me fortifie » (Philippiens 4:13), « Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde » (1 Jean 4:4). La victoire de Caleb inaugure une période de paix : « Et le pays se reposa de la guerre » (v.15).

Le nom de l'ancienne ville d'Hébron vient du mot Hébreu qui signifie « joindre, unir, être en amitié », évoquant le rassemblement, l'union et la communion. C'était une ville de refuge, et David y a régné sur Juda pendant sept ans et demi. C'était une ville fondée par une victoire décisive, un lieu de communion fraternelle, un lieu de sécurité et la ville du roi David.

C'était également là qu'Abraham, Isaac et Jacob ont vécu, et qu'ils ont été enterrés à Hébron avec Sarah, Rebecca et Léa. Cette référence n'est pas seulement un hommage à la foi des hommes et des femmes de Dieu. C'est, comme le déclare Jésus dans Matthieu 22, un témoignage au Dieu vivant et à son peuple vivant : « Pour ce qui est de la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit : “Moi, je suis le Dieu d'Abraham, et le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob” ? Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (v.31-33).

Gordon D Kell

145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)

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