L'Agneau de Dieu

« Dieu se pourvoira de l'agneau pour l'holocauste » (Genèse 22:8).

L'Agneau de Dieu pourvu

Dieu a sacrifié les premiers animaux pour vêtir Adam et Ève après la chute : « Et l'Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des vêtements de peau, et les revêtit » (Genèse 3:21). Plus loin, dans Genèse 22, Dieu a ordonné à Abraham de sacrifier son fils unique, Isaac : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va-t'en au pays de Morija, et là, offre-le en holocauste, sur une des montagnes que je te dirai » (v.2). Avec une foi absolue, Abraham a obéit. Alors qu'Abraham et Isaac marchaient ensemble vers le lieu du sacrifice, Isaac a demandé à son père : « Voici le feu et le bois ; mais où est l'agneau pour l'holocauste ? » (v.7). Abraham a répondu : « Mon fils, Dieu se pourvoira de l'agneau pour l'holocauste ». C'est exactement ce que Dieu a fait lorsqu'il a empêché Abraham de sacrifier son fils bien-aimé et lui a pourvu « un bélier retenu à un buisson par les cornes », qu'Abraham a offert « en holocauste à la place de son fils » (v.13). Cet événement ancien évoque avec force le jour où Dieu « n'a pas épargné son propre Fils, mais l'a livré pour nous tous » (Romains 8:32). Ces paroles précèdent la conclusion glorieuse de Romains 8 : « Au contraire, dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car je suis assuré que ni mort, ni vie, ni anges, ni principautés, ni choses présentes, ni choses à venir, ni puissances, ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus, notre Seigneur » (v.37-39).

L'Agneau de Dieu présenté

Jean-Baptiste a présenté Jésus avec ces paroles : « Voilà l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » (Jean 1:29). L'épître aux Hébreux affirme clairement qu'il était impossible aux animaux sacrifiés au fil des siècles d'ôter les péchés. « Mais il y a dans ces sacrifices, chaque année, un acte remémoratif de péchés. Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés » (Hébreux 10:3-4). Ils contemplaient simplement l'unique Agneau de Dieu, Jésus. L'épître aux Hébreux présente le Sauveur de manière merveilleuse : « Mais nous voyons Jésus, qui a été fait un peu moindre que les anges à cause de la passion de la mort, couronné de gloire et d'honneur en sorte que, par la grâce de Dieu, il goûtât la mort pour tout » (Hébreux 2:9). « Mais celui-ci, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis à perpétuité à la droite de Dieu » (Hébreux 10:12). Par la foi, nous nous appuyons entièrement sur l'œuvre accomplie du Christ notre Sauveur.

L'Agneau de Dieu loué

C'est pourquoi nous venons aujourd'hui, profondément touchés par l'amour manifesté au Calvaire, avec des cœurs débordant de louanges, pour répondre à notre Sauveur ressuscité et glorifié, l'Agneau de Dieu. Le Fils de Dieu qui nous a aimés et s'est livré lui-même pour nous personnellement, « le Fils de Dieu qui m'a aimé et s'est livré lui-même pour moi » (Galates 2:20) et pour son Église glorieuse qu'il se présentera à lui-même. « Aussi le Christ a aimé l'assemblée et s'est livré lui-même pour elle, afin qu'il la sanctifiât, en la purifiant par le lavage d'eau par la parole ; afin que lui se présentât l'assemblée à lui-même, glorieuse » (Éphésiens 5:25-27). Comme Jean, dans Apocalypse 5, nous voyons par la foi notre Sauveur comme l'Agneau Vivant de Dieu, dans toute la splendeur, la puissance et la victoire de son amour éternel et en sacrifice. Et nous adorons et apprenons aussi à « marcher dans l'amour, à l'exemple de Christ qui nous a aimés et s'est livré lui-même pour nous, comme offrande et sacrifice à Dieu, en parfum de bonne odeur » (Éphésiens 5:2).

Gordon D Kell