Apprendre d'Esdras, le Scribe

« Car Esdras avait disposé son cœur à rechercher la loi de l'Éternel, et à la faire, et à enseigner en Israël les statuts et les ordonnances » (Esdras 7:10).

Dans l'Ancien Testament, Esdras est décrit comme « un scribe versé dans la loi de Moïse, qu'avait donnée l'Éternel Dieu » (Esdras 7:6). Il « avait disposé son cœur à rechercher la loi de l'Éternel, et à la faire, et à enseigner en Israël les statuts et les ordonnances » (Esdras 7:10). Il est également décrit comme « Esdras, le sacrificateur, le scribe, scribe des paroles des commandements de l'Éternel et de ses statuts donnés à Israël » (v.11).

Dans le livre de Néhémie, le premier jour du septième mois, Esdras « apporta la Loi devant la congrégation des hommes et des femmes, et devant tous ceux qui avaient de l'intelligence pour entendre. Et il y lut devant la place qui est devant la porte des Eaux, depuis l'aube jusqu'à midi, en présence des hommes et des femmes, et de ceux qui avaient l'intelligence. Et tout le peuple prêtait l'oreille au livre de la Loi » (Néhémie 8:2-3). Avec ses compagnons de travail, Esdras « faisaient comprendre la loi au peuple ; et le peuple se tenait à sa place. Et ils lisaient distinctement dans le livre de la Loi de Dieu, et ils en donnaient le sens et les faisaient comprendre lorsqu'on lisait » (v.7-8).

L'auditoire était si profondément touché par ce qui était lu et expliqué qu'il a pleuré. Mais Esdras les réconforte et leur redonne la joie du salut. « Allez, mangez de ce qui est gras et buvez de ce qui est doux, et envoyez des portions à ceux qui n'ont rien de préparé, car ce jour est saint, consacré à notre Seigneur. Et ne vous affligez pas, car la joie de l’Éternel est votre force ».

Malheureusement, dans le Nouveau Testament, les sacrificateurs et les scribes n'avaient pas le caractère d'Esdras et s'opposaient constamment au Sauveur. Ils connaissaient la parole de Dieu intellectuellement, mais elle n'avait pas pénétré leurs cœurs et leurs esprits, ni transformé leurs vies. Lorsque Jésus raconte la parabole du Bon Samaritain, décrivant la situation désespérée de l'homme dépouillé et laissé pour mort, ce sont le sacrificateur et le scribe qui passent de l'autre côté, égoïstes, distants et indifférents.

Hébreux nous dit : « Car la parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu'une épée à deux tranchants, et atteignant jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur » (Hébreux 4:12). Nous découvrons cette vérité dans nos propres vies. Comme Esdras, nous devons préparer nos cœurs à laisser la parole de Dieu parler puissamment à nos âmes et à nos esprits.

Cela oriente nos vies et nos actions, « jointures et moelles » de notre corps, en sacrifice vivant à Dieu (Romains 12:1-2).

Le processus sacré commence en présence du Sauveur. Dans Luc 24, le Seigneur explique d'abord ce qui le concerne, à partir de « Moïse et de tous les prophètes », à seulement deux disciples. Ensuite, il ouvre la compréhension de tous ses disciples au fait que Christ soit au cente de toutes les Écritures. La parole de Dieu porte le fruit de l'Esprit en nous, individuellement et en tant que peuple de Dieu, pour devenir des scribes spirituels, représentants altruistes, généreux et compatissants de notre Sauveur.

Gordon D Kell