La foi pour intercéder et intervenir

Et étant monté dans la nacelle, il passa à l'autre rive, et vint dans sa propre ville. Et voici, on lui apporta un paralytique couché sur un lit. Et Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : « Aie bon courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés… Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés... » ; alors il dit au paralytique : « Lève-toi, prends ton lit et va dans ta maison ». Et il se leva et s’en alla dans sa maison (Matthieu 9:1-2, 6-7).

Matthieu commence le chapitre 9 de son Évangile en nous racontant l’arrivée de Jésus dans « sa propre ville ». Nazareth était un lieu où Jésus avait été violemment rejeté au début de son ministère public (Luc 4:28-30). Mais à cette occasion, « on lui apporta un paralytique couché sur un lit ». Jésus répond avec puissance et joie à leur foi : « Et Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : « Aie bon courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés ». Certains scribes n'en croyaient pas leurs oreilles lorsque Jésus parlait du pardon des péchés et pensaient : « Cet homme blasphème ! » Mais Jésus, dans sa sainte humilité de Fils de l'homme, a manifesté sa puissance divine de pardonner et de guérir. De plus, il a aussi manifesté sa puissance divine de regarder dans les cœurs et les esprits de ceux qui venaient à lui dans le besoin et de ceux qui lui en voulaient. Il a dévoilé les cœurs de ceux qui cachaient leurs pensées corrompues en posant la question : « Pourquoi pensez-vous du mal pensées dans vos cœurs ? » Nous pouvons cacher nos mauvaises pensées les uns aux autres, mais pas à Dieu. Jésus est Dieu, omnipotent (tout-puissant), omniscient (connaissant tout).

Le Sauveur ne permettrait pas aux scribes de souiller la révélation de sa grâce glorieuse : « Car, lequel est le plus facile, de dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou de dire : “Lève-toi et marche ?” Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés (v.5-6). Le péché a apporté la misère et la mort dans le monde. Le Seigneur est venu nous racheter de son châtiment, de son pouvoir et, finalement, de sa présence. Il se souciait du besoin d'une personne : « Lève-toi, prends ton lit et va dans ta maison ».

Le paralytique illustre la puissance du péché à nous priver de liberté. Ses amis nous rappellent le ministère d'intercession et d'intervention : « on lui apporta » à Jésus. Je suis sûr que ses amis lui ont dit où ils allaient. Il a peut-être protesté, jugeant un tel acte futile, ou est-il parti volontairement, la foi et l'espérance au cœur. Nous ignorons les détails de ce voyage, mais nous connaissons la foi qui l'a accompagné. Seul le Seigneur peut sauver, mais nous, ses disciples et témoins, nous pouvons intercéder et intervenir.

Le Seigneur a vu et a répondu aux amis avec la foi d'intercéder et d'intervenir pour le paralytique. Tant de choses se traduisent dans les simples gestes de cet homme : se lever et rentrer chez lui. Il était pardonné et obéissant, et la force de porter a remplacé la faiblesse d'être porté. Il marchait dans la nouveauté de la vie avec ses amis, et son foyer ne serait plus jamais le même.

Tout cela est arrivé parce que ses amis avaient foi en Christ et ont intercédé en faveur d'un homme. C'est l'appel le plus direct et le plus convaincant à suivre leur exemple fidèle.

Gordon D Kell