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Et quand il eut cessé de parler, il dit à Simon : « Mène en pleine eau, et lâchez vos filets pour la pêche ». Et Simon, répondant, lui dit : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit, et nous n'avons rien pris ; mais sur ta parole, je lâcherai le filet ». Et ayant fait cela, ils enfermèrent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait (Luc 5:4-6).
Luc relate un jour glorieux où le Sauveur était entouré d'une foule nombreuse désireuse d'« entendre la parole de Dieu » (v.1). Il a remarqué deux barques vides dans les eaux peu profondes, dont les propriétaires étaient tout près en train de laver leurs filets. Jésus est monté dans la barque de Pierre et lui a demandé de la pousser plus loin pour pouvoir parler aux gens. Luc ne rapporte pas ce que Jésus a dit, mais je soupçonne que Pierre, ses compagnons et la foule étaient assis en silence, écoutant « les paroles de grâce qui sortaient de sa bouche » (Luc 4:22). Dans le chapitre précédent, les paroles pleines de grâce du Seigneur ont conduit à son rejet à Nazareth, mais sur cette plage ce jour-là, les gens ont écouté attentivement jusqu'à ce que le Seigneur « cesse de parler ».
Nous écoutons d'abord la parole de Dieu, puis nous sommes censés y répondre personnellement. Nous le voyons dans ce qui suit, lorsque Jésus dit à Pierre : « Mène en pleine eau, et lâchez vos filets pour la pêche ». « La profondeur » sonne mystérieux, dangereux et incertain. Mais ce n'était pas un endroit inhabituel pour Pierre. Il avait l'habitude de pêcher dans les eaux profondes toute sa vie. La pêche l'a caractérisé lors de ses premières rencontres avec le Seigneur, et il a continué à pêcher à la fin des Évangiles, dans Jean 21. Pierre n'avait pas peur de la profondeur. Mais il avait un autre problème. En tant que pêcheur expérimenté, Pierre pensait savoir mieux que le Seigneur et répondit, un peu à contrecœur : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit, et nous n'avons rien pris ; mais sur ta parole, je lâcherai le filet ». Il jugeait involontairement ce que le Christ ferait à partir de sa propre expérience. Ce ne serait pas la première fois.
Mais, grâce à Dieu, Pierre a obéit à ce qui lui avait été ordonné. Cela l'a conduit non seulement à attraper « une grande quantité de poissons », mais aussi aux pieds de Jésus. Ce jour-là, il a commencé à comprendre la nature pécheresse de son cœur : « Je suis un homme pécheur » (v.8), mais surtout, il a découvert le cœur du Christ : « Ne crains pas » (v.10). En prenant conscience de la distance de son indignité face à la divinité du Christ, Pierre s'est rapproché du Sauveur, qui a transformé sa vie. Cela a poussé Pierre, Jacques et Jean à tout abandonner et à suivre Jésus (v.11).
Se lancer à l’eau n’est pas une expérience inhabituelle. Nous le faisons tous les jours. La question est : le faisons-nous avec le Seigneur ? Rien n’indique que le Seigneur ait quitté la barque lorsqu'elle est menée à l’eau. Il n'a pas marché sur l’eau pour aller et venir du bateau, mais sur l’eau parmi les pêcheurs ordinaires qui allaient devenir ses plus grands témoins. Mais le trajet et ses bénédictions ont commencé sur la plage, assis aux pieds de Jésus, et se sont terminés par une bénédiction et un hommage aux pieds de Jésus. C'est un magnifique rappel que chaque jour, ordinaire ou extraordinaire, devrait commencer en présence de Celui qui est avec nous. Nous ne connaissons pas ce qui nous attend, mais nous connaissons Celui qui, comme Pierre l'a découvert, ne nous laisse et ne nous abandonne jamais (Hébreux 13:5).
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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