Chaque cœur répond

« À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang ; et il nous a fait un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père ; à lui la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen »
(Apocalypse 1:5-6).

Jean s'est toujours présenté comme le disciple « que Jésus aimait ». Il se décrit ainsi lorsque Jésus s'est entouré de ses disciples la nuit de Pâques, lorsqu'il a été trahi et a institué la Sainte Cène (Jean 13:23). Jean utilise cette description lorsqu'il se tenait aux côtés de Marie, la mère de Jésus, à la croix. Jésus a vu sa mère et Jean et l'a confiée à Jean, qui l'a prise « chez lui » (Jean 19:25-27). Marie de Magdala, découvrant le tombeau vide, « courut trouver Simon Pierre et l'autre disciple que Jésus aimait, et elle leur dit : “On a enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons pas où on l'a mis” ». Pierre et Jean coururent au sépulcre et découvrirent qu'il était vide. Jean « vit et crut » (Jean 20:2, 8). Lorsque Jésus ressuscité se tenait sur la plage et indiquait à ses disciples fatigués où pêcher, leurs filets étant débordés, « le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : “C'est le Seigneur !” ». Peu de temps après, après que Jésus eut rétabli Pierre et l'eut accompagné sur la plage, Pierre « voit suivre le disciple que Jésus aimait » et demanda à Jésus : « Seigneur, et celui-ci, que lui arrivera-t-il ? » (v.21). Jésus répondit : « Si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne, que t'importe ? Toi, suis-moi ».

On pense que Jean était le plus jeune des disciples et qu'il a survécu à tous ses compagnons apôtres. Il emploie le mot « amour » plus que tous les autres évangélistes réunis. Dans la chambre haute, à la croix, au sépulcre, dans la barque et suivant Jésus sur la plage, Jean savait que le Christ l'aimait. Au début de son dernier livre, il utilise ces paroles simples et profondes : « Celui qui nous a aimés ». Jean connaissait l'amour qui était sur lui, était sur chaque enfant de Dieu. Il décrit cette communion d'amour, de vie et de lumière dans 1 Jean. Dans Apocalypse, chapitre 5, Jean décrit le ciel débordant de l'hommage du Sauveur et conclut la révélation divine par la promesse personnelle du Sauveur : « Oui, je viens bientôt », et la réponse de son peuple : « Amen ; viens, Seigneur Jésus ! » (Apocalypse 22:20).

Aujourd'hui, partout dans le monde, le peuple du Seigneur se souvient du prix qu'il a coûté au Sauveur pour nous racheter. En faisant ainsi, nous sommes assurés qu'il nous a « aimés ». Que nous soyons deux, trois ou nombreux, nous témoignons de son amour sacrificiel : « Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne » (1 Corinthiens 11:26).

Chaque rassemblement est un signe de ce qui est à venir : « Au nom de Jésus, se ploie tout genou des célestes, et terrestres et infernaux, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:10-11).

Chaque membre du peuple du Seigneur est un trophée de sa grâce. Le Sauveur se réjouit d'entendre nos louanges et notre hommage unies et écoute chaque note unique que chaque cœur apporte, lorsque nous nous réjouissons de l'émerveillement de « Celui qui nous a aimés ».

Gordon D Kell