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« Jésus Christ, quoique vous ne l'ayez pas vu, vous aimez ; et croyant en lui, quoique maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d'une joie ineffable et glorieuse, recevant la fin de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:8-9).
« Mais nous voyons Jésus » (Hébreux 2:9).
Les premiers à voir Jésus étaient Marie, sa mère, et Joseph, son époux. Aussitôt, des bergers, conduits par des anges, sont arrivés à l'adresse anonyme du Sauveur et « l'ayant vu, ils divulguèrent la parole qui leur avait été dite touchant ce petit enfant ». Quelque temps après, les mages, après un long voyage, sont arrivés à Bethléem : « Et étant entrés dans la maison, ils virent le petit enfant avec Marie, sa mère ; et, se prosternant, ils lui rendirent hommage » (Matthieu 2:11). Siméon et Anne ont également vu Jésus lorsqu'on l'a amené au Temple.
Les docteurs au temple ont vu Jésus comme un garçon, mais ne savaient pas qui il était. Ce n'est que lorsque Jésus fut devenu homme que Jean-Baptiste « voit Jésus venant à lui, et il dit : “Voilà l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde !” » Le lendemain, il revoit Jésus : « Et, regardant Jésus qui marchait, il dit : “Voilà l'Agneau de Dieu !” »
L'apôtre Jean, dans le même chapitre de son Évangile, écrit : « Et nous vîmes sa gloire » (Jean 1:14) et ouvre sa première épître : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé » (1 Jean 1:1).
Le Fils de Dieu a été vu, entendu et connu par des témoins clés depuis sa naissance jusqu'à son ascension au ciel. Lorsque Jésus est mort sur la croix, ses disciples l'ont perdu de vue jusqu'à ce qu'il apparaisse devant eux dans la victoire de sa résurrection. « Alors les disciples se réjouirent donc quand ils virent le Seigneur » (Jean 20:20). En entrant au ciel, il a disparu à la vue de ses disciples. Ils ne l'ont plus vu. Ils ne l'ont plus vu avec leurs yeux naturels, mais n'ont jamais cessé de le voir avec les yeux de la foi.
Thomas n'était pas présent lorsque Jésus ressuscité est apparu à ses disciples dans l'Évangile de Jean. Il a eu l'occasion de croire que le Seigneur était ressuscité avant de voir son Sauveur ressuscité. Au lieu de cela, il a dit : « A moins que je ne voie en ses mains la marque des clous, et que je ne mette ma main dans son côté, je ne le croirai point ». Le Seigneur a dû confronter Thomas à son incrédulité volontaire en l'invitant à examiner les blessures de son amour. Cela a transpercé le cœur de Thomas et l'a poussé à déclarer : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20:28). Le Sauveur a répondu : « Thomas, parce que tu m'as vu, tu as cru ; bienheureux ceux qui n'ont point vu et qui ont cru ». Dans sa première lettre aux chrétiens souffrants dont la foi était mise à l'épreuve pour prouver son authenticité, Pierre écrit : « …Jésus Christ, quoique vous ne l'ayez pas vu, vous aimez ; et croyant en lui, quoique maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d'une joie ineffable et glorieuse ».
Le Seigneur n'a jamais utilisé de paroles vaines. Lorsqu'il a dit : « Bienheureux ceux qui n'ont point vu et qui ont cru », il a parlé d'un groupe dont nous faisons partie. Le temps n'a pas diminué cette bénédiction. Nous avons cru au Sauveur par la foi, et maintenant « nous voyons Jésus » par la même foi. Cette expérience est constante : « Fixer les yeux sur Jésus » (Hébreux 12:1). Nous pouvons parfois avoir l'impression de manquer de foi et ne pas réaliser la joie que Christ procure à ceux qui ont cru en lui. Puissions-nous ne jamais perdre le désir que le Seigneur augmente notre foi en lui jusqu'au jour où la foi cédera la place à la vue.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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