33ème COMMUNAUTE EVANGELIQUE REGION SANKURU

33ème C.E.R.S

B.P. 1673 KANANGA

"Sur ce roc je bâtirai mon assemblée,..." Matthieu 16v18

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Des Maris qui écoutent

« Maris, aimez vos propres femmes, comme aussi Christ a aimé l'assemblée et s'est livré lui-même pour elle » (Éphésiens 5:25).

On ne rattacherait peut-être pas immédiatement un couple de l'Ancien Testament à l'exhortation de Paul, dans le Nouveau Testament, selon laquelle les maris doivent aimer leurs femmes « comme aussi Christ a aimé l'assemblée et s'est livré lui-même pour elle ». Mais je pense que l'histoire de la naissance de Samuel illustre parfaitement ce que Paul voulait transmettre. Au cœur de cette histoire se trouvent un mari et une femme, Elkana et Anne. Il ne fait aucun doute que Elkana aimait profondément Anne malgré le chagrin de leur mariage sans enfant : « Il aimait Anne, mais l'Éternel avait fermé sa matrice » (1 Samuel 1:5).

On peut observer l'angoisse du cœur et de l'esprit d’Anne. Elle désirait ardemment que son mari l'écoute, la comprenne et la soutienne. Elle ne recherchait pas le don d'une « double portion » (v.5). Elle avait besoin que son mari écoute son cœur. Elkana ne pensait pas moins à Anne parce qu'elle ne pouvait pas avoir d'enfants. Il était sincèrement convaincu de pouvoir subvenir à tous ses besoins : « Est-ce je ne vaux pas mieux pour toi que dix fils ? » (v.8). Elkana n'arrêtait pas d'écouter son cœur brisé et comprendre son impuissance à changer la situation. Cette crise dans leur vie conjugale a atteint son paroxysme lorsque Anne s'est rendue seule au « temple de l'Éternel » (v.9) et elle a épanché « l'amertume de son âme, pria l'Éternel et elle pleura abondamment » (v.10). C'était le jour où Elkana aurait dû être aux côtés de sa femme. Nous avons commencé notre vie conjugale côte à côte lorsque nous nous sommes engagés l'un envers l'autre. Et nous ne devrions jamais cesser d'être l'un à côté de l'autre.

Lorsque Dieu a exaucé la prière d'Anne et il lui a donné un fils, elle l'appela Samuel, disant : « Car je l'ai demandé à l'Éternel » (v.20). On peut comprendre la joie immense qui a inondé son cœur lorsqu'elle tenait son premier enfant dans ses bras. Mais ce qui est plus difficile à comprendre, c'est ce qu'elle ressentit le jour où elle dut l'abandonner pour accomplir son vœu. Elle a gardé Samuel jusqu'à son sevrage, mais elle savait qu'ils ne tarderaient pas à se séparer. C'est alors que Elkana a écouté le cœur de sa femme et s'est tenu à ses côtés : « Fais ce qui est bon à tes yeux, demeure jusqu'à ce que tu l'aies sevré ; seulement, que l'Éternel accomplisse sa parole ! (v.23). Après le sevrage de Samuel, Anne et son mari se sont rendus ensemble à la maison de l'Éternel pour sacrifier et présenter Samuel, « Et ils égorgèrent le taureau et ils amenèrent le jeune garçon à Éli » (v.25).

L'histoire de Samuel, le grand juge d'Israël, a commencé par l'œuvre de Dieu dans la vie d'une femme. Malgré la souffrance, une bénédiction extraordinaire s'est offerte. En même temps, nous apprenons que notre amour pour nos épouses ne doit pas reposer sur des réponses simples ou sur l'autosuffisance qui caractérisait Elkana lorsque nous le rencontrons pour la première fois. Notre amour doit se manifester par une vigilance spirituelle, une sensibilité et une volonté d'écouter et de comprendre non seulement les paroles que nous entendons, mais aussi les cris du cœur, ce qu’Elkana démontrera plus tard. Les maris qui écoutent sont les maris les plus aimants. Comprendre nos limites et aller ensemble en présence de Dieu pour découvrir les richesses de sa grâce est fondamental pour cet apprentissage.

Gordon D Kell

145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)

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