33ème COMMUNAUTE EVANGELIQUE REGION SANKURU

33ème C.E.R.S

B.P. 1673 KANANGA

"Sur ce roc je bâtirai mon assemblée,..." Matthieu 16v18

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Pas oublié

Mais moi, je ne t'oublierai pas. Voici, je t'ai gravée sur les paumes de mes mains
(Ésaïe 49:15-16).

Les paroles d'Ésaïe ont été écrites pour rappeler au peuple de Dieu qu'il ne serait jamais oublié. Les paroles qu'il utilise nous rappellent avec force l'amour du Christ pour nous et comment rien ne peut nous séparer « de l'amour de Dieu qui dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Romains 8:39). Lorsque le Sauveur a institué sa Sainte Cène, c'était pour que nous n'oubliions jamais son amour rédempteur et tout ce qu'il a accompli. Toutes les circonstances entourant cet événement nous donnent une profonde idée de l'importance que le Seigneur accordait pour être ses disciples. Chaque Évangile traduit les sentiments du Christ à ce moment-là. Matthieu décrit simplement ce moment : « Et le soir étant venu, il se mit à table avec les douze » (Matthieu 26:20). C'était un moment paisible, contrastant avec toute l'agitation maléfique qui allait suivre et conduire au Calvaire. Il s'est assis paisiblement, et l'Évangile de Jean rapporte la joie de sa paix dans leurs cœurs : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne. Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif » (Jean 14:27).

L'Évangile de Marc présente Jésus comme le parfait Serviteur de Dieu. Il rapporte son activité sainte et constante et écrit : « Il vient avec les douze » (Marc 14:17). Il n'est pas arrivé après que les disciples se soient assis ; il est venu avec eux. Il avait accompagné ses disciples depuis leur appel jusqu'à ce qu'il soit emmené loin d'eux pour le jugement et, à ce moment-là, il a assuré leur sécurité (Jean 18:8). Il les a conduits à la chambre haute. Nous ne rencontrons pas simplement le Seigneur à la fraction du pain. Il est toujours avec nous et nous guide (Matthieu 28:19). Notre marche avec le Sauveur prépare nos cœurs à lui rendre hommage au début d'une nouvelle semaine.

Dans l'Évangile de Luc, nous lisons : « Et quand l'heure fut venue, il se mit à table, et les douze apôtres avec lui. Et il leur dit : “J'ai fort désiré de manger cette Pâque avec vous, avant que je ne souffre” » (Luc 22:14-15). Par les paroles du Seigneur, Luc exprime combien il était important pour lui d'être entouré de ceux qu'il aimait, en prévision d'être bientôt entouré de ceux qui le haïssaient et le crucifieraient.

Enfin, Jean écrit : « Or avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue pour passer de ce monde au Père, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'à la fin » (Jean 13:1). Jésus les avait réunis pour qu'ils comprennent, sans le moindre doute, selon les paroles de Jérémie : « Je t'ai aimée d'un amour éternel ; c'est pourquoi je t'attire avec bonté » (Jérémie 31:3).

Le Seigneur a réprimandé les Éphésiens parce qu'ils avaient abandonné leur premier amour (Apocalypse 2:4). Ce n'est pas qu'ils avaient cesser d'aimer le Seigneur, mais la joie et la réponse spontanée qui caractérisaient leur premier amour avaient disparu. Le Seigneur veut que nous nous souvenions et répondions à son amour pour nous et à la gloire de sa personne. Ce qui stimule une telle réponse, c'est la compréhension que nous ne nous effacerons jamais de sa mémoire. Luc et Jean nous disent tous deux que la première chose que le Seigneur ressuscité a montrée à ses disciples fut ses « mains » (Luc 24:40, Jean 20:20). Ses mains marquées des clous étaient la preuve de sa vie, de sa mort et de sa résurrection. Luc nous dit aussi que, lorsque le Sauveur ressuscité est monté au ciel dans la gloire, « il a levé ses mains en haut » (Luc 24:50), et qu'il ne nous oublie jamais. Les pierres d'onyx sur les épaules du Souverain Sacrificateur et les pierres portées sur son cœur, gravées des noms des Fils d'Israël (Exode 28:9,21), illustrent magnifiquement ce fait. De la gloire, le Seigneur se rassemble auprès de son peuple dans toute la fraîcheur éternelle de son amour divin. C'est un amour que nous ne devrions jamais oublier, ni nous refroidir ni nous montrer tièdes.

Que nous puissions plutôt aujourd'hui être guidés par le Seigneur à nous asseoir avec lui, pleinement conscients et assurés de son amour éternel, et, les cœurs débordants, à nous souvenir de notre Sauveur qui ne nous oublie jamais.

Gordon D Kell

145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)

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