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« Et il arriva qu'après trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs… les écoutant » (Luc 2:46).
Et il leur dit : « Quels sont ces discours que vous tenez entre vous en marchant, et vous êtes tristes ? » (Luc 24:17).
Le Sauveur nous enseigne par ses paroles et ses actes. L’ordre dans lequel cela se présente est important. Dieu a expliqué à Moïse ses sentiments envers les enfants d’Israël : « J’ai vu, j'ai vu l'affliction de mon peuple… j’ai entendu le cri… je connais ses douleurs… je suis descendu pour le délivrer » (Exode 3:7-8). Luc développe des thèmes similaires dans le ministère du Seigneur, au début et à la fin de son Évangile. Le Seigneur passe de l’assise et de la marche à l’écoute. Le mouvement de la grâce est fluide et divin. Lorsque Jésus accueille Nathanaël à la fin du premier chapitre de l'Évangile de Jean, celui-ci est surpris. Lorsque Jésus lui dit qu'il le voyait « sous le figuier », Nathanaël a rendu hommage. Comprendre que le Seigneur nous voit avant même que nous ouvrions notre cœur à la prière pour exprimer nos circonstances et nos besoins devrait nous inciter à commencer nos prières par l'hommage et la reconnaissance. Cela nous donne une confiance spirituelle, car nous sommes en présence d'un Père aimant et du Bon Berger qui écoutent constamment le battement de cœur de nos vies.
Ma fille est infirmière en cardiologie et elle a récemment acheté un nouveau stéthoscope. Elle devait le tester sur nous et écouter nos cœurs lors de notre récente visite. Mais dans l'agitation de la visite, elle a oublié, et nous aussi. Mais notre Père et notre Sauveur ne cessent jamais d'écouter et ils sont toujours conscients de l'état de nos esprits, de nos âmes et de nos corps. Le Seigneur était assis dans le temple avec les docteurs, non pas pour apprendre comme un enfant et simplement écouter, mais pour démontrer qu'il était toujours à l'écoute. Et lorsqu'il dit aux deux disciples d'Emmaüs : « Quels sont ces discours que vous tenez entre vous en marchant, et vous êtes tristes ? » il commence à leur montrer qu'il comprenait la tristesse qu'il transformerait en joie et en allégresse. Il avait déjà écouté leurs cœurs.
Il est intéressant de noter que, comme enfant, le Seigneur était parmi les docteurs dans le temple, mais ils ne savaient pas qui il était. Ils ne se sont jamais arrêtés pour considérer que le jeune garçon était leur Messie. Sur la route d'Emmaüs, les disciples n'ont pas été aveuglés par leur chagrin quant à l'identité de Jésus, mais leurs yeux ont été empêchés de reconnaître le Sauveur. Pourquoi ? Le Seigneur leur enseignait à être enseignés par la Parole de Dieu. Le temps viendrait où le Fils de Dieu retournerait au ciel. Mais il ne les quittait pas, le Seigneur ne leur a jamais dit au revoir. Il serait toujours présent auprès d'eux d'une manière nouvelle et vivante par la Personne du Saint Esprit, le Consolateur, l'Écouteur. « De même aussi l'Esprit nous est en aide dans notre infirmité ; car nous ne savons pas ce qu'il faut demander comme il convient ; mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables » (Romains 8:26). Et le Saint Esprit est au service de nos cœurs par la Parole de Dieu. « Il vous enseignera toutes choses » (Jean 14:26).
Le Seigneur n'écoute pas seulement nos besoins et nos peines. Il se réjouit d'entendre nos louanges et notre hommage. Notre expérience du cœur d'écoute du Sauveur nous apprend à écouter à nouveau son amour pour nous, à lui rendre hommage et à avoir des cœurs qui s'écoutent et prennent soin les uns des autres.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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