Les Caractéristiques du Sauveur : Voir et connaître Jésus

Et il arriva qu’après trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. Et tous ceux qui l’entendaient s'étonnaient de son intelligence et de ses réponses (Luc 2:46-47).

Et leurs yeux furent ouverts, et ils le reconnurent ; mais lui devint invisible et disparut de devant eux. Et ils dirent entre eux : « Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous ouvrait les écritures ? » (Luc 24:31-32).

Dieu merci pour les Évangiles. Leur simplicité et leur profondeur s’harmonisent parfaitement pour communiquer l’émerveillement du Sauveur. C'est une joie de pouvoir y revenir encore et encore et, comme Jean-Baptiste, de voir Jésus marcher, « et de regarder Jésus qui marchait », et d'être submergé par sa grâce divine : « Voilà l'Agneau de Dieu ! » (Jean 1:35-36). Jean avait déjà vu Jésus et avait déclaré : « Voilà l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » (v.29). Au verset 35, il dit simplement : « Voilà l'Agneau de Dieu ! ». Un cher ami m'a dit un jour que le salut réside dans le regard, la sanctification réside dans la contemplation. Que nous puissions ne jamais nous lasser du privilège de pouvoir ouvrir nos Bibles pour voir Jésus et l'entendre dire : « Apprenez de moi » (Matthieu 11:29).

Luc observe Jésus, comme un enfant dans le temple et rapporte ce qu'il a fait avant de rapporter ses paroles : « Et il arriva qu’après trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. Et tous ceux qui l’entendaient s'étonnaient de son intelligence et de ses réponses » (Luc 2:46-47). Luc nous raconte l'enfance du Christ de manière unique. Avant de le retrouver au temple, nous lisons : « L'enfant croissait, se fortifiait, étant rempli de sagesse ; et la faveur de Dieu était sur lui » (Luc 2:40). Il nous est impossible de comprendre comment la Personne que Jean décrit dans les premières paroles de son Évangile a pu naître et grandir, tout au long de son enfance, jusqu'à devenir l'Homme-Christ Jésus, « Au commencement était la Parole ; et la Parole était auprès de Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement auprès de Dieu. Toutes choses furent faites par elle, et sans elle pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (Jean 1:1-4). Mais par la foi, nous pouvons vivre spirituellement l'expérience de Jean : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé » (1 Jean 1:1).

Au début de l'épître aux Hébreux, nous lisons : « Mais nous voyons Jésus, qui a été fait un peu moindre que les anges, à cause de la passion de la mort, couronné de gloire et d'honneur en sorte que, par la grâce de Dieu, il goûtât la mort pour tout » (Hébreux 2:9). Vers la fin de la même épître, nous sommes encouragés à « courir avec patience la course qui est devant nous, fixant les yeux sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi » (Hébreux 12:1-2).

Luc embrasse la grâce du Sauveur dans la simplicité de sa visite au temple dans son enfance, au début de son Évangile, et dans le caractère de sa révélation à ses disciples ressuscités, dans le dernier chapitre de son Évangile : « Et leurs yeux furent ouverts, et ils le reconnurent ». Comme nous le verrons, c'est une belle étude sur la façon de voir et de connaître Jésus.

Gordon D Kell