Demeure tranquille, appuyé sur l’Éternel

« Remets ta voie sur l'Éternel, et confie-toi en lui ; et lui, il agira… Demeure tranquille, appuyé sur l’Éternel, et attends-toi à Lui » (Psaume 37:5-7).

Hier, mon beau-frère a brièvement parlé sur demeurer tranquille, appuyé sur le l’Éternel. Il a évoqué le monde troublé dans lequel nous vivons et la nécessité de faire l'expérience et la manifestation de la paix de Dieu. La veille, j'accompagnais un ami Égyptien qui passait son test de conduite pour le permis de conduire Britannique. Il était un conducteur très expérimenté, mais c'était quand même stressant. La famille avait besoin de la voiture, et s'il échouait au test, il ne pourrait pas le repasser avant plusieurs mois. Cela laisserait la famille sans véhicule.

Pendant le test, j'étais assis à l'arrière. Je ne sais pas qui était le plus nerveux, mon ami ou moi ! Je savais que plusieurs frères et sœurs priaient pour lui, et j'étais assis en silence, priant pour chacune de ses manœuvres ! Bien avancé dans le processus, je me suis soudain demandé : « Gordon, pourquoi pries-tu toujours ? Tu as confié l'affaire au Seigneur, laisse-le faire ! » Alors, j'ai arrêté de prier. Mon ami a réussi haut la main, et c'était si bon de se réjouir avec lui par la suite.

Dans le premier chapitre du livre de Samuel, Anne s'est rendue seule à la maison de Dieu. Elle était profondément affligée de ne pas avoir d'enfant et priait Dieu pour un garçon. Elle n'a pas crié d'angoisse, mais parlait dans son cœur. Ses lèvres remuèrent, mais personne sur terre n'entendait sa voix. Mais elle était entendue au ciel (1 Samuel 1:13). Le souverain sacrificateur, Éli, l'a vue, il a pensé qu'elle était ivre et il a condamné son comportement jusqu'à ce qu'elle explique : « Non, mon Seigneur ; je suis une femme qui a l'esprit accablé ; je n'ai bu ni vin ni boisson forte, mais je répandais mon âme devant l'Éternel » (v.15). Cette réponse douce et sincère a réprimandé le manque de compréhension spirituelle d'Éli et il l'a bénie ; « Va en paix ; et que le Dieu d'Israël t'accorde la demande que tu lui as faite ». Ce qui s'est passé par la suite est un exemple puissant pour nous. Anne « s'en alla son chemin ; et mangea, et elle n'eut plus le même visage » (v.18). Elle accomplissait ce que David écrirait plus tard : « Remets ta voie sur l'Éternel, et confie-toi en lui ; et lui, il agira… Demeure tranquille, appuyé sur l’Éternel, et attends-toi à Lui ». Samuel, le fils d'Anne, le dernier et le plus spirituel des juges d'Israël, a eu la joie d'oindre David comme futur roi et de le guider dans les moments difficiles. Je suis sûr qu'il aurait partagé la piété de sa mère avec son jeune ami, qui, en grand Psalmiste, a exprimé clairement ce qu'Anne avait vécu.

Nos besoins nous poussent à prier en présence de Dieu. Parfois, nous nous épanchons, incapables d'exprimer correctement nos sentiments. C'est l'œuvre du Saint Esprit d'être notre consolateur. « De même, l'Esprit nous est en aide dans notre infirmité ; car nous ne savons pas ce qu'il faut demander comme il convient ; mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables » (Romains 8:26). Ayant remis notre voie sur le Seigneur par la foi et s'étant confié en Lui pour exaucer nos prières, nous avons aussi besoin de foi pour demeurer joyeusement tranquille, appuyé sur le Seigneur, et nous attendre à Lui. Nous témoignons de sa grandeur avant, et non seulement après, qu'il réponde à nos besoins.

Gordon D Kell