Mon Berger

« Que le Dieu devant la face duquel ont marché mes pères Abraham et Isaac, le Dieu qui a été mon berger depuis que je suis jusqu'à ce jour, l'Ange qui m'a délivré de tout mal, bénisse ces jeunes hommes » (Genèse 48:15-16).

L'un des passages les plus célèbres des Écritures est le Psaume 23, écrit par le Roi David, qui devint le plus grand roi d'Israël; il était berger. Sa vie était un livre ouvert où nous apprenons tant de leçons sur la bonté et la miséricorde de Dieu. Le Psaume 23 se termine ainsi : « Oui, la bonté et la gratitude me suivront tous les jours de ma vie, et mon habitation sera dans la maison de l'Éternel pour de longs jours ». Il a pensé non seulement à la manière dont Dieu l'a sauvé et l'a gardé tout au long de sa vie, mais aussi à son avenir éternel. Ce psaume nous invite à réfléchir à la bonté de Dieu envers nous. Nous connaissons Jésus comme le Bon Berger. Il nous a sauvés, nous garde et nous conduira dans notre demeure éternelle. En tant que notre Bon Berger, Il nous promet la sécurité éternelle (Jean 10:27-29).

Bien avant que David ne soit oint roi pour remplacer Saül, nous découvrons l'histoire d'un autre berger qui connaissait Dieu comme « mon Berger », Jacob. Si David nous enseigne la bonté et la gratitude de Dieu, Jacob nous enseigne la grâce de Dieu. Contrairement à David, Jacob n'était pas un homme charmant. Sa vie a commencé par des défaillances, et non par de grandes victoires comme David. Il n'était pas un grand guerrier, mais un trompeur. Avant de s'endormir, David a contemplé les étoiles et était subjugué par la grandeur de Dieu ; cette même personne était son berger. Jacob dormait à Béthel, inconscient de la grandeur de Dieu, qui veillait sur lui comme son Berger (Genèse 28).

David a connu Dieu comme son Berger depuis sa jeunesse, lorsqu'il gardait les brebis de son père, alors que d'autres ne prenaient pas soin des « peu de brebis dans le désert ». Mais de cette bergerie, il est sorti pour vaincre Goliath et sauver sa nation. Jacob, quant à lui, livre son plus grand témoignage au terme d'une vie longue et douloureuse : « le Dieu qui a été mon berger depuis que je suis jusqu'à ce jour ». Il a repensé à sa vie, de sa naissance à sa mort, comme un adorateur. Il avait le plus profond sentiment de la grâce de Dieu.

Cependant, Jacob n'a pas seulement écrit sur sa propre vie. Il s'est souvenu : « le Dieu devant la face duquel ont marché mes pères Abraham et Isaac ». Au fil des ans, j'ai compris, ce que je ne comprenais pas à l'époque, la valeur de mes frères et sœurs aînés à qui je dois tant. Des hommes et des femmes de Dieu qui m'ont enseigné les Écritures et m'ont montré par leur simple exemple ce que signifie se confier au Sauveur, le suivre et comprendre la grâce indéfectible de Dieu.

La dernière partie de la vie de Jacob a été marquée par la bénédiction de Dieu. Il n'a pas terminé sa vie comme un trompeur, mais comme un bénisseur. Il était plus grand que Pharaon, qu'il a béni. Il a également béni ses enfants et ses petits-enfants qui allaient former une nation. Il demande avec émotion à Dieu : « Bénis ces jeunes hommes ». Quel exemple pour nous d'amener nos enfants et petits-enfants au Trône de la Grâce. Je n'ai pas grandi avec un héritage spirituel, mais je suis profondément reconnaissant envers ceux qui sont devenus mes pères et mères en Christ, qui ont prié : « Bénis ce jeune homme » et m'ont fait connaître le Bon Berger comme mon Berger.

Gordon D Kell