Grand Sauveur, Grand Salut

De là vient aussi qu'il peut sauver entièrement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder pour eux (Hébreux 7:25).

Je me souviens très bien du jour où je me suis confié en Christ. Mais ce n'est pas le cas de tous les chrétiens, surtout ceux qui sont venus au Seigneur très jeunes. Cela peut être troublant. J'ai un jour entendu un missionnaire parler de ce sujet. Il servait le Seigneur dans un pays où régnait une grande pauvreté et où il se retrouvait souvent entouré de groupes d'enfants mendiants sur la place du marché. Il nous disait qu'aucun d'entre eux n'avait d'acte de naissance. Puis il a ajouté : « Mais tous étaient vivants ! ». Nous ne nous souvenons peut-être pas du jour où nous nous sommes confiés en Jésus, mais lui, le sait et nous savons que nous avons la vie en lui.

Nous avons un grand Sauveur et un grand salut. Ce grand salut embrasse le passé, le présent et l'avenir. Il commence lorsque nous croyons en Jésus. Le geôlier de Philippes, peu après avoir été empêché par Paul et Silas de se suicider, leur demanda : « Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » Leur réponse fut on ne peut plus claire : « Crois au Seigneur Jésus Christ et tu seras sauvé » (Actes 16:29-31). Ainsi, nombreux sont ceux qui pensent pouvoir accéder au ciel par leurs propres moyens. Les Juifs sont venus trouver Jésus et lui ont demandé : « Que ferons-nous pour faire les œuvres de Dieu ? » Il répondit : « C'est ici l'œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu'il a envoyé » (Jean 6:28-29).

Une fois sauvés, Jésus nous dit que nous le sommes toujours : « Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais, et elles me suivent, et moi je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ; et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:27-29). Jésus est le seul Sauveur : « Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Nous pouvons faillir dans notre vie chrétienne, mais la Parole de Dieu nous assure que « ni mort ni vie, ni anges ni principautés, ni choses présentes, ni choses à venir, ni puissances, ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus, notre Seigneur » (Romains 8:38-39).

Le Sauveur « vit toujours pour intercéder » pour nous. Pierre a appris sur terre le ministère que le Christ accomplit maintenant au ciel. Il a prouvé la puissance du Sauveur pour sauver et garder. À Césarée de Philippe, Pierre a déclaré que Jésus était « le Fils du Dieu vivant » (Matthieu 16:16). Il s'est confié, sans aucun doute au Sauveur, mais il a aussi commis de graves erreurs. En marchant sur l'eau vers Jésus, il a détourné les yeux du Seigneur et a commencé à sombrer sous les flots. Il a crié : « Seigneur, sauve-moi ! » Jésus l'a pris par la main et l'a sorti de la mer. Jésus a prédit comment Pierre le renierait, mais il lui a également dit : « Mais moi, j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas ; et toi, quand une fois tu seras revenu, fortifie tes frères » (Luc 22:32). Pierre a parfaitement compris que nous sommes « gardés par la puissance de Dieu par la foi, pour un salut qui est prêt à être révélé au dernier temps » (1 Pierre 1:5). En écrivant sur le « salut qui est prêt à être révélé », Pierre envisageait l'avenir, lorsque notre salut entier serait pleinement révélé. Paul explique : « Car notre bourgeoisie est dans les cieux, d'où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur, qui transformera le corps de notre abaissement, en la conformité du corps de sa gloire, selon l'opération de ce pouvoir qu'il a de s'assujettir même toutes choses » (Philippiens 3:20-21).

Notre salut passé, présent et futur est l'œuvre du Christ. Lui seul est le Sauveur qui rachète, garde et transforme. Notre privilège et notre responsabilité sont de vivre pour notre Grand Sauveur et de manifester notre grand salut.

Gordon D Kell