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Comme il parlait encore, il vient des gens de chez le chef de synagogue, disant : « Ta fille est morte ; pourquoi tourmentes-tu encore le Maître ? » Et Jésus, ayant entendu la parole qui avait été dite, dit aussitôt au chef de synagogue : « Ne crains pas, crois seulement » (Marc 5:35-36).
Il était inhabituel qu'un chef de synagogue tombe aux pieds de Jésus, mais c'est ce que fit Jaïrus. Il n'est pas tombé devant Jésus en tant que chef religieux ; il est tombé devant lui comme un père affligé dont l'enfant était « au point de la mort ». À cet instant, il ne se souciait pas de ce que les autres pensaient de lui, collègue ou un étranger ; sa seule pensée était pour son enfant. Il était impuissant face à la maladie de sa fille ; son espoir reposait sur le Sauveur. Tous les doutes que lui et ses contemporains nourrissaient à l'égard du Seigneur furent rapidement dissipés par la simple foi : « Je te prie de venir et de lui imposer les mains, afin qu'elle soit sauvée, et qu'elle vive ».
L'expérience de Jaïrus est un encouragement pour tous les parents. Elle exprime l'amour des pères et des mères. Jaïrus aurait volontiers pris la place de son enfant. Il aurait été rongé par la culpabilité quant à ce qu'il aurait pu faire pour protéger sa fille. Il était submergé par l'impuissance. Sa vie religieuse était impuissante à guérir sa maladie. Ce sont des émotions que tous les parents aimants ressentent, non seulement lorsque leurs enfants sont malades, mais aussi lorsque leur vie spirituelle et morale va mal. Nous savons que le remède réside uniquement dans le Sauveur, mais ils s'éloignent toujours plus, au lieu de rechercher le Seigneur pour qu'il les transforme par sa grâce. Cela peut arriver à cause d'une défaillance dans l'éducation spirituelle des enfants et de la présomption que tout va bien pour ceux que nous aimons. Cela arrive aussi parce que nos enfants choisissent de se détourner de la grâce de Dieu, comme nous le pouvons tous. Dieu a jugé Éli pour son incapacité à guider et discipliner ses fils immoraux, Hophni et Phinées (1 Samuel 2-3). Cependant, il n'a pas jugé Samuel pour les graves manquements de ses enfants, ce qui était l'une des raisons pour lesquelles Israël avait demandé un roi (1 Samuel 8:1-4). En fin de compte, nos enfants deviennent responsables de leurs vies, mais des parents aimants les portent toujours dans leurs cœurs brisés.
Marc ne rapporte pas la conversation de Jésus avec Jaïrus lorsqu'il est tombé à ses pieds. Mais il rapporte son geste : « Et Jésus s'en alla avec lui ». Ses paroles à Jaïrus ne sont rapportées qu'après que Jésus se soit arrêté pour guérir le corps et le cœur d'une femme qui avait secrètement touché les vêtements du Sauveur dans un acte de foi totale. Ce bel événement a semblé retarder la guérison de la fille de Jaïrus, alors que le temps était compté. Et la triste nouvelle tomba : « Ta fille est morte ; pourquoi tourmentes-tu encore le Maître ? ». Puis Jésus s'adresse directement à Jaïrus : « Ne crains pas, crois seulement ». Lorsque Jésus s'est arrêté pour guérir la femme, il n'a pas ignoré la détresse de Jaïrus, mais lui a prouvé son pouvoir de guérison et lui a donné toutes les raisons de ne pas se décourager et d'avoir une foi pleine d'espoir. Le Seigneur ne s'est pas précipité chez Jaïrus, mais il a marché simplement à son rythme à ses côtés. Le seigneur ne s'est pas précipité parmi les personnes insincères en deuil, mais il a pris le temps de débarrasser la maison de Jaïrus du bruit et de l'incrédulité. L'enfant est restée entourée du Sauveur, de ses parents qui l'aimaient, et de ses disciples témoins de la puissance transformatrice de leur Seigneur. Cette puissance a été transmise par le Sauveur prenant doucement la main de l'enfant en disant : « Talitha, coumi », « Jeune fille, je te dis, lève-toi ». Et aussitôt « elle se leva et marcha ». Le Seigneur l'a protégée des attentions indésirables et a veillé à ce qu'elle soit nourrie. Une vie nouvelle a besoin de protection et de nourriture.
Aujourd'hui, de nombreux enfants de Dieu sont des parents aux cœurs brisés. Ils cherchent le Seigneur pour agir souverainement et amener leurs enfants et petits-enfants à lui, pour le salut et la restauration. Notre Sauveur nous encourage à ne pas nous décourager, mais à reconnaître sa présence et sa compassion dans notre chagrin et à écouter ses paroles : « Ne crains pas, crois seulement ».
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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