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« Je rends grâces à mon Dieu pour tout le souvenir que j'ai de vous, dans chacune de mes supplications, faisant toujours des supplications pour vous tous, avec joie, à cause de la part que vous prenez à l'Évangile depuis le premier jour jusqu'à maintenant ; étant assuré de ceci même, que celui qui a commencé en vous une bonne œuvre, l’achèvera jusqu'au jour de Jésus Christ : comme il est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que vous m'avez dans votre cœur » (Philippiens 1:3-7).
Les premiers versets de la lettre de Paul à l'église de Philippes expriment la reconnaissance, la joie, la communion, la confiance, la prévenance et l'amour. Le cœur de l'apôtre déborde du désir de la bénédiction d'une assemblée de chrétiens à laquelle il était si étroitement attaché. Les thèmes de l'amour, de la communion, de la joie et de la paix se mélangent et sont enracinés dans la Personne du Christ.
Paul commence par le passé : « Je rends grâces à mon Dieu pour tout le souvenir que j'ai de vous » (v.3). Actes 16 nous parle de trois personnes dont il se souvenait, Lydie, la fille servante et le geôlier de la ville. Ses souvenirs étaient ceux de la puissance transformatrice de l'Évangile dans la vie de personnes remarquablement différentes. Leur transformation témoignait de l'amour et de la grâce de Dieu et, depuis ces premiers jours de bénédictions remarquables, l'apôtre et ses compagnons de travail n'ont jamais cessé d'intercéder joyeusement pour eux, « dans chacune de mes supplications, faisant toujours des supplications pour vous tous, avec joie » (v.4). Il appréciait profondément leur communion spirituelle et pratique constante dans l'Évangile « depuis le premier jour jusqu'à maintenant » (v.5). Et il avait une confiance absolue que l'œuvre de Dieu dans leur vie serait achevée et manifestée au « jour de Jésus Christ ». L'époque actuelle est, comme nous le voyons, l'époque de l'homme. Paul attendait le retour du Christ, dont il parlerait plus tard plus en détail.
L’apôtre exprime la profondeur de son attention pour les Philippiens d’une manière touchante : « Je vous ai dans mon cœur » (v.7), ce qui a été traduit par « vous m’avez dans vos cœurs ». Ces deux affirmations étaient vraies, et ce lien avait été établi par la souffrance de Paul et de Silas dans une prison de Philippes beaucoup d'années auparavant. Il leur écrivait alors depuis une autre prison pour les assurer de son affection constante pour Jésus Christ et de ses prières pour que leur amour pour Christ et pour leurs frères dans la foi puisse alimenter leur progrès spirituel pour la gloire de Dieu jusqu’au « jour de Christ » (v.10).
L’emprisonnement de Paul n’a pas été un obstacle à l’avancement des desseins de Dieu et à la bénédiction des églises qui avaient été établies. Dieu s’est servi de l’emprisonnement de Paul pour compléter les Écritures et s’assurer qu’elles soient distribuées aux premières églises et, finalement, à l’Église du Christ dans le monde entier. Ce matin, nous lisons des paroles qui ont été écrites il y a des siècles. Elles nous stimulent à exprimer notre reconnaissance les uns envers les autres, à partager la joie de notre salut, à encourager et à renforcer notre communion, à avoir confiance en ce que le Seigneur fait, à être attentionnés et tendres et à accomplir le commandement du Christ de nous aimer les uns les autres, démontrant ainsi que nous sommes ses disciples.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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