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« Quelqu’un parmi vous est-t-il maltraité, qu’il prie. Quelqu’un est-il joyeux, qu’il chante des cantiques » (Jacques 5:13).
Les six premiers versets du dernier chapitre de la lettre de Jacques sont une attaque virulente contre les riches corrompus qui oppriment les pauvres. Paul écrit : « Car c'est une racine de toutes sortes de maux que l’amour de l’argent: ce que quelques-uns ayant ambitionné, ils se sont égarés de la foi et se sont transpercés eux-mêmes de beaucoup de douleurs » (1 Timothée 6:10). Nous vivons dans un monde consumé par le matérialisme. L’argent est le moyen d’acquérir des biens et de contrôler les autres. La richesse du monde réside dans les poches d’un infime pourcentage de la population mondiale. Beaucoup de nos frères chrétiens vivent fidèlement dans une extrême pauvreté. Mais Dieu demande des comptes aux tyrans économiques qui exploitent et persécutent les pauvres. Les riches et les pauvres commencent et finissent leurs vies de la même manière : « Nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter » (1 Timothée 6:7-8). Job, « le plus grand homme de tous les peuples de l’Orient », a perdu sa richesse et sa santé très rapidement, mais a déclaré : « Nu je suis sorti du sein de ma mère, et nu j’y retournerai; l’Éternel a donné, et l’Éternel a pris ; que le nom de l’Éternel soit béni ! » (Job 1:21). Hébreux nous rappelle : « Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, et après cela le jugement » (Hébreux 9:27). Les personnes les plus riches et les plus puissantes ne sont pas exemptées de se tenir devant Dieu en jugement. Christ est entré dans toute la pauvreté du Calvaire pour nous sauver, et les richesses matérielles sont un obstacle majeur à la connaissance de son amour rédempteur.
Jacques met la venue du Seigneur devant les cœurs de ses frères : « Usez donc de patience, frères, jusqu’à la venue du Seigneur » (v.7). Il prend l’exemple de l’agriculture, qui attend patiemment une récolte joyeuse, et souligne son appel : « Vous aussi, usez de patience; affermissez vos cœurs, car la venue du Seigneur est proche » (v.8). Nous devons vivre à la lumière de ce jour de gloire, non pas vaincus par les circonstances, mais en prouvant notre richesse en Christ par une riche simplicité : « Or la piété avec le contentement est un grand gain » (1 Timothée 6:6). La richesse n’est pas ce que nous avons, mais Qui nous avons.
Comme toujours, Jacques entre dans les détails de la vie chrétienne : « Ne murmurez pas les uns contre les autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés ». Il leur avait déjà décrit la sagesse d'en haut comme étant « pure, ensuite paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, sans partialité, sans hypocrisie ». Elle élimine les plaintes et nous donne le pouvoir d’être victorieusement patients dans l’adversité et de nous confier à la grande compassion et à la miséricorde de notre Sauveur.
Jacques encourage ensuite les souffrants à prier et les joyeux à chanter des cantiques. Cela peut donner l’impression que les souffrants se contentent de prier seuls tandis que les joyeux expriment leur joie. Mais il parle ensuite des malades et demande aux anciens de l’Église de prier et d'appliquer les soins pastoraux. Jacques souligne les réponses spirituelles personnelles. Mais celles-ci ne sont pas séparées des réponses spirituelles partagées dont parle Paul dans Romains : « Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent, et pleurez avec ceux qui pleurent; ayant, les uns envers les autres, un même sentiment » (Romains 12:15-16). Les deux sont en harmonie.
En conclusion, Jacques rappelle à ses lecteurs de reconnaître humblement leurs échecs et de résoudre rapidement les offenses, de s’engager dans le ministère de la prière et d’être sensibles à ceux qui s’écartent de la vérité en recherchant activement la restauration. Le ministère de Jacques ne mâche pas ses mots. Ses paroles directes, tranchantes et parfois cinglantes expriment un « amour dur ». Elles montrent le cœur d’un homme qui comprenait les vrais dangers spirituels et qui agit sans crainte pour protéger, guérir et bénir le peuple de Dieu. Ses paroles sont tout aussi pertinentes aujourd’hui qu’à l’époque où elles ont été écrites et méritent toute notre attention.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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