33ème COMMUNAUTE EVANGELIQUE REGION SANKURU

33ème C.E.R.S

B.P. 1673 KANANGA

"Sur ce roc je bâtirai mon assemblée,..." Matthieu 16v18

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Jacques 2 : Le favoritisme

Mes frères, n’ayez pas la foi de notre Seigneur Jésus Christ, Seigneur de gloire, en faisant acception de personnes. Car s’il entre dans votre synagogue un homme portant une bague d’or, en vêtements éclatants, et, et qu'il entre aussi un pauvre en vêtements sales, et que vous regardiez vers celui qui porte les vêtements éclatants, et que vous lui disiez : « Toi, tiens-toi ici à ton aise » ; et que vous disiez au pauvre : « Toi, tiens-toi là debout », ou : « Assieds-toi ici au bas de mon marchepied »; n’avez-vous pas fait distinction en vous-mêmes, et n'êtes-vous pas devenus des juges ayant de mauvaises pensées ? (Jacques 2:1-4).

Jacques commence le deuxième chapitre de sa lettre en abordant le sujet du favoritisme. Lorsque Luc rapporte le début du ministère du Sauveur en Galilée, il écrit à son sujet qu'il lit un passage d'Ésaïe 61:1 qui commence ainsi : « L'Esprit du Seigneur, l’Éternel est sur moi, parce que l'Éternel m'a oint pour apporter de bonnes nouvelles aux débonnaires ». Les pauvres étaient les premières personnes auxquelles le Seigneur pensait lorsqu'il proclamait le salut. « Écoutez, mes frères bien-aimés : Dieu n'a-t-il pas choisi les pauvres quant au monde, riches en foi et héritiers du royaume qu'il a promis à ceux qui l'aiment ? » (v.5). Jacques nous met en garde contre le fait de juger les gens sur leur apparence extérieure et de veiller à ce que l'amour du Christ pour tous imprègne notre communion.

Quand j'étais jeune chrétien, nous recevions souvent des sans-abri dans notre hall. L'un d'eux était un homme doux et cultivé issu d'une famille éminente de la ville, dont l'alcoolisme l'avait privé de tout. Nous avons fait ce que nous pouvions pour nous lier d'amitié avec lui et l'aider. Il écoutait tranquillement pendant que nous partagions l'Évangile avec lui. Il est mort dans un incendie alors qu’il dormait dans une maison abandonnée. Je n’ai jamais oublié son histoire tragique et la courte distance qui sépare la richesse de la misère.

Nous avons vu hier que lorsque le Seigneur a vu le mendiant, aveugle dès sa naissance, dans Jean 9, il l’a regardé avec compassion. Les disciples ont immédiatement supposé que sa condition était due à son péché ou à celui de ses parents. Ils ont suivi le Seigneur mais ont trahi un esprit de jugement et un manque de tendresse. Lorsqu’il s’agit de juger, cela devrait toujours commencer dans nos propres cœurs.

Cependant, le danger du favoritisme ne se manifeste pas seulement dans notre comportement envers des étrangers riches et pauvres. Je rencontre souvent des chrétiens qui se sont sentis exclus. Bien sûr, nous apprécions la proximité de la famille et les liens précieux d’amitié. Mais ces bénédictions ne devraient jamais éloigner ceux qui peuvent se sentir isolés et avoir besoin de la chaleur de la communion chrétienne.

Jacques a manifestement été témoin de ces dangers et les a abordés de manière directe. En même temps, il approfondit le sujet pour avertir ses lecteurs de ne pas être des juges des autres et de ne pas nourrir de « mauvaises pensées ». Hébreux 12:15 nous avertit de faire attention « à ce quelque racine d’amertume, bourgeonnant en haut, ne vous trouble ». Ma belle-mère me rappelle souvent que c’étaient « les petits renards qui gâtent les vignes » (Cantique des Cantiques 2:15). Elle voulait dire que les problèmes mineurs perturbent la communion et restent rarement mineurs.

Dieu merci pour la franchise du ministère de Jacques.
Il ne faut pas l’ignorer.

Gordon D Kell

145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)

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