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« Et ils entendirent la voix de l'Éternel Dieu qui se promenait dans le jardin au frais du jour » (Genèse 3:8).
La Genèse commence par décrire la puissance de Dieu dans la création. Les simples paroles « Qu'il y ait » apportent la lumière, l'eau, la terre ferme, les plantes et les arbres, le soleil, la lune, les étoiles, les créatures vivantes et l'humanité. L'immensité de la création et les distances de l'espace fascinent encore les âmes les plus simples et les esprits les plus fins. Incroyablement, Dieu, qui a fait preuve d'une puissance aussi inimaginable, est décrit comme « se promenant » dans le jardin d'Éden. Il est évident que Dieu avait une communion régulière, je suppose quotidienne, avec Adam et Ève dans le cadre paisible du jardin qu'il avait planté pour eux. C'est là que Dieu est descendu pour marcher avec les gens faits pour communier avec Lui. Dieu, qui a tout placé si parfaitement dans l'univers et sur terre, est aussi Celui qui demande à Adam : « Où es-tu ? ». C’est un verset terriblement triste. Adam et Ève étaient habitués à la communion avec Dieu. Il est venu dans le jardin d’Éden, recherchant leur compagnie et marchant à leur rythme. Cette communion a été brisée par le péché. Et les arbres, qui existaient pour leur plaisir et leur nourriture, sont devenus un refuge contre la présence de Dieu. Les gens se cachent encore de Lui.
Mais peu de temps après la destruction spirituelle rapportée dans Genèse 3 et ses effets, nous lisons qu’Hénoc a marché par la foi en communion avec Dieu pendant « trois cents ans » (Genèse 5:22). Cette communion n’a pas eu lieu dans les conditions parfaites d’Éden, mais dans un monde déchu et troublé. Dans le Nouveau Testament, Paul utilise le mot « marcher » dans ses écrits pour décrire les activités de nos vies. Tout d’abord, il écrit aux Éphésiens sur la façon dont ils vivaient autrefois, « dans lesquels vous avez marchez autrefois, selon le train de ce monde, selon le chef de l'autorité de l’air, de l’esprit qui opère maintenant dans les fils de la désobéissance » (Éphésiens 2:2). Puis, dans le chapitre 5 de l'épître aux Éphésiens, l'apôtre écrit au sujet de la marche dans l'amour : « Marchez dans l'amour, comme aussi le Christ nous a aimés et s'est livré lui-même pour nous, comme offrande et sacrifice à Dieu, en parfum de bonne odeur » (v.2). Au verset 8, il nous encourage à marcher comme des enfants de lumière : « vous étiez autrefois ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur; marchez comme des enfants de lumière ». Et puis il leur enseigne à marcher dans la sagesse : « Prenez donc garde à marcher soigneusement, non pas comme dépourvus de sagesse, mais comme étant sages, saisissant l'occasion, parce que les jours sont mauvais » (v.15-16).
Il m'a toujours frappé que le Seigneur ait marché partout, sauf une fois à Jérusalem. Il a marché dans les villes et les villages, les communautés, les maisons et les vies de tant de personnes. Dieu le Fils a marché en communion avec Dieu le Père et Dieu le Saint Esprit. Il a aussi marché en communion quotidienne avec Ses disciples tout au long de Son ministère. Le Sauveur ressuscité s'était approché et a marché avec deux disciples confus, leur demandant : « Quels sont ces discours que vous tenez entre vous en marchant et vous êtes tristes ? » avant d'ouvrir leurs cœurs, leurs yeux et leurs esprits à Sa gloire.
Cette harmonie entre Dieu marchant avec nous et nous marchant avec Dieu est essentielle. Le Sauveur marche avec nous pour que nous marchions avec Lui. Nous pouvons bien marcher et aussi facilement nous égarer, nous fatiguer, traîner dans l'apathie ou courir dans l'anxiété. Notre Seigneur ressuscité et glorifié, par Sa Parole et le ministère du Saint Esprit, marche avec nous pour nous apprendre à marcher avec Lui. Je n’oublierai jamais le jour où, à l’hôpital, par échographie, j’ai entendu le battement régulier de mon cœur, le son de la vie. Le cœur d’Hénoc a battu à l’unisson avec le cœur de Dieu pendant trois cents ans. Nos cœurs battront en parfaite harmonie avec notre Sauveur pour l’éternité. Ce qui compte maintenant, c’est que nous marchions quotidiennement, pas à pas et côte à côte avec le Sauveur qui a dit : « Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi… Car mon joug est aisé (bon) et mon fardeau est léger » (Matthieu 11:28). Son joug de grâce bienveillant nous relie à Lui en dirigeant et en renforçant notre marche de foi.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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