33ème COMMUNAUTE EVANGELIQUE REGION SANKURU

33ème C.E.R.S

B.P. 1673 KANANGA

"Sur ce roc je bâtirai mon assemblée,..." Matthieu 16v18

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La Grâce souveraine de Dieu :
Une inconnue petite fille esclave

« Si mon seigneur était devant le prophète qui est à Samarie !alors il le délivrerait de sa lèpre » (2 Rois 5:3).

Qui aurait pensé qu'un raid sur une ville sans nom, qui a abouti à l'esclavage d'une inconnue petite fille et à sa dépossession de tout ce qu'elle aimait, se terminerait par l'une des illustrations les plus remarquables de la grâce souveraine de Dieu dans l'Ancien Testament ?

Naaman n'était pas un homme ordinaire. Il était le commandant de l'armée du roi de Syrie. Il est décrit comme grand, honorable, fort et vaillant. Il réussissait dans tout ce qu'il faisait. Puis nous lisons : « mais il était lépreux ». Sa vie était maudite et n'allait pas bien se terminer. Il a fait face à sa maladie en l'acceptant courageusement et en la masquant par ses réalisations. Tout cela a changé lorsqu'une petite fille insignifiante est devenue membre de son ménage.

Si Naaman était naturellement courageux, son esclave était étonnamment courageuse spirituellement. Elle ne s'est pas laissée s'abattre par les circonstances ni fléchir par la peur. Elle était censée servir en silence, mais elle a vu à travers tout le succès de la vie de Naaman et a révélé son besoin le plus profond. Comme Daniel de nombreuses années plus tard, elle avait un cœur de foi préparé et sans peur. Une foi exprimée dans les circonstances les plus défavorables. Elle a accompli ce que le Sauveur a dû enseigner des siècles plus tard : « Vous avez ouï qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous font du tort et vous persécutent » (Matthieu 5:43-48). Elle avait toutes les raisons de haïr. Mais elle aimait ceux qui lui faisaient du mal.

Je ne pense pas qu’un seul membre du ménage de Naaman ait mentionné la maladie du grand homme. Ses beaux vêtements et les meilleurs traitements auraient caché la condamnation à mort avec laquelle il vivait chaque jour. Mais la petite fille s'est adressé directement à la femme de Naaman, qui ne pouvait pas vouloir que la condition désespérée de son mari lui soit rappelée, et certainement pas par une esclave.

Lorsque les disciples de Jésus lui ont demandé qui serait le plus grand dans le royaume des cieux, il a appelé un petit enfant et dit : « En vérité, je vous dis, si vous ne vous convertissez et ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux » (Matthieu18:3). Il ne parlait pas d'une pauvreté de foi, mais de la puissance de la foi enfantine. La petite fille dans la maison de Naaman était la preuve d'une telle foi. Elle a apporté « les bonnes nouvelles d'un pays éloigné » (Proverbes 25:25), la promesse de la guérison et du salut. Ainsi commença une séquence d'événements qui a conduit à la transformation de la vie de Naaman.

L'histoire de Naaman commence ainsi : « Mais il était lépreux ». Il s’agit d’un événement de l’Ancien Testament qui traduit la merveille de l’Évangile : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés, alors même que nous qui étions morts par nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec le Christ (vous êtes sauvés par la grâce) » (Éphésiens 2:4-5). Cela nous met également au défi de ne pas permettre à la petitesse, à l’insignifiance ou à l’adversité d’empêcher la proclamation de l’Évangile du Christ :

« Car je n’ai point honte de l’Évangile, car il est la puissance de Dieu en salut à quiconque croit » (Romains 1:16).

Gordon D Kell

145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)

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