Maris, aimez vos femmes

« Et l'Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, et il dormit ; et il prit une de ses côtes, et il enferma la place avec de la chair. Et l'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et l'amena vers l'homme » (Genèse 2:21-22).

Lorsque nous ouvrons la Bible, nous lisons que Dieu a une puissance majestueuse dans la création. Le récit de la création commence à une grande échelle, mais se concentre ensuite sur ce monde regorgeant de vie, de beauté, de diversité et d'harmonie. Finalement, nous avons la création de l'homme. Le petit mot « que » introduit les puissantes étapes de la création. Il donne le sentiment que Dieu libère sa puissance inimaginable, non pas dans le chaos, mais dans des détails ordonnés et glorieux. Dieu révèle son caractère dans la puissance et la grâce. Le chapitre se termine par le plaisir de Dieu dans ce qu'il a créé.

Dans le deuxième chapitre de Genèse, nous lisons que Dieu se repose. La paix imprègne la création. L'histoire de notre monde est entachée par le pouvoir, qui nous prive de paix. Cela n'a jamais été aussi vrai que dans notre histoire récente, marquée par les guerres mondiales et la destruction croissante actuelle. La puissance de Dieu a produit la paix. La puissance que Dieu a donnée aux êtres humains était pour notre bien-être. Elle se traduit souvent par la misère.

Le chapitre deux de Genèse nous donne les détails de la création d'Adam. C'était unique. Adam a été formé par les mains de Dieu, et Dieu a insufflé en lui le souffle de vie : « et l'Éternel Dieu forma l'homme, poussière du sol, et souffla dans ses narines une respiration de vie, et l'homme devint une âme vivant » (v.7). Dieu est descendu pour donner la vie, et Adam est entré en Éden et entouré des preuves de la puissance et de la providence de Dieu, il a joui de la paix de la communion avec Dieu.

Ensuite, pour s'assurer qu'Adam ne soit pas seul, Dieu créa Ève. Elle n'a pas été créée par Dieu parlant à distance ou la formant à partir de la poussière du sol, mais de Adam lui-même. Avant que le péché et la mort n'entrent dans le monde parfait de Dieu, Il illustre quelque chose qui n'a été révélé que lorsque Jésus est venu dans sa création en tant que Sauveur.

La paix d’Éden contraste avec la détresse de Gethsémané. Le « profond sommeil » d'Adam reflète la mort du Christ. La blessure au côté d'Adam nous rappelle la lance qui a percé le côté du Sauveur et son amour en souffrance.

La création d'Ève contemplait le résultat de l'amour du Christ exprimé dans les paroles de Paul : « Comme aussi le Christ a aimé l'assemblée et s'est livré lui-même pour elle, afin qu'il la sanctifiât, en la purifiant par le lavage d'eau par la parole, afin que lui se présentât l'assemblée à lui-même, glorieuse » (Éphésiens 5:25-27). Dans ces paroles, Paul nous montre le cœur du Christ. Adam n'était pas conscient de ce que Dieu faisait lorsqu'il a provoqué son « profond sommeil ». Le Christ ne l'était pas. Il a consciemment payé en totalité le prix de notre salut.

Mais l’apôtre commence le verset 25 en disant : « Maris, aimez vos propres femmes comme aussi le Christ a aimé l'assemblée… ». Le mariage n’a jamais été aussi menacé. Mais nous ne témoignons pas simplement en ayant un certificat de mariage. Paul, par l’Esprit de Dieu, ordonne explicitement aux maris d’exprimer l’amour du Sauveur à travers leur amour envers leurs femmes. Comme tous les commandements, il ne doit pas être ignoré.

Gordon D Kell