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« Car c'est comme un homme qui, s'en alla hors du pays, appela ses propres esclaves et leur remit ses biens. Et à l'un, il donna cinq talents, à un autre, deux ; à un autre, un ; à chacun selon sa propre capacité ; et aussitôt il s'en alla hors du pays. Or celui qui avait reçu les cinq talents s'en alla et les fit valoir et acquit cinq autres talents. De même aussi, celui qui avait reçu les deux, en gagna, lui aussi, deux autres.
Mais celui qui en avait reçu un, s'en alla et creusa dans la terre, et cacha l'argent de son maître » (Matthieu 25:14-18).
Le Sauveur enseignait souvent en paraboles. Parfois, ses auditeurs comprenaient ; d'autres fois, il devait expliquer à ses disciples ce que signifiaient les images qu'il utilisait. Par exemple, dans Luc chapitre 8, le Seigneur raconte la parabole du semeur, et ensuite, ses disciples l'interrogèrent disant : « Qu'est-ce que cette parabole ? » (Luc 8:9). Les paraboles incitaient l'auditeur assidu à vouloir comprendre.
La parabole des talents parle d'une période où un maître qui avait des serviteurs s'absente pour « longtemps » mais revient finalement. Le Seigneur illustre sa propre absence et son retour. Il est monté au ciel et il a promis de revenir. Un talent représentait une somme d'argent substantielle, et chacun de ses trois serviteurs a reçu respectivement cinq, trois et un talent. Le maître ne donne pas d'instructions spécifiques aux serviteurs « Trafiquez jusqu'à ce que je vienne » comme le fait le noble dans la parabole des mines de Luc 19, mais « aussitôt il s'en alla hors du pays ». L'accent sous-jacent est mis sur la relation entre les serviteurs et leur maître.
Les deux premiers se sont vu confier d'énormes responsabilités, pourtant, ils n'ont pas perdu de temps à trafiquer avec enthousiasme ce que leur maître leur a donné et ont réussi à doubler la valeur de ce qui leur a été donné. Fondamentalement, ce n'est pas la valeur des ressources qui est mise en avant, mais la valeur qu'ils accordaient à leur seigneur. La fidélité est un mot peu utilisé aujourd'hui et souvent déprécié dans un monde impétueux. Mais sa puissance, son énergie et son caractère fructueux sont illustrés dans les cœurs, les esprits, les activités et la joie des deux premiers serviteurs.
Le dernier serviteur n’a reçu qu’un seul talent et l’a enterré dans la terre. Le maître savait que les capacités du dernier serviteur étaient inférieures à celles des autres, mais il lui a donné une excellente occasion de prouver ce que son maître représentait pour lui. Mais il n’y a eu aucune réponse dans son cœur ; pire, il ne s’est pas excusé pour son acte et n’a exprimé aucun regret pour sa défaillance. Il a imputé son approche d’improductivité à la personne qui voulait qu’il prouve qu’il avait une relation vivante avec son maître. Au lieu de cela, il illustre l’absence de vie.
Ce que le Sauveur recherche chez Son peuple, c’est la réponse de la relation vivante que nous avons avec Lui à travers une fidélité d'amour. Zachée ne pouvait pas attendre de répondre au Sauveur qui l’avait cherché, l'a trouvé et l'a racheté. Il dit : « Voici, Seigneur, je donne la moitié de mes biens aux pauvres ; et si j’ai fait tort à quelqu’un par une fausse accusation, je lui rends le quadruple » (Luc 19:8). Il ne sacrifiait pas simplement de l'argent, mais il montrait la valeur qu'il accordait à la Personne qui motivait son sacrifice. Il disait : « Seigneur, regarde le caractère fructueux de ta grâce dans ma vie ». Nous avons également une occasion unique de manifester la grâce du Christ dans nos vies.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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