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« Or en ces jours-là, le nombre des disciples se multipliant, et il s'éleva un murmure des Hellénistes contre les Hébreux, parce que leurs veuves étaient négligées dans le service journalier » (Actes 6:1).
Le premier problème qui affecta l’Église naissante et florissante de Jérusalem fut la convoitise (Actes 5). Elle fut rapidement réglée. Le deuxième problème fut le mécontentement au sujet de la distribution quotidienne de l’aide aux veuves : « il s'éleva un murmure des Hellénistes contre les Hébreux, parce que leurs veuves étaient négligées dans le service journalier ». Nous pouvons être sûrs que lorsque Dieu bénit, des difficultés surgissent. Nous le voyons dans la tentation réussie de Satan sur Adam et Ève en Éden au début de la Bible (Genèse 3) et dans sa tentative ratée de saper le Sauveur au début de son ministère (Matthieu 4).
J’ai récemment parlé avec un frère d’une difficulté qui avait surgi au sein du peuple du Seigneur et qui s’était terminée dans la tristesse. Nous avons partagé une préoccupation concernant la fréquence à laquelle nous causons nos propres problèmes et luttons ensuite pour nous en sortir. Nous avons également réfléchi à la raison pour laquelle Dieu les permet en premier lieu.
Il y a des choses essentielles que nous devons apprendre lorsque Dieu permet que notre foi soit mise à l’épreuve dans notre communion. Nous ne devons pas agir de manière partiale ou dédaigneuse envers les autres. Les veuves Hellénistes étaient négligées. Si toutes les veuves avaient été traitées équitablement, la discorde causée, qui mettait en danger toute l’Église, aurait été évitée. Nous devons être conscients que les petits problèmes restent rarement de petits problèmes. L’harmonie du peuple de Dieu, qui est naturellement si diversifié, par la grâce merveilleuse de Dieu est l’une des beautés de l’Église. Mais lorsque des difficultés surgissent, des lignes de fracture, basées sur la famille, les amis, les relations personnelles et d’autres raisons, apparaissent.
La première chose que nous devrions faire est d’éviter les difficultés. La façon d’y parvenir est d’accomplir le commandement nouveau du Seigneur, que nous avons examiné hier : « que vous vous aimiez l'un l'autre ; comme je vous ai aimés, que vous aussi vous vous aimez l'un l'autre » (Jean 13:34). Là où règne l’amour, la discorde est dissipée. Deuxièmement, lorsqu’une difficulté n’a pas été évitée, nous devons identifier le problème et reconnaître notre part dans son émergence. Cela nécessite de mettre de côté l’orgueil et l’intérêt personnel et de remplacer avec une humilité authentique, les paroles dures par des réponses douces : « Une réponse douce détourne la fureur, mais la parole blessante excite la colère » (Proverbes 15:1).
Troisièmement, nous devons résoudre le problème. Les apôtres ont été informés du problème des veuves et ont agi rapidement pour y faire face. Il est intéressant de noter qu’ils ne l’ont pas résolu personnellement, mais ils ont demandé aux disciples d’agir en harmonie pour trouver une solution. Cela implique que ceux qui ont causé le problème ont travaillé ensemble avec ceux dont les veuves ont été négligées pour rétablir l’unité et s’assurer que tous ceux qui sont dans le besoin soient pris en charge.
Nous lisons dans Proverbes 17:17 : « L'ami aime en tout temps, et un frère est né pour la détresse ». Le Sauveur aime à tout moment et est avec nous dans toutes les adversités. Dieu nous permet de traverser l’adversité pour nous donner l’occasion de connaître la présence du Christ, de montrer son amour pour le Christ et de prouver la réalité, la sagesse et l’unité d’être ses amis et son peuple. C’est notre privilège de vivre dans la joie de ces relations éternelles et de ne pas permettre que notre expérience de ces relations soit mise en danger.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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