33ème COMMUNAUTE EVANGELIQUE REGION SANKURU

33ème C.E.R.S

B.P. 1673 KANANGA

"Sur ce roc je bâtirai mon assemblée,..." Matthieu 16v18

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Un cœur changé

« Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que j'ai de vous, dans chacune de mes supplications, faisant toujours des supplications pour vous tous, avec joie, à cause de la part que vous prenez à l'Évangile depuis le premier jour jusqu'à maintenant ; étant assuré de ceci même, que celui qui a commencé en vous une bonne œuvre, l’achèvera jusqu'au jour de Jésus Christ : comme il est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que vous m'avez dans votre cœur » (Philippiens 1:3-7).

À la Pentecôte, Pierre a déclaré : « Que toute la maison d'Israël donc sache certainement que Dieu a fait et Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36). En conséquence, nous lisons : « Et ayant ouï ces choses, ils eurent le cœur saisi de componction, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Que ferons-nous, frères ? » (v.37). Pierre a conduit ses auditeurs à la repentance et à la foi en Jésus Christ. Ce qui s'est suivi fut une bénédiction glorieuse immédiate puisque l'Église du Christ est née.

À la fin du chapitre 6, Étienne est amené devant le sanhédrin et accusé de blasphème. Leur rage baveuse contraste avec la sérénité d'Étienne : « Et tous ceux qui étaient assis dans le sanhédrin, ayant leurs yeux arrêtés sur lui, virent son visage comme le visage d'un ange » (v.15). Étienne confronta alors puissamment ses auditeurs à l'histoire spirituelle de leur nation et au rejet de leur Messie promis, Jésus. Ses paroles « percèrent le cœur » (Actes 7:54). Mais, contrairement à la Pentecôte, il n'y eut pas de repentir. Au lieu de cela, ils ont traîné Étienne hors de la ville et l'ont lapidé à mort. Ce qui s'est suivi n'était pas une bénédiction immédiate et glorieuse, mais « une grande persécution » contre l’Église florissante de Jérusalem (Actes 8:1). Et on nous présente l’homme qui « ravageait l'assemblée, entrant dans les maisons ; et traînant hommes et femmes, et les livrait pour être jeté en prison » (Actes 8:3) ; Saul de Tarse.

C’est l’homme qui a écrit avec un cœur rempli de reconnaissance envers son Dieu de « tout le souvenir » des chrétiens de Philippes. Ces souvenirs comprenaient les prémices de son ministère à Philippes, Lydie et sa maison ouverte, la servante affranchie et la gentillesse et l’attention du geôlier Philippien transformé (Actes 16). L’Église de Philippes était toujours dans les prières de l’apôtre lorsqu’il les présentait avec joie au Trône de la Grâce. Il était reconnaissant pour leur communion dans l’Évangile, qui avait commencé avec Lydie et s’était poursuivie avec constance au fil des ans, même lorsque d’autres églises n’avaient pas soutenu le ministère de Paul (Philippiens 4:15). Paul débordait de confiance spirituelle et d'affection profonde : « celui qui a commencé en vous une bonne œuvre, l’achèvera jusqu'au jour de Jésus Christ : comme il est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que vous m'avez dans votre cœur ». Cette assurance venait du fait de savoir que non seulement ces croyants étaient dans son cœur, mais qu'ils étaient éternellement dans le cœur de Christ.

Il serait difficile de reconnaître l'homme qui a écrit l'épître aux Philippiens comme l'homme qui a assisté à la mort d’Étienne et qui a orchestré la grande persécution du peuple de Christ. Ce qui a changé Saul de Tarse, c'est le jour où Christ a percé son cœur lorsqu'il était rempli de « menaces et de meurtres ». Dans une douce grâce, « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » le Sauveur a racheté Saul et a transformé sa vie en le rendant semblable à son Sauveur, un désir spirituel que nous devrions tous avoir.

Gordon D Kell

145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)

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