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« Et Moïse, Aaron et Hur montèrent au sommet de la colline. Et il arrivait, lorsque Moïse élevait sa main, qu'Israël avait le dessus ; et quand il reposait sa main, Amalek avait le dessus. Mais les mains de Moïse étaient pesantes ; et ils prirent une pierre, et la mirent sous lui, et il s’assit dessus ; et Aaron et Hur soutenaient ses mains, l’un deçà, l’autre delà ; et ses mains furent fermes jusqu’au coucher du soleil. Et Josué abattit Amalek » (Exode 17:10-13).
J’ai pensé récemment à tout ce pour quoi il y a matière à prier. Moïse a passé beaucoup de temps en présence de Dieu lorsqu’il conduisait les enfants d’Israël à travers le désert. Il intercédait constamment pour une nation nomade et naissante qui se tournait si souvent vers la stabilité de l’esclavage au lieu d’apprécier les soins constants de Dieu et d’accepter Ses promesses. Le peuple était toujours dans les pensées et les prières de Moïse. Sa responsabilité devait peser lourd sur lui. Prendre soin des autres peut être une occupation solitaire. Moïse ne pouvait s’acquitter efficacement de ses responsabilités qu’en étant en présence de Dieu. Exode 17 nous donne un aperçu très pratique de la communion de prière. Moïse, Aaron et Hur montèrent ensemble au « sommet de la colline ». Moïse élevait les mains vers le ciel, mais finalement, fatigué, il les reposait. On ne nous dit pas que Moïse a parlé. Cet événement est une illustration de l’effort que requiert l’intercession dans la prière. Cet effort était d’abord exercé seul, sous les yeux d’Aaron et Hur, qui n'étaient pas directement impliqués. Mais lorsque la fatigue a pris le dessus, les choses ont changé. Aaron et Hur n’ont pas essayé de se tenir à côté de Moïse pour soutenir ses mains. Cela aurait provoqué la même fatigue chez les trois hommes. Au lieu de cela, ils ont fait asseoir Moïse, ce qui leur a permis de stabiliser ses mains jusqu’à ce que la bataille soit gagnée. Nous nous soutenons mutuellement dans notre faiblesse et nous recherchons la puissance de Dieu.
À la fin de l’Évangile de Luc, nous lisons que Jésus a mené ses disciples « jusqu’à Béthanie, et, levant ses mains en haut, il les bénit. Et il arriva qu'en les bénissant, il fut séparé d’eux et élevé dans le ciel » (Luc 24:50-51). Romains 8 explique que « l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables » et que le Christ ressuscité est « à la droite de Dieu, qui aussi intercède pour nous » (Romains 8:26, 34). Il n’y a aucun danger que ce puissant ministère échoue ou cesse.
Moïse a promis à Josué pendant la bataille contre les Amalékites : « Je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans ma main ». C’est une promesse qu’il a tenue en communion avec Aaron et Hur. Nous disons souvent : « Je prierai pour toi ». Mais nous sommes sujets à l’oubli et à la fatigue. Ma femme, June, me rappelle souvent de quelqu’un ou de quelque chose que j’ai oublié dans mes prières. La beauté de la communion dans la prière réside dans le fait que nous nous soutenons mutuellement dans ce ministère. L’un se souvient de ce que l’autre oublie. Jacques nous rappelle de la puissance des prières efficaces, ferventes et justes (Jacques 5:16). Devant la croix, le Seigneur Jésus « priait plus instamment » (Luc 22:44). Malheureusement, ses disciples proches se sont endormis. La communion dans la prière n’est pas l’occupation passive d’une écoute silencieuse. Nos esprits doivent être unis et nos « Amen » sincères exprimés lorsque nous gravissons la colline de l’intercession et que nous nous approchons hardiment du trône de la grâce. Ensemble, nous soutenons l’expression simple et sincère de sentiments des prières d’adoration, de dépendances telles qu’elles sont entendues au ciel. L’éternité montrera leur caractère fructueux.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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