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Tu comptes mes allées et mes retours ;
Mets mes larmes dans tes vaisseaux ;
Ne sont-elles pas dans ton livre ?
(Psaume 56:8).
Le Psaume 56 est un éventail de peur et de foi. David a écrit sur sa situation à Gath, rapportée dans 1 Samuel 21, lorsque après avoir fui Saül, il s'est retrouvé à la merci d'Akish, roi de Gath. Il était entre le marteau et l'enclume et il eut « très-peur » (1 Samuel 21:12). Le psaume a été mis en musique sur la mélodie « The Silent Dove in Distant Lands » (La Colombe silencieuse dans les terres lointaines), qui donne une idée de la solitude et de l'isolement de David, entouré de ses ennemis et incapable d'exprimer son véritable caractère dans un pays lointain. Le chant de foi avait été extérieurement éteint, mais le Psaume exprime à la fois son tourment intérieur et sa dépendance envers Dieu : « Use de grâce envers moi, ô Dieu ! Car l'homme voudrait m'engloutir ; me faisant la guerre tout le jour, il m'opprime. Mes ennemis voudraient tout le jour m'engloutir ; car il y en a beaucoup qui me font la guerre, avec hauteur » (v.1-2). David, comme Abraham avant lui, et Élie après lui, n’était pas le seul à être victime de la peur des hommes après avoir fait preuve d’une grande foi. Mais il connaissait le remède : « Au jour où je craindrai, je me confierai en toi ». Sa peur est apaisée lorsque David réconcilie son âme, en se confiant en Dieu qui l’a oint comme futur roi d’Israël. Il écrit : « En Dieu je louerai sa parole, en Dieu je me confie : je ne craindrai pas ; que peut me faire la chair ? » (v.4). Dans ce verset et deux fois au verset 10, David utilise les mots « je louerai sa parole ». Il a loué Dieu pour sa parole, sa certitude, son assurance et son réconfort. Elle l'a sortit du désespoir et l'a remplit de confiance. Et face aux paroles, pensées et actions haineuses de ses ennemis (vv.5-6), David se repose sur la justice et la puissance de Dieu (v.7). Comme nous devrions être reconnaissants pour la parole de Dieu.
Ensuite David décrit la tendresse du cœur de Dieu : « Tu comptes mes allées et mes retours ; Mets mes larmes dans tes vaisseaux; Ne sont-elles pas dans ton livre ? » (v.8). Dans ses moments de désespoir, David a appris que Dieu veillait sur lui dans ses allées et ses retours lorsqu'il se sentait poursuivi comme « une perdrix dans les montagnes » (1 Samuel 26:20). Chaque larme qu'il versait était conservée dans un vaisseau et écrite dans un livre. Le langage poignant décrit qu'aucune de nos tristesses ne passe inaperçue auprès de notre Père céleste. Nos combats spirituels, nos conflits et les moments où nous sommes submergés par les angoisses, le stress et la faiblesse de la foi sont notés. Ce sont des moments où la fibre de notre foi est mise à l’épreuve pour être renforcée. Selon les paroles d’Exode 3, ce sont des moments où Dieu voit, entend, connaît et descend finalement pour délivrer (Exode 3:7-9). Les comptages, le vaisseau et le livre de Dieu sont une triple référence à Sa vigilance, à Sa compréhension et à Sa bénédiction ultime.
Toutes les souffrances de David avaient pour but de le préparer à la royauté et de faire de lui « un homme selon mon cœur, qui fera toute ma volonté » (Actes 13:22). Moïse a passé quarante ans dans le désert pour devenir « très doux, plus que tous les hommes qui étaient sur la face de la terre » (Nombres 12:3) et ainsi, il a été habilité à devenir le premier grand dirigeant des enfants d’Israël. De la même manière, David a dû apprendre et réapprendre le verset 9 : « Alors mes ennemis retourneront en arrière, au jour où je crierai ; je sais cela, car Dieu est pour moi ». C'est dans le Nouveau Testament que nous apprenons : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Romains 8:31). Il nous a donné sa parole pour renforcer notre foi et enlever nos peurs : « En Dieu, je louerai sa parole ; en l’Éternel, je louerai sa parole. En Dieu je me confie, je ne craindrai pas ; que peut me faire l' homme ? » (vv.10-11).
David parle du pouvoir contraignant des vœux et de son désir de louer Dieu au verset 12. Nous sommes sous la grâce. La grâce de Dieu ne se répond pas en nous imposant des vœux, mais en nous présentant comme des sacrifices vivants (Romains 12:1). David termine le psaume par ces paroles : « Car tu as délivré mon âme de la mort : ne garderais-tu pas mes pieds de broncher, pour que je marche devant Dieu dans la lumière des vivants ? ». Cela nous rappelle que nous avons été sauvés par notre Sauveur, que nous sommes gardés par notre Sauveur et que nous exprimons notre vie dans le Sauveur sous le tendre œil du Père céleste.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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