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Et le feu de l'Éternel tomba, et consuma l'holocauste, et le bois, et les pierres, et la poussière, et lécha l'eau qui était dans le fossé. Et tout le peuple le vit ; et ils tombèrent sur leurs faces, et dirent : « L'Éternel, c'est qui est Dieu ! L'Éternel, c'est lui qui est Dieu ! » (1 Rois 18:38-39).
J'ai visité le Mont Carmel en 2000. C'était un lieu que j'avais toujours voulu voir. Il surplombe la ville de Haïfa sur les pentes du Mont Carmel, où mon père était stationné après la guerre. Il donne également sur la mer Méditerranée. On suggère que Carmel signifie le « jardin ou la vigne de Dieu ». Si c'est le cas, c'est une illustration poignante de l'état spirituel de la nation à l'époque d'Élie. Cette nation autrefois fidèle, « la vigne de Dieu », était tombée dans l’idolâtrie et la méchanceté, adorant Baal sous le règne d’Achab et de la Reine Jézabel. Autrefois fertile, le Mont Carmel était sans fruits et infertile après trois années sans pluie. Élie fut choisi par Dieu pour réveiller et ramener Israël à son Dieu. Un nombre précieux de personnes ne s’étaient pas prosternées devant Baal (1 Rois 19:18, Romains 11:4), mais Élie était la seule voix qui a parlé à l’esprit et à la conscience d’Israël. La confrontation entre le prophète et Achab atteignit son paroxysme sur le mont Carmel lorsque Élie fit face au roi et à une vaste compagnie de prophètes de Baal.
Élie défia le sacrificateur de Baal de construire un autel, de sacrifier un taureau et d’invoquer Baal pour démontrer sa réalité. Élie invoquerait alors Dieu. Nous nous souvenons tous de ce qui s’est passé. Dans le cas du sacrifice des sacrificateurs de Baal, précisément rien. La futilité d’une religion vide. Puis Élie s’adressa au peuple avec ces simples et belles paroles : « Approchez-vous de moi » (v.30). Ils firent cela et le regardèrent réparer l’autel de l’Éternel qui avait été renversé, avec douze pierres représentant les tribus des fils de Jacob, leur rappelant la déclaration de Dieu : « Israël sera ton nom ». Il fit un fossé autour de l’autel, prépara le sacrifice et l’arrosa d’eau trois fois jusqu’à ce que l’eau remplisse le fossé. Puis, au moment de l’offrande du sacrifice du soir, Élie pria Dieu en l’implorant : « Réponds-moi, Éternel, réponds-moi, et que ce peuple sache que toi, tu es l’Éternel, tu es Dieu, et que tu as ramené leur cœur » Aussitôt, « le feu de l’Éternel tomba, et consuma l’holocauste, et le bois, et les pierres, et la poussière, et lécha l’eau qui était dans le fossé. Et tout le peuple le vit, et ils tombèrent sur leurs faces, et dirent : « L’Éternel, c'est lui qui est Dieu ! L’Éternel, c'est lui qui est Dieu ! ».
Aujourd'hui, nous nous souvenons du Calvaire, lorsque le Christ a donné sa précieuse vie comme Jean-Baptiste, le deuxième Élie, l'a promis : « Voilà l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » (Jean 1:29). Le Christ était entouré d'une foule de dirigeants Juifs haineux, de Romains indifférents et d'un petit nombre de disciples aimants aux cœurs brisés. Le moment est venu où ils étaient tous cachés dans l'obscurité de ce jour-là lorsque le feu du jugement de Dieu contre le péché tomba dans toute sa fureur et sa puissance sur Son Fils bien-aimé, notre Sauveur. Personne, mauvaise ou bonne, n'a été blessée lorsque le feu est descendu au Carmel. Seul le sacrifice a été consumé. Au Calvaire, le Christ était la seule victime. Mais il était aussi le vainqueur. Au Carmel, l'eau a coulé sur le sacrifice. Au Calvaire, le Christ a été trempé de souffrance mais a prouvé : « Beaucoup d'eaux ne peuvent éteindre l'amour, et des fleuves le submergent pas » (Cantique des Cantiques 8:7).
Aujourd'hui, nous nous souvenons,
« Ô merveilleuse heure où toi, Sauveur,
Égal au Dieu éternel,
Tu as daigné t'incliner sous nos péchés
Et verser pour nous Ton précieux sang ! »
Et nous adorons notre Sauveur.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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