La Montagne des Oliviers

Et Jésus s'en alla à la Montagne des Oliviers (Jean 8:1).

La Montagne des Oliviers, à l'Est de Jérusalem, surplombant la ville, est un endroit que Jésus visitait souvent avec ses disciples. Le Jardin de Gethsémané se trouve au pied de la montagne. C'est de la Montagne des Oliviers que le Seigneur est descendu à Jérusalem, accomplissant ainsi la prophétie de Zacharie 9:9,

« Réjouis-toi, avec transports, fille de Sion ; pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici ton roi vient à toi ; il est juste et ayant le salut, humble et monté sur un âne, et sur un poulain, d'une ânesse ».

Ce fut une occasion joyeuse lorsque la foule s'écria : « Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » et toute la ville fut émue par Jésus, « le prophète de Nazareth de Galilée » (Matthieu 21:9-11). L'humble Jésus purifia le temple et proclama avec puissance la parole de Dieu. Il décrit son amour pour Jérusalem et son peuple avec tristesse dans son cœur : « Jérusalem, Jérusalem, la ville qui tues les prophètes et qui lapide ceux qui lui sont envoyés, que de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu ! » (Matthieu 23:37). Il pleura sur la ville (Luc 19:41) et la quitta pour retourner à la Montagne des Oliviers et enseigner à ses disciples les événements solennels à venir et prédire son retour dans la gloire (Matthieu 24:30). Dans son rejet, Jésus recourut à la Montagne des Oliviers : « Et chacun s'en alla dans sa maison. Et Jésus s'en alla à Montagne des Oliviers (Jean 7:53-8:1).

Ces événements ont précédé l'annonce du Sauveur : « Vous savez que la Pâque est dans deux jours, et le Fils de l'homme est livré pour être crucifié » (Matthieu 26:2). Et dans le contexte de la réunion des souverains sacrificateurs, des scribes et des anciens du peuple pour planifier l'arrestation et l'exécution de Jésus, Matthieu rapporte son onction avec un « parfum de grand prix » (Matthieu 26:7) à Béthanie, près de la Montagne des Oliviers.

Après que le Sauveur eut célébré la Pâque et institué la Sainte Cène, Lui et ses disciples ont chanté ensemble une hymne et « sortirent et s'en allèrent à la Montagne des Oliviers » et au Jardin de Gethsémané (Matthieu 26:30, 36). Matthieu rapporte avec beaucoup de pathétique, la détresse du Seigneur lorsque la croix se dressait devant Lui. Gethsémané signifie le « pressoir à huile », où les olives étaient pressées pour en extraire l'huile précieuse qu'elles contenaient. C'est une puissante illustration de la souffrance intense du Christ qui, au lieu d'être écrasé, exsuda au Calvaire dans un flux constant, les richesses de l'amour, de la grâce et de la miséricorde de Dieu.

Jésus s'est levé de sa communion avec son Père pour être arrêté et descendre de Montagne des Oliviers à Jérusalem, jugement, violence, crucifixion, pour donner sa précieuse vie pour notre salut et être déposé dans un tombeau hors de la ville. Mais le message des anges, « Il est ressuscité », a vite résonné dans les oreilles et les cœurs de ses disciples désemparés, les remplissant de joie car pendant quarante jours, il a démontré sa réalité et les a préparés à la promesse du Père (Actes 1:4).

Le jour est arrivé où le Sauveur a mené ses disciples via Béthanie à Montagne des Oliviers pour témoigner sa glorieuse ascension et être assuré de son retour promis. Il est descendu de cette Montagne dans toute sa grâce merveilleuse pour être renié et mourir. Il s'est levé dans la puissance d'une vie sans fin pour gravir ce chemin avec ceux qui l'ont aimé afin qu'ils le voient « élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16). « Celui qui est descendu est le même que celui qui est aussi monté au-dessus de tous les cieux, afin qu'il remplît toutes choses » (Éphésiens 4:10).

Aujourd'hui, nous reprenons ce voyage spirituel, nous souvenant de la descente et de l'ascension de notre glorieux Sauveur et nous l'adorons.

Gordon D Kell