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« Mais nous rebâtîmes la muraille, et toute la muraille fut reliée jusqu’à la moitié ; et le peuple avait le cœur au travail » (Néhémie 4:6).
Partout où l’œuvre de Dieu prospère, il ne faut pas longtemps avant que l’opposition n’apparaisse. Nous le voyons au début du chapitre 4. Lorsque la construction a commencé au chapitre 2, Sanballat, Tobija et Guéshem se moquaient et méprisaient le peuple qui reconstruisait la muraille de Jérusalem. Néhémie a affronté sans crainte leur découragement : « Le Dieu des cieux, lui, nous fera prospérer, et nous, ses serviteurs, nous nous lèverons et nous bâtirons ; mais vous, vous n’avez ni part, ni droit, ni souvenir à Jérusalem ». Lorsque les travaux progressaient avec succès, leurs ennemis exprimaient les mêmes sentiments, remettant en question les progrès étonnants qui avaient été réalisés. Néhémie élève son cœur vers Dieu dans la prière. Il fait appel à Dieu avec confiance, lui demandant de l’écouter, de tenir compte du danger qui se profile, de protéger son peuple et de juger ceux qui tentent de saper l’œuvre. Leurs moqueries et leur mépris avaient pour but de menacer et d’entraver l’œuvre. Mais Dieu répond à la prière de Néhémie et soutient son peuple : « Mais nous rebâtîmes la muraille, et toute la muraille fut reliée jusqu’à la moitié; et le peuple avait le cœur au travail ».
L’opposition a commencé par semer le doute dans l’esprit de ceux qui faisaient l’œuvre de Dieu et a essayé de les occuper de leurs faiblesses et de la qualité de leurs ouvriers. C’est souvent une stratégie réussie qui nous amène à nous sentir faibles et méprisés, à nous replier sur nous-mêmes et à nous cacher. Mais Néhémie a compris que pendant que le peuple construisait la muraille de Jérusalem, Dieu avait déjà construit un mur spirituel de protection autour d’eux. En attaquant le peuple de Dieu, leurs ennemis défiaient Dieu et remettaient en question sa puissance. Nous avons un exemple remarquable de cette protection dans le ministère d’Élisée. Lorsque le prophète se trouvait dans une ville entourée d’une grande armée, il encouragea son jeune serviteur qui lui avait demandé : « Hélas ! Mon seigneur, comment ferons-nous ? Élisée répondit : Ne crains pas ; car ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux. Élisée pria, et dit : Éternel, je te prie, ouvre ses yeux afin qu’il voie. Et l’Éternel ouvrit les yeux du jeune homme, et il vit : et voici, la montagne était pleine de chevaux et de chars de feu tout autour d’Élisée » (2 Rois 6:16-17). La bataille pour conquérir les esprits du peuple n’a pas été fructueuse parce que Dieu leur a donné « un esprit pour travailler » et le pouvoir de « marcher par la foi et non par la vue » (2 Corinthiens 5:7). On nous rappelle que « celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde » (1 Jean 4:4).
Satan est un ennemi déterminé. Lorsque « Sanballat, Tobija, les Arabes, les Ammonites et les Asdodiens » se rendirent compte que les murs de Jérusalem étaient en train d’être restaurés avec succès, leurs moqueries et leurs menaces se transformèrent en rage, « ils se mirent dans une grande colère ». Et ils projetèrent d’attaquer Jérusalem pour perturber et arrêter les travaux de construction. La ressource constante de Néhémie était la prière et la vigilance : « Nous priâmes notre Dieu, et à nous établîmes une garde contre eux, et nuit, à cause d'eux » (v.9).
Néhémie nous enseigne la confiance en Dieu et comment prier et veiller. Il se souvenait du jour où il avait entendu la nouvelle de la situation désespérée de son peuple et de la destruction des murs de Jérusalem. Cela lui brisa le cœur et le conduisit dans la présence de Dieu. Il se souvenait de la tristesse que ce cœur brisé lui avait causée en présence du roi Perse qu’il servait, et de la peur que Néhémie ait ressentie lorsque le roi lui avait demandé pourquoi il était abattu. Pourtant, dans ce moment de peur, il a découvert que Dieu l’avait enfermé dans le mur de sa grâce et de sa puissance. Néhémie a prié et Dieu a agi souverainement pour que sa volonté soit accomplie. Néhémie n’a jamais oublié qu’il était impliqué dans l’œuvre de Dieu. Il était absolument sûr que Dieu terminerait ce qu’il avait commencé et qu’aucun ennemi ne pourrait lui résister ou nuire au peuple qu’il aimait.
« Au contraire, dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car je suis assuré que ni mort ni vie, ni anges, ni principautés, ni choses présentes, ni choses à venir, ni puissances, ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus, notre Seigneur » (Romains 8:37-39).
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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