Service de Néhémie : Construction de la porte des Brebis et de la porte des Poissons

« Alors Éliashib, le grand sacrificateur, et ses frères, les sacrificateurs, se levèrent et bâtirent la porte des brebis ; ils la sanctifièrent et en posèrent les battants… et les fils de Senaa bâtirent la porte des poissons ; ils en firent la charpenterie et en posèrent les battants, les verrous et les barres » (Néhémie 3:1,3).

Le chapitre 2 de Néhémie se termine avec un peuple uni prêt à reconstruire la muraille et les portes de Jérusalem face aux moqueries et aux menaces de ses ennemis. Néhémie ne craint pas de repousser leur opposition : « Le Dieu des cieux, lui, nous fera prospérer, et nous, ses serviteurs, nous nous lèverons et nous bâtirons ; mais vous, vous n’avez ni part, ni droit, ni souvenir à Jérusalem ».

La muraille de Jérusalem a été construite pour protéger ceux qui se trouvaient à l’intérieur et pour se défendre contre les attaques de l’extérieur. Ses portes étaient des lieux gardés pour accès, communication, commerce et prise de décision gardés, qui étaient essentiels à la prospérité et à la bénédiction de la ville. Éliashib, le grand sacrificateur, et ses frères, les sacrificateurs, commencèrent immédiatement les travaux de construction, donnant un exemple spirituel au peuple en construisant la Porte des Brebis et les tours de Méa et de Hananeël. Un leadership spirituel authentique se caractérise par l’humilité et la volonté de servir. Ils ne se sont pas dispensés de ce travail, mais ont retroussé leurs manches et se sont mis au travail. L’une de mes premières impressions lorsque, par la grâce, je suis tombé parmi les chrétiens, a été de voir des frères et sœurs spirituels qui se souciaient de nos âmes être les premiers à s’impliquer dans le travail pratique.

Les commentateurs ont tiré de nombreuses illustrations spirituelles de la construction du mur, de ses portes et de ses tours. Cependant, il y a une simplicité sous-jacente dans ce travail, son but et la manière dont il a été réalisé. La Porte des Brebis était l’entrée des brebis, qui devaient être sacrifiées. Elle met en évidence le culte en sacrifice du peuple de Dieu. Les tours étaient des tours de guet qui anticipaient et réagissaient au danger et communiquaient avec les portiers lors de l’ouverture et de la fermeture des portes. Les sacrificateurs consacraient leur travail à Dieu, reconnaissant que Lui seul pouvait l’utiliser et le bénir.

Il est frappant de voir la communion des sacrificateurs lorsqu’ils travaillaient ensemble et leur communion avec ceux qui travaillaient à côté. À côté d’eux se trouvait Éliashib, bâtirent les hommes de Jéricho, et à côté d'eux, bâtit Zaccur, fils d’Imri. Et les fils de Senaa bâtirent la Porte des Poissons. Les sacrificateurs, les hommes et les fils travaillaient tous en harmonie. L’œuvre de Dieu devait être harmonieuse, ciblée et spécifique. Il y aurait ceux qui avaient des compétences spécialisées et ceux qui étaient des « aides » (1 Corinthiens 12:28) ; aucun n’était placé sur un piédestal ou ignoré. Ils étaient tous valorisés et interdépendants.

La Porte des Poissons était le lieu par lequel passait une nourriture de base. Le Seigneur utilise la pêche comme illustration de l’évangélisation (Matthieu 4:9). Mais le poisson était un aliment riche en protéines, et avec le pain, il a nourri les cinq mille. À la résurrection, le Sauveur a fourni à ses disciples du poisson et du pain (Jean 6:9, 21:9).

Les premières portes à être construites étaient fondamentales pour la vie de ceux qui vivaient dans la ville, leur permettant d'adorer Dieu et de vivre pour Lui. L'adoration et le témoignage sont fondamentaux pour notre vie devant Dieu. Que nous vivions une communion joyeuse et harmonieuse en tant qu'adorateurs sacerdotaux du Père et témoins dévoués de notre Sauveur par la puissance du Saint Esprit.

Gordon D Kell