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« Et je leur dis : Vous voyez la misère dans laquelle nous sommes, que Jérusalem est dévastée et que ses portes sont brûlées par le feu. Venez et bâtissons la muraille de Jérusalem, afin que nous ne soyons plus dans l’opprobre. Je leur racontai comment la main de mon Dieu avait été bonne pour moi, et aussi les paroles du roi qu'il m’avait dites. Et ils dirent : Levons-nous et bâtissons. Et ils fortifièrent leurs mains pour bien faire » (Néhémie 2:17-18).
J’ai toujours été impressionné par la façon dont Dieu agit dans les cœurs des individus. Nous avons vu comment Dieu a agi dans le cœur de Néhémie à travers le rapport qu’il avait entendu sur la misère de son peuple et la destruction de la muraille et des portes de Jérusalem. Il aurait pu sympathiser, mais il avait le sentiment de ne rien pouvoir faire et a continué sa vie en Perse. Au lieu de cela, il a vécu un exercice profondément personnel en présence de Dieu. Dieu lui a alors instantanément ouvert la porte pour reconstruire la muraille de Jérusalem. Dieu travaille en nous, puis Il travaille à travers nous. Il n’y a jamais de doute sur la puissance de Dieu. Néhémie nous enseigne à nous confier en Dieu pour qu’il manifeste sa puissance.
Néhémie savait qu’il s’éloignait de la sécurité du centre du pouvoir en Perse pour s’installer dans l’environnement hostile de la Judée. Il comprenait qu’il serait entouré d’ennemis et qu’il s’attendait à une opposition. Cette opposition se présenta sous la forme de deux hommes, Sanballat le Horonite et Tobija l’Ammonite, de puissants dignitaires locaux opposés au bien-être des fils d’Israël.
Cependant, la première préoccupation de Néhémie était de comprendre la réalité de la situation dans sa ville bien-aimée, puis d’inspecter discrètement la muraille de Jérusalem. « Et j'arrivai à Jérusalem, et je fus là trois jours. Et je me levai de nuit, moi et le peu d'hommes qui étaient avec moi, et je n'avais informé personne ce que mon Dieu m'avait mis au cœur de faire pour Jérusalem, et je n’avais pas de bête avec moi, sinon la bête que je montais » (v.11-12). Je soupçonne que les larmes coulaient des yeux de Néhémie lorsqu’il parcourait de nuit autour de la ville, absorbant l’étendue de la destruction de la muraille et des portes de la ville. Il avait entendu le triste rapport de ses frères quand il était en Perse. Cette nuit-là, il en ressentit toute la réalité dans son propre cœur. Comme le Sauveur, il est venu là où le besoin était.
Mais Néhémie n’était pas venu pour déplorer la destruction, mais pour bâtir. La nuit passa et un nouveau jour commença. Le temps de la réflexion secrète et silencieuse était terminé. Le temps d’agir était venu, et Néhémie s’adressa au peuple avec simplicité et puissance : « Et je leur dis : Vous voyez la misère dans laquelle nous sommes, que Jérusalem est dévastée et que ses portes sont brûlées par le feu. Venez et bâtissons la muraille de Jérusalem, afin que nous ne soyons plus dans l’opprobre. Je leur racontai comment la main de mon Dieu avait été bonne pour moi, et aussi les paroles du roi qu'il m’avait dites. Et ils dirent : Levons-nous et bâtissons. Et ils fortifièrent leurs mains pour bien faire ».
Néhémie rapporte, pour notre enseignement, le contexte, la base et la bénédiction de la construction. Dieu utiliserait chacun de nous pour construire et, là où il y a eu une faillite, pour reconstruire. Dieu commence par agir dans les cœurs individuels de ses enfants pour comprendre où se trouvent les besoins, pour ressentir de la compassion, pour prier, pour apprendre sa volonté et agir en conséquence, pour servir avec sacrifice dans l’amour et pour construire pour sa gloire.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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