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« Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit, frères ! Amen »
(Galates 6:18).
Paul ouvre le dernier chapitre de sa lettre aux assemblées de Galatie avec des conseils sur le soulagement des croyants faibles. Il s’agit d’un ministère gracieux entrepris par des chrétiens spirituels. L’apôtre s’est adressé à des assemblées où tout le monde n’avait pas une vision spirituelle. « Vous qui êtes spirituels » décrit ceux qui « marchaient par l’Esprit » (Galates 5:16) et portaient le « fruit de l’Esprit » (Galates 5:22‑23). Le contraire de spirituel est d’être charnel. Charnel signifie être gouverné par la nature humaine plutôt que par l’Esprit de Dieu. Être « surpris en quelque faute » est lié à la description par Paul des « œuvres de la chair » dans le chapitre précédent. Le ministère de restauration exigeait « un esprit de douceur », une caractéristique du fruit de l’Esprit et de la ressemblance à Christ (Matthieu 11:28). Cette tâche vitale doit également être accomplie dans un esprit d’humilité, en reconnaissant que nous sommes tous susceptibles de tomber en proie à la tentation. Dans Jean 21, nous avons l’exemple suprême du Seigneur lorsqu’il a restauré Pierre. Cela a été précédé par la prière du Sauveur pour son disciple faible : « Mais moi, j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas ; et toi, quand une fois tu seras revenu, fortifie tes frères » (Luc 22:32). L’expérience de restauration de Pierre l’a conduit, en tant que berger du troupeau de Dieu, à encourager l’humilité parmi le peuple de Dieu (1 Pierre 5:5-7).
L’apôtre encourage ses lecteurs à « porter les charges les uns des autres ». Il semble parler de soutenir et de soulager ceux qui subissent une pression importante. En faisant cela, nous accomplissons la loi du Christ, qui nous oblige à nous aimer les uns les autres (Jean 3:34, Galates 5:14). L’apôtre poursuit également le thème de l’humilité lorsqu’il écrit : « Si n'étant rien, quelqu’un pense être quelque chose, il se séduit lui-même ». Nous sommes équipés pour aider les autres en accomplissant la volonté de Dieu dans nos propres vies et en ayant la responsabilité de porter nos propres charges : « Que chacun éprouve sa propre œuvre, et alors il aura de quoi se glorifier, relativement à lui-même seulement et non relativement à autrui. Car chacun portera son propre fardeau » (vv.4-5).
La générosité devrait marquer de façon permanente le peuple de Dieu (v.6). Et l’apôtre se concentre à nouveau sur la nécessité de « semer pour l’Esprit », qui décrit comment « marcher par l’Esprit » produit le « fruit de l’Esprit ». Cela nous protège contre l’égoïsme et les dangers de la tentation. Notre rôle n’est pas seulement de faire le bien, mais de le faire avec énergie et de ne pas nous lasser ni nous décourager, car « au temps propre, nous moissonnerons, si nous ne nous défaillons pas » (v.9). Nous sommes encouragés à saisir les occasions de « faire du bien à tous, et surtout à ceux de la maison de la foi » (v.10).
Paul termine sa lettre aux assemblées de Galatie en confirmant qu’elle est de sa propre main. Elle est écrite en grands caractères. C’est peut-être à cause de sa mauvaise vue. Cela leur rappelle que sa mauvaise santé ne l’a jamais empêché de servir le Christ. Cela pourrait aussi être pour souligner son contenu essentiel.
Il leur donne un dernier avertissement sur l’intérêt personnel des faux docteurs qui se servaient eux-mêmes, et non le Christ, et voulaient éviter la « persécution pour la croix de Christ » (v.12). En contraste frappant, l’apôtre se vante de la croix de Christ : « Qu'il ne m'arrive pas à moi, de me glorifier, sinon en la croix de notre Seigneur Jésus Christ ». Il s’est identifié au Sauveur que le monde avait pendu à une croix et s'est réjoui de faire partie de la « nouvelle création » du Christ. Il bénit ceux qui ont suivi le même chemin : « Et à l'égard de tous ceux qui marcheront selon cette règle, paix et miséricorde sur eux et sur l’Israël de Dieu ». Il inclut les chrétiens des nations et « l’Israël de Dieu », les chrétiens juifs, pour lesquels il avait travaillé sans relâche à amener au Christ. Paul portait les marques de ce ministère en son corps, « les marques du Seigneur Jésus ». Il termine par une simple prière pour que ses lecteurs originaux et actuels puissent constamment connaître la grâce de notre Sauveur : « Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit, frères ! Amen ».
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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