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Grâce et paix à vous, de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus Christ, qui s’est donné lui-même pour nos péchés, en sorte qu'il nous retirât du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen
(Galates 1:3-5).
Avec un cœur lourd, l’apôtre Paul a écrit aux églises de Galatie, profondément préoccupé par leur bien-être spirituel. Il a commencé par leur rappeler que son apostolat n’était pas ordonné par un homme, mais « par Jésus Christ et Dieu le Père qui l’a ressuscité d'entre les morts ». Les préoccupations qu’il allait exprimer et leur remède étaient partagés par « tous les frères qui sont avec moi ». C’était une caractéristique de l’église primitive que lorsque des difficultés survenaient, les apôtres réagissaient rapidement pour y remédier. On ne leur laissait pas le temps de prendre racine et de se propager. Nous avons beaucoup à apprendre de leur exemple spirituel.
L’apôtre tourne leurs cœurs vers le Dieu de grâce et de paix « et vers notre Seigneur Jésus Christ, qui s’est donné lui-même pour nos péchés » (v.4). Il répétera ces belles paroles au chapitre 2 de manière personnelle : « le Fils de Dieu, qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi » (v.20). Le Sauveur qui s’est donné lui-même pour nous est Celui qui nous retire de « ce présent siècle mauvais » avec tous ses dangers spirituels, moraux et physiques. L’apôtre n’a jamais perdu la merveille du salut de Dieu, et cela a attiré l’adoration de son cœur, « auquel soit la gloire aux siècles des siècles. Amen ».
Cette compréhension de l’amour de Dieu l’a poussé à partager l’Évangile aussi largement que possible et à défendre sa vérité et sa pureté partout où il était attaqué ou déformé. Il était étonné de la vitesse à laquelle les églises de Galatie avaient été infiltrées par de faux docteurs qui cherchaient à mélanger les pratiques juives avec l’Évangile de la grâce de Dieu : « Je m’étonne de ce que vous passez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, à un Évangile différent ». L’apôtre ne perd pas de temps à condamner un tel enseignement et à réaffirmer l’Évangile du Christ que les Galates avaient reçu.
Paul commence par déclarer la source de l’Évangile : « Or je vous fais savoir, frères, que l’Évangile qui a été annoncé par moi n’est pas selon l’homme. Car moi, je ne l’ai ni reçu de l'homme non plus, ni appris, mais par la révélation de Jésus Christ » (vv.11-12). Puis il souligne la puissance de « l’Évangile du Christ » (v.7) dans sa propre vie. Il l’avait transformé de la personne qui, non seulement menait une persécution vicieuse contre l’Église du Christ, mais « essayait de la dévaster » (v.13).
Il était un témoignage vivant de la majesté de la grâce de Dieu qui a révélé le Christ en lui et lui a donné le pouvoir de proclamer le même Évangile aux nations.
Il avait ce puissant témoignage : « Celui qui nous persécutait autrefois, annonce maintenant la foi qu’il détruisait jadis », apportant la gloire à Dieu (vv.23-24).
Le premier chapitre de l’épître aux Galates nous rappelle avec vivacité le glorieux Évangile du Christ. Il nous encourage à le prêcher et à l’enseigner aussi largement que possible. Il nous incite à maintenir sa pureté et à résister à tout ce qui tente de le déformer ou de le diminuer. Par-dessus tout, il nous rassure sur notre salut et sur la merveille de l’amour du Christ pour nous. Un amour dont rien ne peut nous séparer (Romains 8:37-39).
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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