Les Mains, les Pieds et le Côté du Sauveur

« Paix vous soit… Voyez mes mains et mes pieds, c’est moi-même. Touchez-moi et voyez ; car un esprit n’a pas de la chair et des os, comme vous voyez que j’ai » (Luc 24:36-39).
« Paix vous soit ! » Ayant dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples se réjouirent donc quand ils virent le Seigneur (Jean 20:19-20).

La résurrection de Jésus est vitale. Nous devons la proclamer et défier ceux qui la nient ou tentent de la spiritualiser. Les gens peuvent choisir de ne pas y croire, mais la Bible présente le Fils de Dieu venant de la gloire dans le monde qu’il a créé pour devenir notre Sauveur. Elle décrit la puissance et la beauté de la vie et du ministère de Jésus-Christ. Elle proclame sa souffrance et sa mort par amour sur la croix du Calvaire. Elle soutient la réalité et la gloire de sa résurrection et de son ascension au ciel en tant qu’homme vivant. Paul écrit à propos de ces vérités fondamentales dans 1 Corinthiens 15:3-4 : « Car je vous ai communiqué avant toutes choses ce que j’ai aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures, et qu’il a été enseveli, et qu’il a été ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ». Lorsque nous nous rassemblons pour nous souvenir du Seigneur, nous proclamons sa mort, sa résurrection, son ascension et la promesse de son retour (1 Corinthiens 11:26). Ce témoignage émerge de notre adoration du Sauveur que nous aimons.

Tel un berger, le Seigneur est apparu dans la puissance de la résurrection pour rassembler ses disciples, comme des brebis dispersées, à lui. Ils étaient confus et effrayés, et il a apporté la paix à leurs cœurs brisés. Jésus a commencé son ministère à Nazareth avec la promesse de guérir les cœurs brisés (Luc 4:18, Ésaïe 61:1). À la fin de son ministère dans le même Évangile, il a guéri les cœurs brisés de ses propres disciples. Jésus a fait cela avec ses paroles : « Paix vous soit ». Il leur donnait sa paix. C’était la paix de sa personne et de son œuvre accomplie de rédemption. Pour affirmer cela dans leurs cœurs, il leur montra ses mains, ses pieds et son côté. Ses mains démontraient sa puissance à répondre à tous les besoins ; ses pieds l’étendue de sa grâce ; son côté, l’amour qui coulait si librement de son cœur. Tous ces trois membres étaient blessés et exprimaient son amour de souffrance et, en même temps, sa victoire glorieuse sur le péché et la mort. Le Seigneur voulait que les disciples n’aient aucun doute quant à sa résurrection et les a invité à voir et à toucher ses plaies. Jean écrira plus tard : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la Parole de la vie » (1 Jean 1:1). Aujourd’hui, nous voyons par la foi.

Au fil des siècles, au début de chaque nouvelle semaine, le peuple de Dieu se rassemblait. Ensemble, ils se souvenaient de leur Sauveur et réalisaient à nouveau qu’ils étaient aimés par lui. Cet amour leur assure la paix qu’ils ont. C’est une paix fondée sur l’amour de souffrance du Christ.

Il a gravé nos noms sur les paumes de ses mains (Esaïe 49:16), et nous avons été sauvés individuellement. Ève a été prise du côté d’Adam. L’Église du Christ a été formée par l’amour du Christ, mis en évidence par la lance qui a percé son côté. Ce monde a cherché à emprisonner le Christ sur la croix : « Il a sauvé les autres, il ne peut se sauver lui-même ; s’il est le roi d’Israël, qu’il descende maintenant de la croix, et nous croirons en lui » (Matthieu 27:42). Le Seigneur avait voyagé de l’intemporalité de l’éternité vers le temps. Le voyage qu’il a parcouru l’a conduit à sa mort sur la croix. Cette mort n’a pas confiné l’amour de Dieu ; elle l’a exprimé parfaitement. Il est sorti de la mort dans la gloire et la puissance de sa résurrection. Que son amour, et la paix qu’il nous a éternellement assurée, remplissent nos cœurs de gratitude aujourd’hui. Qu’ils nous permettent de vivre pour le Sauveur qui vit pour nous.

Gordon D Kell